Le Barcarès

Le Barcarès (en catalan El Barcarès) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

Le Barcarès

Le port Saint-Ange.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Alain Ferrand
2020-2026
Code postal 66420
Code commune 66017
Démographie
Gentilé Barcarésien(ne)s
Population
municipale
5 885 hab. (2018 )
Densité 505 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 47′ 21″ nord, 3° 02′ 11″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 4 m
Superficie 11,65 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Laurent-de-la-Salanque
(ville-centre)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Côte salanquaise
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Le Barcarès
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Le Barcarès
Géolocalisation sur la carte : France
Le Barcarès
Géolocalisation sur la carte : France
Le Barcarès
Liens
Site web http://www.lebarcares.fr/

    Ses habitants sont appelés les Barcarésiens.

    Géographie

    Localisation

    La commune du Barcarès se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 15 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, et à km de Saint-Laurent-de-la-Salanque[3], bureau centralisateur du canton de la Côte salanquaise dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Laurent-de-la-Salanque[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Saint-Laurent-de-la-Salanque (4,0 km), Torreilles (5,0 km), Saint-Hippolyte (5,6 km), Sainte-Marie (7,0 km), Claira (7,2 km), Villelongue-de-la-Salanque (7,9 km), Canet-en-Roussillon (9,5 km), Bompas (10,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Le Barcarès fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[5] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[6].

    Situation du Barcarès

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 165 hectares. L'altitude de la commune varie entre 0 et 4 mètres[8]. Le centre du village est à une altitude de m[9].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10]. Cependant le risque n'est pas à exclure.

    Hydrographie

    Petit échassier au bord de l'étang; Le Barcarès au loin.

    Voies cyclables

    La ville est traversée par la Vélitorrale qui conduit du Barcarès à Canet-Plage[11]. Longue de 10 kilomètres, la piste cyclable qui relie les quartiers de la station est entièrement balisée. Elle devient ensuite la "voie verte" de l’Agly sur près de 14 kilomètres[12].

    Transports en commun

    La ligne 13 au Barcarès.

    Le Barcarès est desservie toute l'année par la ligne 10 du réseau Sankéo, et en été par les lignes 36 et 37[réf. nécessaire].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie [15].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[20].

    • le « complexe lagunaire de Salses », d'une superficie de 7 818 ha, une zone littorale associant des milieux dunaires caractéristiques du littoral roussillonnais et des milieux humides littoraux. Elle comporte plusieurs bassins différemment alimentés en eau ce qui favorise l'installation de formations végétales très variées, tant aquatiques, herbiers de Zostère naine, tapis de charas, que palustres, sansouires, roselières, scirpes, jonçaies[21] et au titre de la directive oiseaux[20],
    • le « complexe lagunaire de Salses-Leucate », d'une superficie de 7 701 ha, comprend un ensemble de zones humides périphériques plus ou moins salées (sansouires, roselières) et plusieurs îlots suffisamment isolés et quelques espaces dunaires qui constituent des espaces de grand intérêt pour la nidification de diverses espèces de grand intérêt patrimonial (Butor étoilé, Sterne naine...).[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[23] :

    • l'« embouchures de l'Agly, du Bourdigou et de l'Auque » (488 ha), couvrant 4 communes du département[24] ;
    • l'« étang de Salses-Leucate » (4 964 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[25] ;
    • « la Corrège et les Dosses » (227 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[26] ;
    • le « Lido des Portes du Roussillon » (103 ha)[27] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[23] :

    • le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » (7 769 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[28] ;
    • le « lido et marais de Toreilles » (703 ha), couvrant 4 communes du département[29].

    Toponymie

    En roussillonnais (dialecte catalan), le nom de la commune est El Barcarès[30]. Il désigne en langue catalane, le lieu de mouillage d'une flotte de barques[31]. À noter qu'en occitan, langue voisine, le mot barcarés connaît exactement la même définition[32],[33],[34].

    « Port Barcarès » (ou Port-Barcarès) est l'appellation touristique de la station balnéaire.

    Au début simplement nommé comme plage de Sanct Lorens en 1481, on trouve l'appellation Port de Barques dès 1750 puis el Barcarés en 1866[9].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 557 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,3 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[35]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[36].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[37]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[35].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[38] complétée par des études régionales[39] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Torreilles », sur la commune de Torreilles, mise en service en 1983[40]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[41],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de précipitations de 556,3 mm pour la période 1981-2010[42]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 15 km[43], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[44], à 15,7 °C pour 1981-2010[45], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[46].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Barcarès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[47],[48],[49]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-de-la-Salanque, une agglomération inter-départementale regroupant 4 communes[50] et 24 401 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[51],[52].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[53],[54].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[55]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[56],[57].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (42,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (42,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (25,9 %), zones urbanisées (25,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (15,1 %), zones humides côtières (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %)[58].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune est très étendue et est divisée en de nombreux quartiers à l'identité particulière.

    Logement

    Le Barcarès comprend en 2012 15 689 logements, parmi lesquels 13,1 % sont des résidences principales, 85,9 % sont des résidences secondaires et 0,9 % sont vacants. 67,6 % des ménages sont propriétaires de leur logement[59].

    Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec 68 réalisés sur les 85 requis (soit un taux de réalisation de 80 %), la commune se voit sanctionnée par la préfecture en 2015 d'une pénalité de 83 000 [60].

    Histoire

    Mémorial érigé pour les espagnols de la retirada, internés dans le camp du Barcarès en 1939.

    Cette étroite bande de terre située entre l’étang et la mer est longtemps restée insalubre et quasi déserte. Alors qu’aux alentours du XIVe siècle, les Templiers font assécher une partie de la Salanque, le Lido barcarésien est laissé de côté, faute de moyens techniques.

    L’intérêt pour le site prend naissance au XVIIe siècle. En 1659 le traité des Pyrénées est signé, déplaçant la frontière sur les Pyrénées. À cette époque, l’économie de la vallée de l’Agly se développe, et avec elle les moyens de transport. Un port est aménagé au Barcarès. Sous la dépendance naturelle de Saint-Laurent-de-la-Salanque, ce port voit transiter de nombreuses marchandises : vin, huile, fruits, poissons... et le sel, denrée réglementée.

    Cabanes de pêcheurs faites en sanils (roseaux)

    Se développant peu à peu, Le Barcarès devient dans la seconde moitié du XIXe siècle un port de pêche important, ayant même ses propres installations de constructions navales où l’on fabrique les fameuses barques catalanes. De plus, à cette époque, la mode est aux bains de mer. Des nombreuses familles viennent passer du temps sur ses plages improvisant d’éphémères villages de fortune le temps d’un été.

    La commune du Barcarès est créée le à partir de territoires distraits de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque et rattachée au canton de Rivesaltes, puis en 1935 au canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque[61].

    L'histoire contemporaine du Barcarès est marquée par l’arrivée en 1939, à la fin de la guerre d'Espagne, de dizaines de milliers de républicains franchissant la frontière et enfermés par les autorités françaises dans un camp d’internement, qui devint ensuite, sous le régime de Vichy, un Centre de rassemblement des étrangers[62],[63]. D'autres réfugiés sont aussi recrutés dans les trois Régiments de marche de volontaires étrangers formés au Barcarès entre 1939 et 1940.

    À partir de 1953, la nouvelle municipalité entame une série de travaux de développements : assainissement, eau potable, électrification, voirie urbaine, ainsi que la construction des premiers lotissements en front de mer et les premiers travaux de réaménagement du port, notamment au Grau Saint-Ange, pour y améliorer l'accueil des bateaux de pêche et de plaisance. Mais c'est surtout avec la mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon (mission Racine), lancée en 1963 que se développe vraiment la station balnéaire. Sont engagées à la fois une vaste opération de lutte anti-moustiques, le reboisement du littoral, la construction de routes, de nouveaux aménagements du port et le lancement d'importantes opérations immobilières. Symbole de la station, le navire le Lydia est ensablé en juin 1967[64].

    Politique et administration

    Canton

    Lors de sa création, la commune du Barcarès est rattachée en 1929 au canton de Rivesaltes. Elle rejoint le canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque en 1935 et ne le quitte plus par la suite[8].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Côte salanquaise.

    Liste des maires

    Mairie annexe du Barcarès.
    Liste des maires successifs[65]
    Période Identité Étiquette Qualité
    19 mai 1929 16 octobre 1941 Amédée Jean Got    
    16 octobre 1941 25 février 1942 Honoré Baxas    
    25 février 1942 1er janvier 1945 Joseph Llung    
    1erjanvier 1945 1er avril 1945 Sylvain Lasserre    
    1er avril 1945 18 mai 1945 Joseph Llung    
    18 mai 1945 août 1949 Aimé Henric    
    août 1949 mai 1953 Joseph Canal    
    mai 1953 mars 1983 Albert Got    
    mars 1983 mars 1989 Yvon Blanc    
    mars 1989 juin 1995 Claude Got PS Pharmacien
    juin 1995 mars 1999 Alain Ferrand RPR Professeur de gestion puis restaurateur et tenancier de casino
    mai 1999 juin 2011 Joëlle Ferrand[66] RPR puis UMP
    puis CNIP
    Vice-présidente de la CA Perpignan Méditerranée
    juin 2011 août 2011 Marie Roses[67] DVD Commercante
    août 2011 En cours Alain Ferrand[68],[69] UMP-LR Administrateur de société

    Alain Ferrand a été interdit de gestion de casino dans les années 1990 pour les liens entre le groupe de casinos dont il était PDG et des groupes maffieux[70]. Déjà conseiller municipal, il est élu maire en 1995, élection invalidée pour une paella offerte aux électeurs, mais qui ne l'empêche pas d'être réélu en 1996. En , il est condamné pour abus de biens sociaux à 3 ans d'inéligibilité, puis à 5 ans pour prise illégale d'intérêts dans une autre affaire. En 2001, il est à nouveau condamné pour fraude fiscale à 300 000 francs d'amende[70]. Son épouse, présente au conseil municipal, lui a succédé. Réélue deux fois, elle a aussi été condamnée pour prise illégale d'intérêts et condamnée à cinq ans d'inégibilité (peine définitive après le rejet de son pourvoi en Cassation le ). Elle avait fait draguer le port de nuit, pour faciliter le passage du bateau du frère du premier adjoint[71],[70]. Alain Ferrand a alors repris sa succession[71]. Après avoir été exclu de l'UMP, Alain Ferrand a été réintégré[70]. Le couple de maires a multiplié les affaires, la cour régionale des comptes relevant encore des dépenses festives excessives en 2013 et des investissements hasardeux[72],[73]. Alain Ferrand est en 2014 sous le coup d'une enquête pour faux électeurs[70].

    Le 6 mai 2021, Alain Ferrand est mis en examen pour "extorsion en bande organisée, concussion et complicité de destruction de preuves" pour des "faits, commis sur la période 2015-2020  (qui) ont consisté à faire usage de la contrainte pour, d'une part, recouvrer auprès d'exploitants de campings des droits et taxes indus pour financer des travaux de voirie et d'autre part, imposer à des commerçants la location de parasols auprès de la mairie" selon le communiqué du parquet de Marseille. Il est laissé en liberté, mais interdit de paraître dans le département des Pyrénées Orientales[74].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[76].

    En 2018, la commune comptait 5 885 habitants[Note 9], en augmentation de 45,78 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    4855083445767751 1971 3472 2082 422
    1999 2006 2011 2016 2018 - - - -
    3 5144 0334 1085 9155 885----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[77].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : Avant 1931, la population est comptée avec celle de Saint-Laurent-de-la-Salanque.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[78] 1975[78] 1982[78] 1990[78] 1999[78] 2006[79] 2009[80] 2013[81]
    Rang de la commune dans le département 49 40 31 31 25 23 25 26
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : [82] ;
    • Electrobeach Music Festival : festival de musiques électroniques ayant lieu chaque été depuis 2009.
    • Village de Noël (décembre à janvier) : un des plus importants villages de Noël du Sud de la France[réf. nécessaire] au Lydia, où se mêlent chalets, bodegas, feux d'artifice, patinoire, luge, parade féérique, animalerie, etc.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Revenus de la population

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 816 [83].

    En 2012, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 17 565  et 56,5 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvreté est de 20,4 %[59].

    Fiscalité

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Équipements culturels

    Dans les années 1970-1980 a existé au Barcarès un zoo marin-delphinarium.

    Personnalités liées à la commune

    • Miquel Abós Serena (1889-1940) : anarchiste espagnol mort au camp du Barcarès ;
    • Georges Candilis (1913-1995) : architecte et urbaniste grec ayant travaillé à la conception de Port-Barcarès ;
    • Abel Paz (1921-2009) : anarchiste espagnol interné au camp du Barcarès.

    Culture populaire

    Littérature
    Gastronomie

    La bouillinade du Barcarès est une recette à base de poissons et de pommes de terre avec une sauce pimentée[85].

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'azur à la barque catalane d'or, au chef du même chargé de quatre pals de gueules.

    Le blason du Barcarès rappelle la vocation maritime de la ville. La partie haute porte les couleurs catalanes.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune du Barcarès », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Le Barcarès et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Le Barcarès et Saint-Laurent-de-la-Salanque », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches du Le Barcarès », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
    10. « Plan séisme » (consulté le ).
    11. Vélittorale (EV8)
    12. Voir le site : http://portbarcares.com/fr/menu/activites/les-pistes-cyclables
    13. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    14. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    15. « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « le « Mas de l'Isle » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le )
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