Pietro Lorenzetti

Pietro Lorenzetti ou Pietro Laurati[2] (Sienne, vers 1280 - Sienne, 1348) est un peintre siennois du XIV^e siècle qui fut actif à partir de 1305[3].

Biographie

Lorenzetti a été actif entre 1305 et 1345 environ. Il a été influencé par Giovanni Pisano et Giotto et a travaillé aux côtés de Simone Martini à Assise. Avec son frère Ambrogio Lorenzetti (à partir de 1324[3]), il a contribué à introduire le naturalisme dans l'art siennois, quittant les attributs byzantins de cette époque, avec Giotto et leurs suivants Bernardo Daddi et Maso di Banco.

Il est probablement mort de la peste noire avec son frère en 1348[4].

Œuvres

Maestà de Cortone (1315-1320), détrempe sur panneau, musée diocésain de Cortone.
Le polyptyque Tarlati (Vergine col Bambino e i Santi Giovanni Evangelista, Donato, Giovanni Battista e Matteo...) (1320), (sans prédelle) du maître-autel de l'église Santa Maria della Pieve d'Arezzo.
la Madonna di Monticchiello (partie de polyptyque), musée diocésain de Pienza (œuvre d'abord attribuée à son frère puis à un « Maître de Monticchiello »).
Le Polyptyque des Carmes (Pala del Carmine, signée et datée 1329), pinacothèque nationale de Sienne.
Crucifixion entre la Vierge pleurant et saint Jean l'Évangéliste, avec sainte Catherine d'Alexandrie (?), sainte Lucie et deux anges en adoration devant le Rédempteur, vers 1315-1320, tempera et or sur bois, 47 × 45,5 cm, Collection Alana 2012, [5][6].
Nativité de la Vierge (1335-1342), un de ses derniers travaux, conservée au Museo dell'Opera Metropolitana del Duomo de Sienne.
Parmi les fresques de l'église inférieure de la basilique Saint-François d'Assise, on trouve L'Arrivée du Christ à Jérusalem et L'Arrestation du Christ avec un vrai ciel de nuit avec étoiles et La Déposition de la croix[7]. Vierge à l'Enfant avec saint Jean-Baptiste et François dans la chapelle Orsini.
Jésus devant Pilate, peinture sur bois, 38 × 27,5 cm, musées du Vatican, Rome.
Vierge à l'Enfant en majesté, et deux crucifix peints dont un chantourné, musée diocésain, Cortone.
Vierge à l'Enfant trônant parmi les anges (1340 env.), détrempe sur bois, 145 × 122 cm, Musée des Offices, Florence[8].
Retable de la Bienheureuse Humilité (1340 env.), détrempe sur bois, 3 panneaux, 7 médaillons, musée des Offices, Florence.
L'Adoration des mages (1335-1340), Musée du Louvre[9].
Sainte Agathe (1315 env.), Musée de Tessé, Le Mans.

Œuvres de Pietro Lorenzetti
Madonna dei Tramonti (vers 1330), basilique Saint-François d'Assise.
Arrivée du Christ à Jérusalem, basilique Saint-François d'Assise.
Nativité de la Vierge, Sienne, musée de l'Œuvre du Duomo.
Crucifixion, Rome, Pinacothèque vaticane.
La Vierge et l'Enfant avec les Saints et les Anges, Baltimore, Walters Art Museum.
Sainte Catherine d'Alexandrie, New York, Metropolitan Museum of Art.
Crucifixion, New York, Metropolitan Museum of Art.
Maestà, Cortone, musée diocésain.

Notes et références

« Pietro Lorenzetti [Les « Primitifs » italiens (Histoire de l'art) → Les « Primitifs » italiens] » (consulté le 10 août 2013).
Giorgio Vasari le nomme Pietro Laurati et ne mentionne pas qu'il est le frère d'Ambrogio Lorenzetti (Giorgio Vasari (trad. Léopold Leclanché), Vies des peintres, sculpteurs et architectes, Paris, Just Tessier, 1841 (lire sur Wikisource), Pietro Laurati, peintre siennois).
« Carte des influences dans la peinture florentine » in Florence, la ville des fleurs, Les Merveilles de l'Italie, collection Médicis, Fattorusso, 1931, 1939, 1952.
Millard Meiss, La Peinture à Florence et à Sienne après la peste noire (1951), préface de Georges Didi-Huberman, Éd. Hazan, 2013 (ISBN 9782754106405).
Carlo Falciani et Pierre Curie, Collection Alana, 2019, p. 94-95.
Œuvre exposée au musée Jacquemart-André, 2019-2020
Interview de Michel Laclotte, « Sienne à l’origine de la peinture », Connaissance des Arts, n^o 607,‎ juillet-août 2003, p.72 et 73
Augusta Tosone, Galerie des offices, guides officiel toutes les œuvres, Florence, 2001 rééd. 2012, 192 p. (ISBN 978-88-09-77909-9)
Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIX^e siècle, Musée du Louvre Editions, 2005 (ISBN 2-35031-032-9), p.253.

Annexes

Bibliographie

Guide des Musées et de la Cité du Vatican, Edizioni Musei Vaticani, 2005 (ISBN 88-86921-80-2).
Giorgio Vasari, Le Vite, Vol. II, 1568, p. ?.

Liens externes

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[1] « Pietro Lorenzetti [Les « Primitifs » italiens (Histoire de l'art) → Les « Primitifs » italiens] » (consulté le 10 août 2013).

[2] Giorgio Vasari le nomme Pietro Laurati et ne mentionne pas qu'il est le frère d'Ambrogio Lorenzetti (Giorgio Vasari (trad. Léopold Leclanché), Vies des peintres, sculpteurs et architectes, Paris, Just Tessier, 1841 (lire sur Wikisource), Pietro Laurati, peintre siennois).

[Fattorusso-3] « Carte des influences dans la peinture florentine » in Florence, la ville des fleurs, Les Merveilles de l'Italie, collection Médicis, Fattorusso, 1931, 1939, 1952.

[4] Millard Meiss, La Peinture à Florence et à Sienne après la peste noire (1951), préface de Georges Didi-Huberman, Éd. Hazan, 2013 (ISBN 9782754106405).

[Carlo_Falciani_et_Pierre_Curie,_''_Collection_Alana'',_201994-95-5] Carlo Falciani et Pierre Curie, Collection Alana, 2019, p. 94-95.

[6] Œuvre exposée au musée Jacquemart-André, 2019-2020

[7] Interview de Michel Laclotte, « Sienne à l’origine de la peinture », Connaissance des Arts, n^o 607,‎ juillet-août 2003, p.72 et 73

[8] Augusta Tosone, Galerie des offices, guides officiel toutes les œuvres, Florence, 2001 rééd. 2012, 192 p. (ISBN 978-88-09-77909-9)

[9] Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIX^e siècle, Musée du Louvre Editions, 2005 (ISBN 2-35031-032-9), p.253.