Perros-Guirec

Perros-Guirec [pɛʁɔs giʁɛk] est une commune, chef-lieu de canton du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France. Elle se trouve à 78 km de Saint-Brieuc, 175 km de Rennes et 524 km de Paris.

Perros-Guirec

Perros-Guirec - La côte de granit rose et le phare de Ploumanac'h.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Lannion
Intercommunalité Lannion-Trégor Communauté
Maire
Mandat
Erven Léon
2020-2026
Code postal 22700
Code commune 22168
Démographie
Gentilé Perrosien
Population
municipale
7 065 hab. (2018 )
Densité 499 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 51″ nord, 3° 26′ 32″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 96 m
Superficie 14,16 km2
Unité urbaine Lannion
(banlieue)
Aire d'attraction Lannion
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Perros-Guirec
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Perros-Guirec
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Perros-Guirec
Géolocalisation sur la carte : France
Perros-Guirec
Géolocalisation sur la carte : France
Perros-Guirec
Liens
Site web Site officiel de la commune de Perros-Guirec

    Prestigieuse station balnéaire depuis plus d'un siècle, Perros-Guirec est située dans un site naturel protégé, au milieu d'un paysage insolite où la terre et la mer sont parsemées de rochers de granit rose aux formes qui semblent comme découpées par le vent.

    La ville a deux emblèmes : le macareux, petit oiseau marin au bec coloré dont la plus grande colonie en France niche dans les Sept-Îles, et la fleur d'hortensia particulièrement présente dans la ville et les jardins des particuliers.

    Perros-Guirec tire une part importante de ses ressources du tourisme. Durant l'été, la ville prend une autre dimension tant en matière d'animations (sportives, culturelles et économiques) que de population (qui se multiplie par 5 environ). Elle bénéficie d'une réputation de station balnéaire familiale, grâce à ses quelques magnifiques plages de sable fin (Trestraou et Trestrignel) bordées de villas remarquables et à sa côte composée en partie de blocs de granit rose aux formes impressionnantes (la Côte de granit rose).

    La commune est divisée en plusieurs bourgs (regroupements de maisons). En dehors de la ville elle-même, les deux plus importants sont Ploumanac'h[1] et La Clarté[2].

    Géographie

    Perros-Guirec est situé sur l'un des plus beaux sites naturels de France, la célèbre Côte de Granit rose. Le Sentier des douaniers, sur le site protégé des landes de Ploumanac'h, borde la Côte de granit rose, érodée depuis près de 300 millions d'années, qui offre un paysage surnaturel de chaos granitiques aux formes insolites, s'étendant sur près de km.

    La ville comprend trois plages principales. Celle de Trestraou est la plus grande. Il s'agit d'une grande plage de sable fin qui fait face aux Sept-Iles. On y trouve le casino, le Grand Hôtel et le Palais des congrès, où ont souvent lieu des expositions et des concerts de musique de chambre. La plage est entourée de magnifiques villas balnéaires de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, notamment à l'Est de la plage. De l'embarcadère de cette plage, on embarque pour visiter les Sept-Îles qui l'environnent, parmi lesquelles « l'Île aux Oiseaux » (l'Île Rouzic), inhabitée, mais où résident goélands et fous de Bassan. On embarque également pour l'Ile de Bréhat.

    La plage de Trestrignel est un peu plus sauvage. Également de sable fin, elle est de plus faible longueur que Trestraou, plus traditionnelle aussi car moins animée. Elle est comme encaissée au bas d'une côte, bordée de somptueuses villas (dont la villa "Silencio y descanso", construite par les architectes Pierre-Henri Gelis-Didot et Théodore Lambert pour la comédienne Marcelle Josset et achetée en 1908 par le peintre Maurice Denis[3] et flanquée d'une pointe, dite "pointe du Château", un promontoire rocheux du haut duquel on peut profiter d'une vue panoramique sur les îles, notamment sur l'île Tomé (qui ne fait pas partie des Sept-Îles).

    La plage de Saint-Guirec se situe quant à elle dans le bourg de Ploumanac'h, le long du sentier des douaniers ; joyau de la Côte de Granit rose, elle constitue une halte onirique pour tout randonneur l'été. Face à elle, sur la petite île de Costaérès, se dresse le château de Costaérès.

    Le port de la ville est doté d'un bassin à flot et accueille aussi bien les marins pêcheurs que les plaisanciers. Un bassin de rétention d'eau jouxtant le bassin à flot, le Linkin, anciennement bassin de chasse[4], a été transformé en aire d'activités nautiques (scolaire ou touristique, selon la saison).

    Perros-Guirec est également célèbre pour les Sept-Iles, dont l'une, l'Ile aux Moines, peut être visitée.

    Localisation

    Communes limitrophes de Perros-Guirec
    La Manche La Manche La Manche
    Trégastel La Manche
    Pleumeur-Bodou Lannion Louannec
    Saint-Quay-Perros

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 9,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 869 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1947 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records PLOUMANAC'H (22) - alt : 55m, lat : 48°49'30"N, lon : 03°28'18"W
    Records établis sur la période du 01-08-1947 au 04-07-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 5,2 4,9 6,3 7,1 9,6 12 13,9 14,3 13,2 10,8 8 5,9 9,3
    Température moyenne (°C) 7,4 7,3 8,9 9,9 12,4 14,8 16,9 17,3 16 13,4 10,2 8 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 9,6 9,7 11,5 12,7 15,2 17,7 19,8 20,4 18,9 16 12,5 10,2 14,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11
    20.01.1963
    −11
    21.02.1948
    −3,2
    03.03.1965
    0
    12.04.1986
    1,8
    03.05.1967
    6
    02.06.1949
    8,2
    12.07.1972
    7,8
    27.08.1950
    7
    30.09.1974
    1
    30.10.1997
    −2,8
    04.11.1949
    −10
    24.12.1963
    −11
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,8
    24.01.16
    20,6
    23.02.1990
    25
    30.03.21
    26,9
    18.04.18
    30,3
    16.05.02
    32,7
    20.06.1998
    36,2
    19.07.16
    35,6
    29.08.1961
    30,5
    30.09.11
    30,8
    01.10.11
    22
    01.11.15
    18,3
    19.12.15
    36,2
    2016
    Précipitations (mm) 93,3 76,3 65,5 64,9 61,3 45,5 47,4 49,5 55,4 91,5 95,8 109,8 856,2
    Source : « Fiche 22168001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Perros-Guirec est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lannion, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[14] et 46 701 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,2 %), zones agricoles hétérogènes (29,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), forêts (7,5 %), mines, décharges et chantiers (3,5 %), zones humides côtières (2,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la paroisse est attesté sous les formes « Penros » en 1198, 1267, 1453 et 1630, « Penros Quiroc » au XVIe siècle, « Penros Guirec » en 1516, « Perros » en 1592 et « Peros-Quirec » en 1779[24].

    Perros-Guirec est un hagiotoponyme caché.

    Perros est un toponyme breton composé de penn, qui signifie « bout, extrémité »[24] et de roz, « promontoire[25], coteau ». Perros est un toponyme courant en Bretagne ; l'élément penn est devenu « per » sous l'influence du R de « ros »[24].

    Guirec est l'anthroponyme issu du saint fondateur du lieu, saint Guirec, également patron de Locquirec[26], commune finistérienne située à une trentaine de kilomètres de Perros-Guirec.

    En breton moderne, le nom de la commune est Perroz-Gireg[24]. La prononciation bretonne est assez identique à celle du français, mais avec le « o » et le « i » bien plus accentués (API [pɛˈroːz ˈgiːrɛk])[27]. Localement, on ne parle que de Perroz.

    Perros-Guirec est une des villes bretonnes, avec Penvénan (Perwenan) et Perret (Penred), n'ayant pas repris son ancien nom breton Penros sur les panneaux de signalisation en breton mais à avoir créé une forme bretonne Perroz-Gireg non utilisée aujourd'hui par la population bretonnante. Il est vrai aussi que Penros n'est pas utilisé depuis 4 siècles.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le port de Ploumanac'h a favorisé dès l'Antiquité les échanges commerciaux avec la Grande-Bretagne et le continent.

    Moyen Âge

    L'évangélisateur Saint Guirec, venu du Pays de Galles au VIIe siècle, a lui donné son nom à la ville. L'oratoire qui lui est consacré et la chapelle perpétuent son souvenir. Perros-Guirec fait partie du Trégor, mais jusqu'à la Révolution française la paroisse de Perros-Guirec, enclavée dans l'évêché de Tréguier faisait partie du doyenné de Lannion relevant de l'évêché de Dol et connue sous le vocable de Jacques le Mineur (voir l'église Saint-Jacques, principale église de la ville).

    Le XIXe siècle

    En 1856 on recense à Perros-Guirec 346 maisons couvertes de chaume et 193 de tuiles (provenant principalement de Bridgwater) ou d'ardoises.[28]

    Voitures et wagons en gare de Perros-Guirec.

    La station balnéaire de Perros-Guirec connaît déjà un essor certain dès le XIXe siècle avec la vogue des bains de mer. En 1881, la côte est rapprochée de Paris grâce à l'extension du réseau ferré. Dès lors, Perros-Guirec va devenir un lieu de villégiature privilégié de familles parisiennes aisées et d'écrivains et de peintres renommés[29].

    L'ingénieur polonais Bruno Abakanowicz construit en 1895 un château sur l'île de Costaérès ; plusieurs écrivains polonais y ont séjourné, notamment Henryk Sienkiewicz, l'auteur du fameux roman Quo Vadis ? qu'il écrivit dans ce qui est davantage une grande villa balnéaire de style médiéval.

    Dès 1896 Perros-Guirec fait pression pour empêcher une desserte ferroviaire de Trégastel, Pleumeur-Bodou et Trébeurden par crainte de promouvoir des stations balnéaires concurrentes[30].

    La Belle Époque

    L'essor de la station s'accélère avec l'ouverture de la ligne Lannion-Perros, déclarée d’intérêt public en 1900, et ouverte aux voyageurs le 11 août 1906, encourageant l'arrivée d’une clientèle parisienne fortunée. C'est à cette époque que sont construites les remarquables villas de front de mer et des hôtels tels que le grand hôtel de Trestraou. Entre le et le , la ville est desservie par le train à voie métrique des Chemins de fer des Côtes-du-Nord, de la ligne de Lannion à Perros-Guirec. Cette ligne rejoignait la ligne Tréguier - Perros-Guirec à la gare de « Petit Camp »[31]. Dans Perros, la gare était située au niveau du port du Linkin. La station est alors fréquentée par des notables parisiens et bretons, ainsi que par des artistes et écrivains.

    « À Perros, courant juillet [1914], on rencontre la famille de l'aviateur Bonnier[32]; M. Delannay[33], préfet de la Seine ; M. Viviani , président du conseil, y a retenu des chambres, et M. Millerand, homme politique en vue, avec une suite nombreuse, occupe l'une des plus belles villas du Trestraou »[34].

    Parmi les nombreuses personnalités qui ont villégiaturé à Perros-Guirec, on peut également citer Gustave Eiffel, qui y fait construire une superbe villa en 1903, ou encore le peintre Maurice Denis, qui rachète une villa sur la plage de Trestrignel à une actrice parisienne, Marcelle Josset (Mademoiselle Laure).

    Perros-Guirec est connue pour abriter de splendides demeures offrant des vues à couper le souffle sur la mer et les Sept-Iles. Parmi les plus belles, on peut citer Park ar Lann, Castel ar Mor, Kerdu, Ker an Gwell, Ker Dor, Park an Izel et beaucoup d'autres[35].

    Le monument aux Morts

    Le monument aux Morts porte les noms de 234 soldats morts pour la Patrie[36] :

    • 144 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
    • 81 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
    • 3 sont morts durant la Guerre d'Algérie.
    • 6 sont morts durant la Guerre d'Indochine.

    La Première Guerre mondiale

    Le Monument aux Morts fait état de 144 soldats Morts pour la France. Parmi ces braves, 17 ont péri en mer.[37]

    La Deuxième Guerre mondiale

    Georges Tilly, originaire de Perros-Guirec, membre du Bezenn Perrot, infiltra un groupe de maquisards qu'il dénonça ensuite : trois d'entre eux dont Joseph Le Botlan, qui tenait une auberge à Pont-du-Logeo en Séglien[38], assassiné en juillet 1944 dans la forêt de L'Hermitage-Lorge[39], et Joachim Gueveneu, lequel mourut en déportation[40]. Georges Tilly fut condamné à mort et exécuté lors de la Libération[41].

    Politique et administration

    L'hôtel de ville de Perros-Guirec[42].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Lannion du département des Côtes-d'Armor.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Perros-Guirec[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Perros-Guirec

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription des Côtes-du-Nord.

    Intercommunalité

    Perros-Guirec, qui s'y était longtemps refusé[44], est membre depuis le de la communauté d'agglomération dénommée Lannion-Trégor Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans les Côtes-d'Armor, la liste DVD menée par le maire sortant Erven Léon remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 1 931 voix (45,49 %, 22 conseillers municipaux et 4 conseillers communautaires élus), devançant la liste menée par Pierrick Rousselot  maire sortant de la commune voisine de Saint-Quay-Perros  (DVG-LREM, 1 765 voix, 41,59 %, 6 conseillers municipaux et un conseiller communautaire élus) et celle de Sylvie Bourbigot (EÉLV-PS-PCF-UDB, 548 voix, 12,91 %, 1 conseiller municipal élu), lors d'un scrutin marqué par 39,29 % d'abstention[45].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[46]
    Période Identité Étiquette Qualité
    30 septembre 1944 31 octobre 1947 Julien Laforest SFIO  
    31 octobre 1947 27 février 1961 Yves Le Jannou    
    27 février 1961 20 mars 1981 Yves Le Paranthoën Centriste Démissionnaire
    20 mars 1981 03 septembre 2013[47] Yvon Bonnot[48],[49] UDF puis SE Chef d'entreprise
    Député des Côtes-d'Armor (1993 → 1997)
    Vice-président du Conseil régional de Bretagne (1986 → 2004)
    Président de l'association nationale des élus du littoral
    Démissionnaire
    03 septembre 2013[50] 5 avril 2014 Gilles Déclochez DVD  
    5 avril 2014 En cours Erven Léon[51] DVD Dirigeant d'entreprise
    Conseiller départemental de Perros-Guirrec (2015 → )
    Vice-président du conseil départemental des Côtes-d'Armor (2015 → )
    Vice-président de la CA Lannion-Trégor Communauté (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[52]

    Jumelages

    La ville de Perros-Guirec est jumelée avec 6 villes :

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].

    En 2018, la commune comptait 7 065 habitants[Note 5], en diminution de 3,38 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,42 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7381 4771 7831 9682 2512 3662 3682 5552 605
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6352 7652 8002 7612 7782 9202 7132 6142 809
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9913 3953 4883 6334 0784 4324 6055 8125 231
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    6 0206 8667 7737 4967 4977 6147 3697 3337 297
    2013 2018 - - - - - - -
    7 3127 065-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Perros-Guirec[Note 6],[57].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Perros-Guirec s'établit à 16 611 000  en dépenses et 19 106 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 13 487 000  de charges (1 726  par habitant) pour 15 581 000  de produits (1 994  par habitant), soit un solde de 2 094 000  (268  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 8] pour une valeur totale de 7 359 000  (55 %), soit 942  par habitant, ratio supérieur de 39 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (680  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 898  par habitant en 2010 et un maximum de 947  par habitant en 2012 ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 9] pour une somme de 6 904 000  (44 %), soit 884  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 754  à 884  par habitant.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Perros-Guirec[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 10] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 11] pour une valeur totale de 2 276 000  (73 %), soit 291  par habitant, ratio inférieur de 43 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (507  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 125  par habitant en 2012 et un maximum de 381  par habitant en 2009 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 12] pour une valeur de 812 000  (26 %), soit 104  par habitant, ratio supérieur de 44 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (72  par habitant).

    Les ressources en investissement de Perros-Guirec se répartissent principalement en[A2 4] :

    • subventions reçues pour un montant de 764 000  (22 %), soit 98  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 15  par habitant en 2012 et un maximum de 98  par habitant en 2013 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour 125 000  (4 %), soit 16  par habitant, ratio inférieur de 73 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (59  par habitant).

    L'endettement de Perros-Guirec au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 13], l'annuité de la dette[Note 14] et sa capacité de désendettement[Note 15] :

    • l'encours de la dette pour 13 202 000 , soit 1 690  par habitant, ratio supérieur de 86 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (909  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio diminue de façon continue de 1 941  à 1 690  par habitant[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour une somme de 1 470 000 , soit 188  par habitant, ratio supérieur de 79 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (105  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 188  par habitant en 2013 et un maximum de 223  par habitant en 2011[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 2 701 000 , soit 346  par habitant, ratio supérieur de 22 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (284  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de 261  à 346  par habitant[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 4 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 3 années en 2002 et un maximum d'environ 13 années en 2007.Langue bretonne

    À la rentrée 2017, 18 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 4,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[58].

    L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 4 février 2016.

    Secteur privé

    • Carrière de granit rose à La Clarté.
    • Tourisme, nautisme.
    • Centre de thalassothérapie à proximité de la grande plage de Trestraou.

    La ville profite aussi de sa proximité avec le pôle économique et universitaire de Lannion.

    Dans les années 1980, les télécommunications avec le centre de télécommunication par satellite de Pleumeur-Bodou situé près de Perros-Guirec ont également influencé la réputation du Trégor.

    Les carrières de granite rose et le bourg de La Clarté.


    Culture locale et patrimoine

    La commune héberge le cercle celtique ar Skewell (du nom d'un bloc rocheux remarquable entre Perros et Ploumanac'h) et un bagad, le bagad Sonerien Bro Dreger (en français : les sonneurs du Trégor).

    Début août chaque année, avait lieu le « festival des Hortensias », avec défilé des groupes et cercles invités, un concert d'un musicien ou d'un groupe connu (Dan Ar Braz, Alan Stivell, Tri Yann, Soldat Louis, Hugues Aufray, etc.) et un fest-noz. Le festival se tenait sur plusieurs scènes simultanément. L'ambiance était plutôt à la musique traditionnelle bretonne, mais on trouvait aussi des groupes plus « électriques » et systématiquement une délégation folklorique d'une nation étrangère. Depuis 2015, cet événement est devenu « Les hortensias en fête ».

    En avril, la commune accueille aussi un festival de bandes dessinées.

    Sports

    Le Rugby Club Perrosien joue en 3e/4e Série.

    La ville héberge un club de tennis de table (« 7 Îles Tennis de table ») dont les premières équipes évoluent en championnat national.

    La ville est régulièrement le point de départ ou une étape de la course au large en solitaire du Figaro. Elle l'a été en juillet 2011, pour la 17e fois.

    C'est à Perros-Guirec qu'est basé le seul club de surf des Côtes-d'Armor, le Seven Islands Surf Club. Le club a une vocation pédagogique (initiation) mais aussi de compétition puisqu'il compte des champions de Bretagne et des compétiteurs en longboard de niveau national et international. Le champion de France Open longboard 2008 est Perrosien en la personne d'Alexy Deniel. La pratique se fait sur la grande plage de Trestraou essentiellement de septembre à mai quand les dépressions s'enroulent sur la pointe Bretagne.

    En 2010, Alexis Deniel devient champion de France de longboard pour la seconde fois[59].

    Au niveau du football, la ville est en entente avec la commune de Louannec. Les seniors évoluent en promotion d'honneur, les moins de 18 ans évoluent également au niveau régional, en Promotion d'Honneur.

    En , la ville accueille la quatrième étape et finale de la coupe de France FFVL de kitesurf speedcrossing sur la plage de Trestraou.

    Le dimanche , la ville accueille le départ de la 2e étape du Tour de France 2021 entre Perros-Guirec et Mûr-de-Bretagne - Guerlédan.

    Média

    Une radio FM est basée à Perros-Guirec, Station Millénium qui diffuse sur 102,5 MHz dans un rayon de 40 km[60].

    Musées

    • Musée de l'histoire et des traditions de Basse-Bretagne (musée de cire) : ancienne capitainerie du Port à Perros-Guirec, c'est en 1989, que ce musée a été inauguré par Pierre-Jakez Hélias (célèbre écrivain breton, auteur du Cheval d'Orgueil).
    De Perros-Guirec à Lannion en passant par Tréguier, Moncontour, Morlaix, etc., de grands personnages et des événements marquants sont présentés et commentés dans les dix salles sur deux étages, au milieu des décors de Jean-Marie Le Prieur et des fresques de Véronique Chanteau.

    Langue et culture bretonnes

    Le Bagad Sonerien Bro Dreger évolue entre la première et la seconde catégorie du championnat national des bagadoù.

    Le Bagad Sonerien Bro Dreger évolue entre la première et la seconde catégorie du championnat national des bagadoù.

    À la rentrée 2017, 18 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 4,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire).

    L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 4 février 2016.

    Lieux et monuments

    Bâtiments et lieux publics remarquables

    • La maison de Maurice Denis, peintre nabi et impressionniste au-dessus de la plage de Trestrignel. Construite en 1894 suivant les plans des architectes parisiens Pierre-Henri Gélis-Didot et Théodore Lambert. Le nom de la villa "Silencio"[61] est une allusion aux origines espagnoles de la comédienne qui la fit construire, Marcelle Josset. C'est en 1908 que le peintre Maurice Denis en fit l'acquisition. Pendant la seconde Guerre mondiale la maison est occupée par les Allemands qui la détériorent partiellement[62].
    • Le Grand Hôtel, à Trestraou[63], d'architecture Art déco typique du style balnéaire des années 1920, actuellement en cours de rénovation complète.
    • Nombreuses villas remarquables construites à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, d'inspirations architecturales variées, incluant souvent des éléments en granit rose extraits des carrières de Ploumanac'h, et des éléments de fantaisie tels que des détails art déco, des colombages dans le style anglo-normand, des tourelles, des bow-windows, etc.
    • Sémaphore de La Clarté : il surveille toute la navigation depuis l'île de Batz jusqu'à l'île-de-Bréhat 24 h/24. On peut le visiter seulement lors des journées du patrimoine en septembre.
    Moulin de la Lande du Crach
    • Moulin de la Lande du Crac'h[64] :
    Ce moulin à vent[65], datant de 1727[66], est situé à La Clarté, il est construit en moellons de granite rose, la charpente recouverte d'ardoise, s'oriente en fonction du vent.
    Il est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1983 et a été restauré en 1986 grâce à des fonds privés, mais la machinerie intérieure n'existe plus.
    Il est propriété de la commune mais ne se visite pas.
    • Parc municipal de Ploumanac'h[67].
    • Parc des sculptures Christian Gad et Daniel Chhe :
    Situé entre la Clarté et Ploumanac'h (à l'entrée de cette dernière), ce parc contient de nombreuses sculptures en granit, dont celles de Pierre Székely qui a fait de nombreux séjours à Perros-Guirrec dans les années 1980-90 pour tailler le granite rose[68].
    À la suite de l'initiative, en 1993, de Paul Hignard carrier et maire de Lanhélin, Perros-Guirec accueille en 1998 le quatrième symposium international de sculptures monumentales sur granit breton. Le parc se transforme alors en chantier à ciel ouvert. En 2007 un nouveau symposium sera organisé sur le site.
    Réaménagé en 2016 le parc est désormais consacré à 18 sculptures monumentales de granite :
    La vie au Soleil, d'Hervé Quéré; La colline et la Crique, de Tatsumi Sakaï; Dahed, de Patrice Le Guen; Menhir II, de Marc Simon; L'Arkou, de François Breton; Distant view, de Tatsumi Sakaï; Le scumpteur et sa création, de Shelomo Selingeer; Le coupe (Hearoma Nui en maori), de Renate Verbrugge; DEclosion, de Seenu; Le repos du tailleur, de Patrice Le Guen; Nu primitif, de Pierre Székely; Femme fleur, de Wattel; Mère àl'e fant, de François Breton; Anishnabe, de Biscornet; Le passage de Jean-Yves Ménez; L'homme de granit, de Pierre Székely; Le fauteuil, de David Puech; La fragilité du dialogue, de l'infini à Rouzic, de Viorel Enache;

    Bâtiments religieux

    Notre-Dame de La Clarté.
    Maurice Denis : Le pèlerinage à Notre-Dame-de-la-Clarté.
    • Église Saint-Jacques, classée au titre des monuments historiques[69]. L'église a été dédiée à saint Jacques[70] car la ville était un lieu de passage pour la route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, pour des pèlerins en provenance de Grande-Bretagne ; on trouve d'ailleurs quelques coquilles Saint-Jacques gravées aux frontispices des portes. Le pardon de Saint-Jacques est célébré le dernier dimanche de juillet. L'orgue est de Yves Fossaert[71].
    • Chapelle Notre-Dame de La Clarté (Itron Varia ar Sklaerder en breton)[72], classée au titre des Monuments historiques[73]. Cette chapelle a été construite en 1445 à la suite d'un vœu fait par le marquis de Barac'h qui fut sauvé d'un naufrage. Sur le tertre attenant à cette chapelle, on célèbre chaque année une grand'messe en l'honneur de Notre-Dame-de-la-Clarté le 15 août. Ce pardon est présidé par l'évêque du diocèse de Saint-Brieuc ou par d'autres évêques invités.
    Le Grand pardon de Notre-Dame-de-la-Clarté attire chaque année plusieurs milliers de personnes.
    • Chapelle Saint-Joseph, ou chapelle de la Rade. De construction récente (1960), elle est située dans le quartier de la Rade, à quelques centaines de mètres du port, posée sous le bois d'Amour.
    • Chapelle de Kernivinen, dédiée à Notre-Dame-de-Pitié fut édifiée sur l'emplacement d'une autre chapelle dédiée à saint Marc. On célèbre chaque année un pardon le deuxième dimanche après Pâques.
    • Chapelle Saint-Guirec de Ploumanac'h. On y célèbre un pardon le mercredi soir avant le jeudi de l'Ascension. Cette messe en l'honneur de saint Guirec est suivie de la procession à l'oratoire sur la plage dont la tradition rapporte que c'est de cet endroit qu'il est arrivé pour évangéliser la région. Ce pardon est aujourd'hui remis en valeur par l'association de Ploumanac'h et attire plus d'une centaine de personnes.
      • Calvaire, à Ploumanac'h, dans l'enclos de la chapelle Saint-Guirec[74].
    • Le temple protestant de Perros-Guirec, parfois appelé « temple de méthodistes » en raison de son histoire liée à l'Église méthodiste[75].
    • Oratoire de Saint-Guirec, sur la plage du même nom à Ploumanac'h, est classé au titre des Monuments historiques[76]. Cet oratoire, accessible uniquement à marée basse, protège une statue du saint. Une coutume ancestrale consiste pour les jeunes filles à piquer une épingle dans le nez de la statue ; l'épingle qui tient est un bon présage de mariage[77]. Cette coutume a mis à mal le nez de la statue originale en bois ; la statue actuelle est en granite, mais son nez a beaucoup souffert, moins à cause des jeunes filles que des touristes qui « perpétuent » la tradition.
    • Croix du 18e siècle, située sur la hauteur dominant la plage de Trestaou[78].
    • Monuments commémoratifs[79],[80].

    Autres monuments

    • Château de Costaérès, gros manoir sur une île privée (sur la commune de Trégastel), accessible à très grandes marées basses et sur laquelle Henryk Sienkiewicz aurait écrit la version française de son livre « Quo vadis ? ». L'île est aujourd'hui propriété du comédien allemand Dieter Hallervorden ;
    • Dolmen à galerie, dans la partie Sud-Ouest de l'île de Bono[81] ;
    • Le Sentier des douaniers[82] : chemin côtier entre le Ranolien et le port de Ploumanac'h, réservé aux piétons, permettant de faire une promenade en bord de mer au milieu des amas chaotiques, masses de rochers de granite rose dont certains ont des formes évocatrices : la Bouteille renversée, le Dé (sur la commune de Trégastel), le Chapeau de Napoléon (cité par Charles de Gaulle lors d'une diffusion de La France aux Français), le lapin, le château du Diable etc. On y voit le phare de Mean Ruz, reconstruit entièrement en granit rose après sa destruction durant la Seconde Guerre mondiale ;
    • Phare des Triagoz (Établissement de signalisation maritime[83] ;
    • Le monument dit La Roche des Martyrs, ou La Roche des Poètes, ou Le Rocher du Dante, ou La Roche des Soupirs[84] ;
    Landes et rochers de Ploumanac’h - Anse de Pors Kamor - abri de la vedette de sauvetage de la SNSM ; au fond, Les Sept-Îles.
    • L'anse de Pors Kamor (photo ci-dessus) ; l'abri et le bateau de la SNSM Président Toutain (SNS 098) ;
    • Le port naturel de Ploumanac'h, un des plus protégés de la côte nord de Bretagne. Deux moulins à marée (un moulin à glace et un moulin à blé) séparent le port de la vallée des Traouïero ;
    • La vallée des Traouïero, double vallée encaissée (le grand et le petit Traouïero) débouchant dans le port de Ploumanac'h et qui, dit-on, était si inaccessible qu'elle a servi de refuge à des brigands ;
    • Les plages : Trestraou, Trestrignel et Saint-Guirec ; la Bastille ;
    • Le port de Perros-Guirec, à la Rade (partie basse de la ville de Perros) ;
    • Les Sept-Îles, archipel de petites îles au large de Perros, la plus importante est l'île aux Moines avec son phare[85] et son fort[86] ; l'île Riouzig (Rouzic) est une des plus grandes réserves ornithologiques de France d'oiseaux de mer (Réserve naturelle des Sept-Îles) ;
    • Les carrières de granite rose, près du petit bourg de La Clarté, d'où sont extraits les blocs de granit de couleur si particulière.
    • Le bourg de Ploumanac'h, où se trouve l'anse de Saint-Guirec, a été élu "Village préféré des Français" en 2015. Une plaque commémore l'événement sur la plage de Saint-Guirec.
    • Le lavoir de Mez Gouez[87].

    Personnalités liées à la commune

    Nées sur le territoire de la commune

    • Pierre Guéguen (1889-1965), poète, écrivain et critique d'art.
    • Olivier de Rohan-Chabot (°1941), mécène.
    • Jacques Connan, (1910-2003) écrivain de langue bretonne
    • Fañch Danno, (1899-2003), musicien et écrivain de langue bretonne, instituteur.

    Ont vécu sur la commune

    • Danielle Le Bricquir (1941-), peintre, sculptrice et illustratrice.
    • Les auteurs de bande dessinée Laurent Vicomte et Régis Loisel ont vécu plusieurs années à Perros-Guirec. En compagnie du dessinateur Jean-Charles Kraehn, lui aussi Perrosien, ils ont fondé en 1994 le festival de la bande dessinée qui a lieu tous les ans au mois d'avril.
    • Thomas Mionet (1996-), multi-champion régional de badminton a grandi à Perros-Guirec, où il y a appris sa fameuse technique de la "canette".

    Décédées sur la commune

    Tableaux représentant Perros-Guirec


    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé d'or et d'azur, au chef d'azur chargé de trois coquilles Saint Jacques d'or.


    Statue de saint Guirec, qui donna son nom à la commune.


    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    6. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Perros-Guirec. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    7. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    8. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    9. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    10. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    11. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    12. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    13. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    14. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    15. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Perros-Guirec.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Références

    1. « écart de Ploumanac'h », notice no IA22000365, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. « Ecart de la Clarté », notice no IA22000364, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    3. http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/maison-de-villegiature-dite-silencio-y-descanso-26-rue-maurice-denis-trestrignel-perros-guirec/9d4d1631-4156-4856-acbd-3dc28fa1a89e
    4. Bassin en amont du port, dont le lâcher d'eau permettait de chasser le sable s'entassant dans le fond du port
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Lannion », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    20. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Base de données KerOfis de l'Office public de la langue bretonne (consulté le ).
    25. Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne : plus de 1200 noms expliqués, Paris, Christine Bonneton Éditeur, , 231 p. (ISBN 2-86253-283-5), p. 116.
    26. Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne : plus de 1200 noms expliqués, Paris, Christine Bonneton Éditeur, , 231 p. (ISBN 2-86253-283-5), p. 116-118.
    27. Francis Favereau, Dictionnaire du breton contemporain p. 585.
    28. Erwan Chartier-Le Floch, "Des toits en tuile dans le Trégor", journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 13 décembre 2020.
    29. Elisabeth Justome, « L’influence des réseaux dans la naissance et l’évolution des stations de villégiature : l’exemple de la Côte de Granit rose (Côtes-d’Armor) », In Situ. Revue des patrimoines, no 6, (ISSN 1630-7305, DOI 10.4000/insitu.2507, lire en ligne, consulté le ).
    30. E. Mazé, "Trégastel. Le passé retrouvé", Les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc, 1994
    31. Laurent Goulhen, « Lannion la ville aux trois gares », Revue d'histoire du Musée du Petit Train des Côtes-du-Nord, no 17, avril 2000, p. 14-22
    32. Marc Bonnier, aviateur, décédé en 1916.
    33. Marcel Delannay, alors préfet de la Seine.
    34. Extrait d'un journal local cité par Roger Laouénan, "Le temps de la moisson", éditions France Empire, 1980.
    35. « Les maisons sur la Côte de Granit Rose (Perros-Guirec) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.bzh (consulté le ).
    36. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
    37. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=22168&pays=France&dpt=22&idsource=13635&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0
    38. http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Ploeuc-sur-Lie/Hermitage-Lorge%20Joseph%20Le%20Botlan/2.html
    39. Kristian Hamon, "Le Bezenn Perrot", édition Yoran Embanner, 2004.
    40. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=56242&pays=France&dpt=56&idsource=3973&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0
    41. Joseph Oliviero, Christioazn Perron et Yanick Perron, "Résistances et maquis en centre Bretagne", Liv'éditions, 1997, (ISBN 2-910781-56-9).
    42. « hôtel de ville », notice no IA22000304, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    44. Jean-Luc Le Roux, « Municipales. Yvon Bonnot dit toujours « non » à l’Agglo », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ) « Perros n’a pas besoin de la communauté d’agglomération ». Cinq ans après son « non », Yvon Bonnot n’a pas trouvé de raison de changer d’avis (...) « C’est l’agglo qui a besoin de nous. » Selon Yvon Bonnot, « ce n’est pas Perros-Guirec qui a besoin de la communauté d’agglomération. C’est l’agglo qui fait le forcing pour que nous venions », avec 410.000 € annuels à la clé. « Mais ils n’ont rien à nous proposer. Tous les équipements vont à Lannion. J’avais proposé que la piscine soit à Saint-Quay, accessible pour les écoles et pour les touristes », rappelle Yvon Bonnot. ».
    45. « Perros-Guirec. Erven Léon conserve la mairie : Erven Léon, maire sortant de Perros-Guirec emporte les élections municipales avec 45,50 % des voix, devant Pierrick Rousselot (41,59 %) et Sylvie Bourbigot (12,91 %) », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
    46. « Les maires de Perros-Guirec », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    47. « Démission du maire Yvon Bonnot : l’intégralité de son discours : Le maire Yvon Bonnot a un peu surpris son monde hier soir au conseil en lisant la déclaration suivante. Elle met fin à son 5e mandat de maire à Perros-Guirec. », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
    48. Réélu pour le mandat 2008-0014 : Municipales. Yvon Bonnot haut la main : Dimanche prochain, Yvon Bonnot sera élu pour son cinquième mandat de maire. Sa liste a obtenu hier près de 60 %. La gauche gagne tout de même un siège, dans une campagne marquée d'animosité, Le Télégramme, 10 mars 2008
    49. Loïc Beauverger, « Perros-Guirec. Yvon Bonnot, ancien maire, s’est éteint à l’âge de 82 ans : Maire de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) de 1981 à 2013, Yvon Bonnot est mort dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 septembre. Ses obsèques seront célébrées, vendredi 27 septembre, à l’église Saint-Jacques. », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
    50. « Perros-Guirec. Gilles Déclochez est élu maire », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ) « Gilles Déclochez a été élu, ce mardi soir, maire de Perros-Guirec. Le candidat de la majorité, adoubé par Yvon Bonnot, le maire démissionnaire, a recueilli 18 voix sur 29 votants ».
    51. « Erven Léon. Il démissionne... avant d'être démis : Erven Léon démissionne de son poste de premier adjoint. En disgrâce depuis plus d'un an, l'ancien-dauphin d'Yvon Bonnot n'attendra pas d'être démis lundi par le conseil, qui ne statuera que sur le cas de Jacques Binet », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ) « Voilà déjà plus d'un an que l'ancien-dauphin d'Yvon Bonnot est en disgrâce. Au printemps 2012, le maire lui a subitement retiré ses délégations, sur fond de désaccord majeur sur l'avenir du casino ».
    52. « Perros-Guirec. Erven Léon entame son second mandat de maire : Samedi 4 juillet 2020, le conseil municipal de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) a reconduit le maire sortant, Erven Léon et élu ses adjoints », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
    53. (fr)Association Française du Conseil des Communes et Régions d'Europe, « Annuaire des villes jumelées », sur www.afccre.org (consulté le ).
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    63. « hôtel de voyageurs dit Hôtel de la Plage, puis Grand Hôtel de la Plage, puis Grand Hôtel de Trestraou et de la Plage », notice no IA22000329, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    65. Le moulin de la Lande du Crac'h sur le site de la Fédération française des associations de sauvegarde des moulins
    66. Moulin de la lande du Crac'h
    67. « parc municipal de Ploumanac'h », notice no IA22000345, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. Biographie de Pierre Székely
    69. Notice no PA00089383, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. Église St Jacques
    71. Orgue Yves Fossaert de l’Église Saint-Jacques
    72. La chapelle Notre-Dame de la Clarté (extérieur)
    73. Notice no PA00089380, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    74. « Calvaire, à Ploumanac'h, dans l'enclos de la chapelle Saint-Guirec », notice no PA00089379, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    75. « temple de méthodistes », notice no IA22000306, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    76. Notice no PA00089386, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    77. Oratoire Saint Guirec
    78. « Croix du 18e siècle, située sur la hauteur dominant la plage de Trestaou », notice no PA00089381, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    79. Monument aux Morts près de l'église Saint-Jacques, Plaque commémorative chapelle Saint-Guirec, Monument commémoratif de la Résistance, Plaque Commémorative canotiers de sauvetage, Plaque commémorative, Carré militaire
    80. Lieux de mémoire
    81. « Dolmen à galerie, dans la partie Sud-Ouest de l'île de Bono », notice no PA00089382, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    82. « sentier des douaniers », notice no IA22000346, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    83. « Phare des Triagoz (Etablissement de signalisation maritime) », notice no IA22001258, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    84. « monument dit La Roche des Martyrs, ou La Roche des Poètes, ou Le Rocher du Dante, ou La Roche des Soupirs », notice no IA22000322, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    85. « Phare des Sept-Iles (Etablissement de signalisation maritime n° 588/000) », notice no IA22001257, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    86. « Fort de l'île aux Moines, dans l'archipel des Sept-Iles », notice no PA00089384, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    87. Lavoir de Mez Gouez
    88. Thierry Le Luron remporte son premier concours d'artistes amateurs à Perros Guirec, dont son père est originaire, en août 1968

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

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