Pierrot Rajaonarivelo

Pierrot Jocelyn Rajaonarivelo, né le sur l'île Sainte-Marie (Madagascar), est un homme politique malgache[1].

Biographie

Pierrot Rajaonarivelo en famille.

Suivant les affectations successives de son père, fonctionnaire, il est amené à parcourir de nombreuses provinces de Madagascar au cours de sa jeunesse : ses études primaires sont effectuées dans plusieurs villes et diverses provinces: Moramanga, Andapa, Toamasina et Antananarivo où il effectue ensuite ses études secondaires au Lycée J.J Rabearivelo. Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences expérimentales, il obtient un diplôme de Maîtrise de Droit Public et Sciences Politiques et entre en même temps à l'Ecole nationale d'Administration Malgache[2](ENAM). Il complète son cursus universitaire à l’Université de Paris Sorbonne (DESS Finances publiques) et à l’Institut d’Administration des Entreprises (DESS de Gestion).

Ambassadeur de Madagascar aux États-Unis (remise de la lettre de créance auprès du président Georges Bush Sénior).

En début de carrière dans le secteur privé, il a travaillé avec les paysans, dans le monde de l’entreprise et dans le commerce international, en particulier chez SCOA (Société Commerciale de l’Ouest Africain) et à la BFCE (Banque française du commerce extérieur). Il a aussi été directeur commercial du Groupe SICE (malgache).

En entrant dans l’administration publique, Pierrot Rajaonarivelo est devenu haut fonctionnaire à Madagascar en exerçant de multiples fonctions, comme celle de Directeur Général du Commerce (Ministère du Commerce), avant d’être appelé à de hautes responsabilités diplomatiques, notamment auprès de l'ONU à New York où il a représenté son pays à l'Assemblée générale. Il a été ambassadeur de Madagascar aux États-Unis[3] et représentant de Madagascar auprès de la Banque mondiale,du FMI et du SFI.

vice-Premier Ministre, Pierrot Rajaonarivelo.

Il est vice-Premier Ministre chargé du Budget et de la Décentralisation du Président Didier Ratsiraka[4], une fois le parti AREMA revenu au pouvoir en 1997[5],[6],Pierrot Rajaonarivelo est élu secrétaire national de l’AREMA en .

Étant chargé du ministère du Budget, Pierrot Rajaonarivelo a hérité d’une situation budgétaire délicate[7] du précédent régime, mais le gouvernement auquel il est issu a pu faire retrouver à Madagascar une situation budgétaire plus conforme aux normes internationales de comptabilité publique[8].

Secretaire national de l'AREMA.

Chargé également de la Décentralisation, Pierrot Rajaonarivelo a œuvré pour la mise en place d'une politique de décentralisation consistant à donner une autonomie économique aux provinces si longtemps délaissées au profit du pouvoir central[9].

En , un Groupement pour la défense de l’Autonomie des Provinces (GRAP) s’est formé à l’initiative de divers partis politiques et a élu Pierrot Rajaonarivelo Président. Au sein du GRAP, il a incité l’ensemble de la classe politique à débattre de tous les sujets, et essayer autant que possible de répondre aux aspirations de tous, avant de soumettre ses conclusions au choix souverain du peuple à travers le référendum constitutionnel de 1998. Et celles-ci furent approuvées mais avec un assez fort taux d'abstention [10].

Crise politique de 2002

Le 1er ministre Tantely Andrianarivo, le président Didier Ratsiraka et le vice-1er ministre Pierrot Rajaonarivelo
Campagne présidentielle de 2001: Pierrot Rajaonarivelo, Tantely Andrianarivo et le président Didier Ratsiraka

En tant que secrétaire national de l’AREMA, Pierrot Rajaonarivelo, s’attelle à préparer au sein du parti une relève politique afin de gagner l’élection présidentielle de 2001.

En 1996,Le Président Didier Ratsiraka se serait engagé à n’exercer qu'un mandat[11] et à se retirer de la scène politique. Mais au dernier moment, il renonce à cette promesse, et décide de postuler à sa propre succession[12]. Pierrot Rajaonarivelo décide de soutenir la candidature de Didier Ratsiraka. Ce dernier est devancé au premier tour par le candidat Marc Ravalomanana, lequel déclare l’avoir emporté, provoquant ainsi la crise politique post-électorale la plus sanglante de l'histoire du pays et durant laquelle les forces armées pro-Ratsiraka affrontent les milices et les paramilitaires pro-Ravalomanana[13],[14],[15],[16],[17],[18],[19],[20].

Il crée dans avec l’ancien président Albert Zafy, le Comité pour la Réconciliation Nationale (CRN). Il devient le vice-président,la présidence revenant à Albert Zafy[21], [22].

Cette prise de position « pacifique » a été très mal vue par certains membres de son propre parti[23] car ils accusaient Pierrot Rajaonarivelo de les avoir trahi.

Pierrot Rajaonarivelo consulté par l'Union africaine (UA) pour régler la crise politique de 2002.Ici avec le médiateur de l'UA, l'ivoirien Amara Essy.

Pourtant, Pierrot Rajaonarivelo est resté ferme et, avec le CRN, continua à promouvoir la « réconciliation nationale»[24],[25] dans l'espoir de mettre fin à la crise politique. Comme par exemple, il n'a pas hésité à refuser publiquement de cautionner les velléités « sécessionnistes »[26],[27] des gouverneurs provinciaux de Didier Ratsiraka, déterminés à se démarquer du pouvoir d’Antananarivo tombé dans la main de l’adversaire.

La Communauté internationale l’a sollicité[28] – en tant que responsable du plus grand parti politique du moment – pour qu’il mette fin au conflit armé qui mine la société malgache. En réponse à la demande de la Communauté internationale , Pierrot Rajaonarivelo approuve mais hésite à franchir le pas. Les États-Unis bousculent l'évènement en reconnaissant le « régime » de Marc Ravalomanana malgré la position contraire de l'Union Africaine [29],[30]. Finalement, Pierrot Rajaonarivelo se décide et déclare reconnaître le nouveau pouvoir en dépit de la position de Didier Ratsiraka. La Chine et la France engagent une sortie de crise rapide par la reconnaissance du nouveau régime[31],[32][source insuffisante] avec la garantie d’un arrêt définitif des conflits meurtriers que se livrent les deux camps belligérants.

Pierrot Rajaonarivelo a exhorté ses partisans à opter pour la politique de la « main tendue » envers le nouveau régime. Une consigne suivie par son parti dont la preuve la plus remarquable fut l’élection au sein du Sénat – à majorité AREMA – d’un président issu du parti de M. Ravalomanana, M. Rajemison Rakotomaharo[33].

Exil

Pierrot Rajaonarivelo a accepté (dans une déclaration du [34],[35] d’engager son parti AREMA dans l’élection législative anticipée du [36]  première élection organisée par le nouveau pouvoir  sous certaines conditions [37], dont la garantie d’un scrutin transparent[38] et libre et le bannissement de toute politique d’exclusion et de vengeance. Seulement, le nouveau régime n'a pas tenu compte du calcul politique de l'AREMA présidé par Pierrot Rajaonarivelo [39],[40],[41][source insuffisante]: un « avis de recherche » et un « mandat d’amener » sont émis deux jours après, le , à l’encontre de Pierrot Rajaonarivelo[42],[28].

Se sentant trahi par le nouveau régime, il décide d’initier la création d’une plate-forme appelée « front de refus »[43], en vue de boycotter la législative qui s’annonçait alors exclusive présageant par là des prémices d’une dictature rampante à Madagascar[44],[45],[46].

À la fin de l’année 2002, à la suite de l'arrestation et l'inculpation des membres de l'ancien régime[47],[48],[49] perpétrées par le nouveau pouvoir[50], Pierrot Rajaonarivelo est contraint de s’exiler en France.

Pierrot Rajaonarivelo réagit aux incriminations dont il fait l'objet à Madagascar à travers les médias. Sa femme et ses enfants, restés à Madagascar, affirmaient avoir été harcelés par le nouveau pouvoir[51]. En effet, des fréquentes perquisitions à leur domicile[52],[53] ont été menées par le régime. .

Le « front du refus » dirigé par Pierrot Rajaonarivelo regroupe toutes les entités politiques malgaches qui avaient choisi de boycotter la législative de . Pendant ce temps, à Madagascar, les procès contre Pierrot Rajaonarivelo se multiplient aboutissant à des peines excessives: le condamner plus lourdement en tant que "complice" qu’en tant qu’accusé principal [54].

Le ,il est condamné par contumace, à cinq ans de prison pour « complicité d’usurpation de fonction » par le Tribunal de première instance d’Antananarivo. Une peine réduite à trois ans, au mois d’, par la cour d’appel d’Antananarivo. La peine est ensuite définitivement « cassée » par la Cour suprême, le [55],[56],[57],[58].

À Madagascar, et parallèlement au parti AREMA, d’autres formations politiques se sont créées pour soutenir la cause de Pierrot Rajaonarivelo : Antson’ny Madagasikara, le Collectif des jeunes pro-Pierrot[59]; Solidarité Pierrot Rajaonarivelo[60].

Opposant déclaré au régime de Marc Ravalomanana (comme cela a été publié dans Afrique éducation), Pierrot Rajaonarivelo s’attache alors à construire les possibilités d’une alternance démocratique, et livre sa vision politique lors d’interviews dans de nombreux magazines dont, entre autres, la Revue de l'Océan Indien[61] (ROI), une revue mensuelle malgache, en , ou encore Afrique Education[62] bimensuel international édité à Paris), en .

Anticipant l’élection présidentielle prévue pour l’année 2007, Pierrot Rajaonarivelo commence à préparer son retour au pays,d’autant plus qu’aucune loi ne le lui interdit à cet instant là (c-a-d: d'abord jusqu'à la nouvelle condamnation survenue en et, ensuite, si par opportunisme on se réfère aux décisions de la Haute Cour Constitutionnelle survenues plus tard)[63].

Arrivé à l'aéroport de Saint Denis La Réunion le 6 octobre 2006.

Confronté au problème de date[64] relative au début de sa prise de fonction effective[65],[66],[67] (le ou le )[68],[69] ; cette date devait permettre de fixer celle du scrutin présidentiel suivant, à la fin de son mandat de cinq ans[70]), Marc Ravalomanana décide d'anticiper la date de l'élection présidentielle, initialement prévue en 2007, et décide qu’elle aura lieu en 2006[71]. C’était le seul moyen pour lui d’échapper à l’obligation de s’expliquer clairement sur cette confusion qui pouvait lui être pénalement préjudiciable.

En France, toutes les organisations qui soutiennent Pierrot Rajaonarivelo l’aident alors à se préparer pour l’élection présidentielle de 2006, où il se porte candidat (déclaration officielle en ). Contre toute attente et étrangement, le régime de Marc Ravalomanana à Madagascar décide de nouveau de l’empêcher de participer aux élections[72]. Aussi, le (soit cinq mois après la déclaration de Pierrot Rajaonarivelo à la candidature, et quatre mois avant l’échéance présidentielle), l’exécutif inculpe de nouveau Pierrot Rajaonarivelo pour détournements de fonds publics[73], et la justice malgache lui inflige une lourde condamnation : quinze ans de travaux forcés. Cette condamnation relève, selon ses avocats : « de procédés éhontés » (constitution de dossiers judiciaires montés de toutes pièces contre lui)[74] : Un procès politique[75].

Pierrot Rajaonarivelo bloqué à l'aéroport de la Réunion.
Ticket d'embarquement de Pierrot Rajaonarivelo.
Notam d'interdiction émis par le régime de Madagascar pour empêcher Pierrot Rajaonarivelo de rentrer au pays.
Conférence de presse à l'île Maurice avant de tenter de rejoindre Madagascar le 12 octobre 2006 mais en vain.

Malgré la « nouvelle »(l'ancienne condamnation pour usurpation de fonction étant déjà « cassée » par la Cour suprême[76]) condamnation qui pèse sur lui, Pierrot Rajaonarivelo décide, quand même de rentrer à Madagascar au mois d’[77] pour déposer sa candidature à l’élection présidentielle prévue au mois de décembre de la même année. Pierrot Rajaonarivelo semblerait, par ce geste, mettre au défi le régime de démontrer les prétendues indélicatesses judiciaires que celui-ci lui impute. Pierrot Rajaonarivelo prend l’avion Air Austral de Paris via La Réunion pour se rendre à Madagascar par Toamasina où le parti AREMA tient ces jours-là leur Congrès. Le régime décide de l’empêcher de venir[78] en produisant un NOTAM fermant l'aéroport de Toamasina pour trois mois [79].

Sachant qu’une foule compacte et nombreuse l’attend au pays[80], Pierrot Rajaonarivelo se déplace jusqu’à l’Île Maurice voisine[81] pour tenter une nouvelle fois de prendre un autre vol à destination de Madagascar par, cette fois-ci, Antananarivo dont l'espace aérien n'est pas concerné par la fermeture prévu par le NOTAM en question. De la même façon, le 12, 14 et , il est confronté à un refus d’embarquement de la part de la compagnie aérienne mauricienne[82] qui ne voulait pas prendre un quelconque risque.

En dernier recours, il envoie ses avocats déposer son dossier de candidature auprès de la Haute Cour Constitutionnelle[83] (HCC). Il y joint les preuves de cas de force majeure afin d’attester de sa bonne foi et justifier son absence du territoire malgache. Mais la HCC n’en tient pas compte et disqualifie[84] sa candidature pour « vice de forme[85]. En effet, la HCC n’a pas accepté la légalisation de la signature de Pierrot Rajaonarivelo par le maire et s’en réfère au code électoral qui stipule que c'est au préfet ou au sous-préfet de procéder à cette validation juridique. Au contraire, la HCC, étrangement, confirme et prouve  à travers sa décision no 19-HCC/D3 du arrêtant la liste des candidats à l’élection du président de la République du   que « le sieur Pierrot Rajaonarivelo conserve la plénitude de ses droits civils et politiques »[63]. La Constitution malgache de l’époque précise dans son article 124 que : « les arrêts et décisions de la Haute Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et s’imposent à tous les pouvoirs publics, aux autorités administratives et juridictionnelles. »[86].

Retour au pays - Avril 2009.
Rencontre avec l'ancien président Albert Zafy.

Une fois le régime de Ravalomanana déchu en [87], Pierrot Rajaonarivelo profite de l'opportunité offerte par le nouveau pouvoir pour rejoindre son pays natal en , après sept années d’un exil forcé[88]. Le nouveau régime, tombeur de Marc Ravalomanana, a, quand même, tenté de l’empêcher de rentrer[89] à Madagascar sous prétexte que le moment n’était pas finalement opportun[90].

Rencontre avec les chefs religieux.

Néanmoins, il a déclaré publiquement ses désaccords sur la manière dont la transition allait être conduite[91] : il a mis en avant l’anti-constitutionnalité du changement de pouvoir, et soulève ainsi les risques d’une possible survivance de pratiques pouvant mettre en danger l’ordre constitutionnel et donc républicain. Il appelle en effet, sans succès, à un changement des règles prévues par la Constitution, à savoir un transfert de pouvoir au président du Sénat suivi d’une élection présidentielle anticipée dans les soixante jours.

Mouvement pour la Démocratie à Madagascar

Discours lors de la 1re anniversaire du MDM à l'Hôtel Panorama.

Le , Pierrot Rajaonarivelo invite des nombreux partis et associations politiques, à se joindre à lui pour créer la plate-forme politique dénommée Mouvement pour la Démocratie à Madagascar (MDM)[92],[93].

Cette plate-forme élargie se construit à la fois en dehors des partis collaborant alors au régime de transition, et en dehors des partis classiques se regroupant derrière les anciens présidents Ratsiraka, Zafy et Ravalomanana. Pierrot Rajaonarivelo sillonne ainsi tout le pays[94],[95],[96],[97] regroupant des foules considérables à chacun de ses déplacements.

Le MDM, ayant soumis officiellement une argumentation de fond sur le refus du projet constitutionnel [98], décide d’entrer dans le jeu normal de toute démocratie en appelant les citoyens malgaches à voter NON[99],[100]. Le résultat, bien qu’imparfait, donne le score de 25 % pour le « non »[101].

Lors du premier anniversaire du MDM, le , cette formation politique a montré qu'elle est présente [102] dans les 1 500 communes, les 119 districts et les 22 régions que compte le pays. Par ailleurs, le MDM choisit des positions de fond sur les problématiques de sortie de crise, de rétablissement et de promotion de la démocratie à Madagascar[103].

La Communauté internationale, qui est directement engagée dans la recherche de solutions pour une sortie de crise à Madagascar, en est, elle-même, consciente[104]. Ayant pendant longtemps commis l’erreur d’opter pour une approche en « mouvance » (c'est-à-dire mesurer les forces politiques en présence à travers la personnalité des quatre derniers chefs d’État) dans sa méthode de règlement de la crise malgache, la Communauté internationale a décidé d'opter une nouvelle approche dite « dialogue malgacho-malgache »[105] en y intégrant, alors, d'autres entités politiques qu'elle juge  à tort ou à raison  détenir suffisamment de forces politiques capables d’apporter des solutions pour résoudre la crise dont le MDM [106].

Voulant donner l'impression d'être toujours au-dessus des mêlées politiques[107], Pierrot Rajaonarivelo a quand même usé de tout son poids politique à travers le MDM pour persuader l’autorité de la transition et la Communauté internationale de passer à un acte II de la transition[108], afin de l’écourter au plus vite et de garantir, dans les plus brefs délais, des élections présidentielles[109] et législative propres et transparentes supervisées par la Communauté internationale.

Faisant actuellement partie intégrante des acteurs politiques engagés dans la sortie de crise[110] à Madagascar à travers la feuille de route (Acte 1) initiée et validée par l’équipe de médiation de la SADC parrainée par la Communauté internationale, Pierrot Rajaonarivelo, représentant l’AREMA dont il est toujours légalement le secrétaire national[111], et surtout le MDM dont il est le président national, fait désormais partie des personnalités que l'équipe de la médiation consulte régulièrement dans la conduite de la Transition. Le , lors de la rencontre politique[112], à Ivato, rassemblant différents partis politiques adhérant à la feuille de route, et dirigée par le président de la Transition Andry Rajoelina, Pierrot Rajaonarivelo annonce ainsi publiquement sa candidature à l’élection présidentielle prévue à la fin de cette année 2011[113].

Gouvernement de transition

Soucieux d'obtenir la reconnaissance internationale qui passe par la constitution d'un gouvernement d'union nationale tel que prévu par la feuille de route, le président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina[114] a sollicité Pierrot Rajaonarivelo pour en faire partie. Celui-ci accepte et devient, le , ministre d’État chargé de l’Économie et de l’Industrie[115],[116],[117] et numéro 2 d’un gouvernement d’union nationale, dont l’objectif premier est d’organiser des élections acceptées par tous [106]. Ce gouvernement étant chargé d'assurer les affaires courantes.

La reconduction du général Camille VITAL au poste de premier ministre ne semble, pourtant, pas avoir été appréciée par la communauté internationale[118] qui trouvait en celui-ci un homme proche du président de la HAT, Andry Rajoelina. La communauté internationale, notamment par le biais de l’équipe de la médiation au sein de la SADC, chargée du conflit Malgache, a toujours voulu que le gouvernement d’union nationale censé conduire Madagascar vers le retour à la normalité politique, sera composé de l’ensemble des entités politiques malgaches dont celle de l’ancien président, Marc Ravalomanana, pour que le processus de sortie de crise soit inclusif et neutre, et non unilatéral.

Après une longue tractation afin de réparer l’erreur du , six mois après, soit le [119], l’équipe de la médiation de la SADC a pu réunir les entités politiques malgaches et leur faire adopter et signer un cadre politique dite « Feuille de Route »[120], « Acte 2 » (l'acte 1 étant signé au mois de ) devant désormais régir la période de Transition à travers la mise en place d’un processus politique et électoral « neutre » et « inclusif ». Cette Feuille de Route a défini dix grands partis politiques, appelés « Acteurs Politiques Malgaches » dont le MDM de Pierrot Rajaonarivelo, pour conduire le processus et les exhorte à respecter une clé de répartition équitable des postes dévolus aux institutions de la Transition. Seule la mouvance de l’ancien président Didier Ratsiraka a refusé d’entériner et de signer la Feuille de route.

Pierrot Rajaonarivelo signe la Feuille de Route dite Acte 2, le 16 septembre 2011.

Mis sous pression par la SADC pour la mise en œuvre de la Feuille de Route, le président de la HAT a fini par remplacer le premier Ministre Camille Vital, le par un premier Ministre de consensus, Monsieur Jean Omer Beriziky[121], une personnalité issue de la mouvance de l’opposition Zafy Albert[122].

Pierrot Rajaonarivelo nommé Ministre des Affaires Étrangères le 21 novembre 2011.

Le , le gouvernement d’Union Nationale accepté par tous les Acteurs Politiques Malgaches et ayant eu l’onction officielle de la communauté internationale – par le biais de l’équipe de la médiation de la SADC - a pu être, enfin, institué[123]. Pierrot Rajaonarivelo est reconduit dans le gouvernement mais a quitté le ministère de l’économie et de l’industrie pour hériter le poste stratégique du ministère des Affaires étrangères[124],[125](un ministère régalien ou encore de souveraineté)  mais dont il n’est absolument pas étranger du fait de ses expériences passées dans la diplomatie malgache , qui aura l’ingrate tâche de retrouver la reconnaissance internationale de Madagascar mis au ban de la communauté internationale depuis le coup d’État de [126].

Pierrot Rajaonarivelo reçoit le chef de la délégation de l'Union Européenne, Monsieur Léonidas Tezapsidis.

Depuis la constitution du nouveau gouvernement et la prise en main par Pierrot Rajaonarivelo de la diplomatie malgache qu’il voulait restructurer et dynamiser pour qu’elle soit « au service du développement »[127], Madagascar retrouve petit à petit les concerts des Nations : D’abord par l’accréditation officielle de l’ambassadeur de la Suisse, Monsieur Eric Mayoraz, Ambassadeur de la Confédération suisse à Madagascar[128], et celle du Léonidas Tezapsidis Ambassadeur désigné, chef de la délégation de l’Union Européenne à Madagascar[129] ; ensuite par la SADC et l’Union Africaine où lors de la réunion du CPS (Conseil de Paix et de Sécurité)[130], celles-ci ont, pour la première fois, reconnu l’effort du gouvernement malgache pour sortir de la crise politique qui secoue le pays depuis trois ans, ont lancé un appel pour la levée progressive des sanctions qui frappent Madagascar[131], et ont appelé la communauté internationale à reprendre les projets d’aides financières  suspendues depuis la crise politique  dont bénéficiaient Madagascar afin d’accompagner celui-ci dans le processus de sortie de crise[132], et enfin, par les invitations officielles des autorités malgaches par des pays étrangers[133] et des organismes internationaux qui concrétisent, de et dans le fait, le processus de reconnaissance dite « graduelle »[134] de Madagascar par la communauté internationale qui est en cours.

Notes et références

  1. afdevinfo.com.
  2. l'Ecole nationale d'Administration Malgache.
  3. « May 1995 Diplomatic List: Section1 », sur dosfan.lib.uic.edu.
  4. « DE 1982 A 1997 », sur afriquepluriel.ruwenzori.net.
  5. i.RAndria, « Hevitro, actualités à Madagascar... », sur www.oocities.org.
  6. [PDF] page 2.
  7. « Madagascar victime d'une arnaque à l'humanitaire. 3 millions de dollars du FMI s'évaporent après un passage par le Liechtenstein », Libération.
  8. http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/doc34-08/010029706.pdf.
  9. « Vent d'autonomie sur les provinces malgaches », .
  10. http://www.pnae.mg/ee/ref/txt_nat/constitution_revisee.pdf.
  11. Rakotomanga Mijoro, « Forces armées malgaches face à la crise 2002 », sur Google Books, Harmattan, .
  12. http://www.afrique-express.com/archive/AUSTRALE/madagascar/madagascarpol/239lessixcandidats.htm.
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  16. (Cf.08/07/02).
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  20. http://www.politique-africaine.com/numeros/pdf/086086.pdf.
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  24. (Cf. pages 168-169, livre Madagascar: Le Duel).
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  48. « C.C.ARF », sur razafimahazo.free.fr.
  49. (Cf.Page 6).
  50. « Madagascar ».
  51. (Cf.pages 7 et 8).
  52. http://fr.allafrica.com/stories/200503180087.html.
  53. http://www.malango-actualite.fr/article/madagascar_2eme_perquisition_chez_l_epouse_de_l_ancien_vice_pm_rajaonarivelo-1632.htm.
  54. http://fr.allafrica.com/stories/200308050414.html.
  55. l’« affaire Pierrot Rajaonarivelo »,.
  56. http://www.afrique-express.com/archive/AUSTRALE/madagascar/madagascarpol/286prisonnierspolitiques.htm.
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