Place de la République (Limoges)

La place de la République est la plus grande place piétonne de Limoges.

Pour les articles homonymes, voir Place de la République.

Place de la République

Immeubles sur la place
Situation
Coordonnées 45° 49′ 54″ nord, 1° 15′ 37″ est
Pays France
Ville Limoges
Quartier(s) Le Château
Début Rue Fitz-James
Fin Rue Saint-Martial
Morphologie
Type Place piétonne
Longueur 150 m
Largeur 90 m
Superficie 8 900 m2
Histoire
Création années 1960
Géolocalisation sur la carte : Limoges

Situation et accès

La place de la République est avec 9 000 m2, la plus grande place piétonne de Limoges. Elle est située dans le centre-ville, à proximité du carrefour Tourny, de la place Stalingrad, du boulevard Carnot et de la rue Jean Jaurès. Sa superficie et sa proximité avec les boulevards via le carrefour Tourny en fait le lieu habituel de départ pour les grandes manifestations. Elle fut aussi durant un temps le lieu du festival « Lire à Limoges ».

Origine du nom

Elle porte ce nom en l'honneur du républicanisme, idéologie politique et conception de la liberté.

Historique

Anciennement connue sous le nom de « place Royale », cette place centrale de Limoges est le symbole de la rénovation de la ville dans les années 1960, aujourd'hui très contestée, orchestrée sous le mandat de Louis Longequeue qui a permis en outre la construction de l'un des premiers parkings souterrains de limoges avec le parking Roosevelt. Son aspect typique de l'architecture de l'époque et son utilité sont fortement décriés par la population[réf. nécessaire], qui souhaiterait une réhabilitation du lieu, ce qui fut l'une des propositions du programme de l'équipe d'Alain Rodet lors des élections municipales de 2008 et qui est engagé par la majorité d'Émile Roger Lombertie en 2015[1],[2], et dont l'achèvement est programmé pour fin 2020[3].

Depuis 2009, elle accueille en période hivernale une patinoire synthétique.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Parmi les principaux édifices situés sur la place, un Monoprix sur trois niveaux, les Galeries Lafayette, Intersport pour les magasins dont la plupart sont accessibles directement via le parking souterrain situé juste en dessous de la place, une fontaine et un carrousel, le Palace, construit en 1989 avec la bénédiction du Père Cluzeau, curé à Saint-Pierre. La place, construite sur les vestiges de l'ancienne abbaye Saint-Martial, abrite aussi l'entrée de la Crypte Saint-Martial. De nombreuses autres boutiques, ainsi que des bars et un hôtel bordent aussi la place.

Au début du XXe siècle, la place était beaucoup plus animée qu'elle ne l'est aujourd'hui, avec un casino, l'un des premiers cinémas de Limoges, le cinéma Pathé (incendié le à cause d'un court circuit), mais aussi le théâtre Berlioz qui sera de 1840 à 1952 une véritable locomotive pour Limoges[4].

Notes et références

  1. France 3 Limousin - Conseil municipal de Limoges : de gros enjeux, 29 avril 2015. « (...) au cœur des débats, un projet fait consensus : le réaménagement de la place de la République et de ses rues adjacentes. Une enveloppe de douze millions d'euros. Investissement indispensable pour renforcer l'attractivité touristique de Limoges et la dynamique économique du centre ville. Particularité : la ville opte pour le « dialogue compétitif », procédure prévue par le Code des marchés publics lorsque le projet envisagé est complexe. C'est ici le cas puisque le réaménagement nécessite l'intervention d'architectes urbanistes, de paysagistes et d'experts en valorisation du patrimoine. Adopté à l'unanimité, l'opposition à cependant émis des observations sur les vingt-quatre platanes qui seront abattus dans les jours à venir, en marge des fouilles archéologiques qui débutent en juin prochain. »
  2. « Visite virtuelle de la future place de la République », sur 7alimoges.tv, (consulté le )
  3. « La nouvelle place de la République : dossier de concertation », sur placerepublique.limoges.fr (consulté le )
  4. Laurent Bourdelas, Histoire de Limoges, Geste, La Crèche, 2014.
  • Portail de Limoges
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.