Paul Lederman

Paul Lederman est un producteur de spectacles français, né le à Tanger au Maroc. Il a notamment géré ou lancé les carrières de Claude François, Michel Polnareff, Mike Brant, Thierry Le Luron, Coluche et les Inconnus.

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Biographie

Né le à Tanger au Maroc de Raphaël Lederman, industriel, et Rachel Languewitz[1], juifs polonais, il débute dans la vie active en tant que disquaire spécialisé dans la musique américaine tant jazz que rock, alors à ses débuts.
Son talent le fait reconnaître et il devient rapidement disquaire de la plupart des grands magasins parisiens car c'est là que les GI encore nombreux en France à cette époque, cherchent à se procurer les disques à la mode.

Très vite, il passe les disques de son choix en première partie de soirée dans des salles de cinéma où se jouent alors des mini-spectacles avant le film. Ensuite, il se crée un petit réseau de maisons de disques et noue des liens avec de jeunes directeurs artistiques de l'époque, comme Jean-Jacques Tilché, du label Fontana, ou Claude Dejacques, chez Philips.

Lorsque Claude François sort son premier 45T sous le pseudonyme de KôKô, c'est un flop. Sous l'impulsion des têtes pensantes de Fontana, Paul Lederman est présenté à Claude François, avec pour mission d'en faire la promotion. Ce sera le début du succès pour l'un et le commencement d'un incroyable parcours d'impresario-producteur pour l'autre.

Paul Lederman sera dans un premier temps partie prenante dans le choix des titres de son poulain. Il est par exemple, à l'origine du choix du titre : Belles, Belles, Belles, puis de Si j'avais un marteau. Ces deux titres étant des reprises de standards américains dont le producteur est alors à l'affut.

Par la suite, Paul Lederman s'éloigne de la partie enregistrement pour ne plus s'occuper quasi exclusivement que de la promotion des artistes eux-mêmes.

Au fil du temps, Paul Lederman produira : Hervé Vilard, Mike Brant, Michel Polnareff, Christophe, Michèle Torr, Thierry Le Luron, Coluche, Renaud, Le grand orchestre du Splendid et Les Inconnus.

En 2012, il est incarné par Benoît Magimel dans le film Cloclo de Florent Emilio Siri.

Il a trois enfants : Jessica, issue d'une première union, Alexandre et Alexandra, issue de son union avec Paulette Chabeaudie[1].

Actions judiciaires

Les Inconnus (1986-2012)

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Après le départ de Smaïn en 1985, Paul Lederman qui a rencontré les Inconnus l'année suivante[2], produit Les Trois Frères et signe un contrat pour trois autres films avec les Inconnus. Il demande alors d'obtenir des droits sur Le Pari et L'Extraterrestre, tournés sans Pascal Légitimus. Mais Didier Bourdon et Bernard Campan, considérant que « deux inconnus sur trois, ce n'était pas les Inconnus », refusent. La justice leur donne raison. Une fois leur contrat arrivé à échéance et donc libérés de toute contrainte envers leur producteur, les Inconnus réapparaissent, à nouveau au complet, dans le film Les Rois mages[3],[4].

En 2012, dans l'une de ses très rares apparitions médiatiques, Lederman déclare sur Europe 1 qu'ils sont « humainement à chier » et « qu'il regrette de les avoir rencontrés »[4].

Succession de Coluche depuis le 19 juin 1986 et Coluche, l'histoire d'un mec

Une semaine avant la sortie du film Coluche, l'histoire d'un mec d'Antoine de Caunes, Paul Lederman demande en référé la modification du sous-titre « l'histoire d'un mec », dont il se dit propriétaire en tant qu'ayant droit sur tous les sketches de Coluche. Outre la modification du sous-titre (dans les affiches et le générique du film), il réclame 150 000  de dommages-intérêts. Son avocat affirme que la moitié de cette somme sera reversée aux Restos du cœur[5]. Il est débouté de sa demande le [5] (soit la veille de la sortie du film de De Caunes).

Le mercredi , il est condamné à verser 1,1 million d'euros aux fils de Coluche, et fait appel de cette décision[6].

Le , les juges de la Cour d'appel de Paris condamnent Paul Lederman (défendu par Bredin Prat[7]), à verser 400 000 euros aux deux fils de Coluche ainsi qu'une provision de 20 000 euros à valoir sur l'exploitation des douze œuvres retenues depuis le jugement de première instance en [8], au lieu des 2 millions prévus initialement[9].

Notes et références

Liens externes

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