Pannes (Loiret)

Pannes est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Pannes.

Pannes

Le viaduc de Pannes.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Agglomération montargoise et rives du Loing
Maire
Mandat
Dominique Laurent
2020-2026
Code postal 45700
Code commune 45247
Démographie
Gentilé Pannois[1]
Population
municipale
3 691 hab. (2018 )
Densité 177 hab./km2
Population
agglomération
68 488 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 11″ nord, 2° 40′ 05″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 107 m
Superficie 20,84 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montargis
(banlieue)
Aire d'attraction Montargis
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montargis
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Pannes
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Pannes
Géolocalisation sur la carte : France
Pannes
Géolocalisation sur la carte : France
Pannes
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Localisation

    Carte de la commune de Pannes (Loiret) et des communes limitrophes.

    La commune de Pannes se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre[2] et l'aire urbaine de Montargis. À vol d'oiseau, elle se situe à 58,0 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 6,3 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 5,0 km de Châlette-sur-Loing, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Montargis[5].

    Les communes les plus proches sont : Villevoques (3,2 km), Gondreville (3,7 km), Corquilleroy (3,7 km), Villemandeur (4,3 km), Saint-Maurice-sur-Fessard (4,6 km), Mignères (4,6 km), Châlette-sur-Loing (km), Moulon (5,7 km), Girolles (km), Cepoy (6,1 km) et Chevillon-sur-Huillard (6,9 km)[6].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Pannes.

    La commune est traversée par le Canal d'Orléans (5,467 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 14,67 km, comprend trois autres cours d'eau notables, la Bezonde (5,576 km) et le Solin (1,434 km) et le Limetin (0,358 km), et divers petits cours d'eau dont le canal 01 de Baucheton (0,034 km) et Fosse de Fousseau (1,797 km)[7].

    Le canal d’Orléans court sur 78,65 kilomètres entre Orléans, où il débouche dans la Loire et Châlette-sur-Loing, où il rejoint le canal du Loing et le canal de Briare au niveau du bief de Buges. Le Bief de Sainte-Catherine 3 890 mètres est situé sur la commune. Le canal est en plein essor de 1692 à 1793. De 1 500 à 2 000 bateaux remontent chaque année la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. Mais avec la concurrence du rail, le trafic diminue puis disparaît complètement au début du 20e siècle. Le canal est déclassé en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privé de l’État[8].

    La Bezonde, d'une longueur totale de 33,9 km, prend sa source dans la commune de Nesploy et se jette dans le Canal d'Orléans à Pannes, après avoir traversé d'ouest en est 10 communes[9]. Sur le plan piscicole, la Bezonde est classée en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

    Le Solin, d'une longueur totale de 32,5 km, prend sa source dans la commune de Le Moulinet-sur-Solin et se jette dans le Loing à Châlette-sur-Loing, après avoir traversé 8 communes[11]. Sur le plan piscicole, le Solin est également classé en deuxième catégorie piscicole[10].

    Le Limetin, d'une longueur totale de 19,4 km, prend sa source dans la commune de Lorris et se jette dans le Canal d'Orléans à Pannes, après avoir traversé 7 communes[12]. Sur le plan piscicole, le Limetin est également classé en deuxième catégorie piscicole[10].

    Histoire

    Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[13], dont un à Pannes[14]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[15]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[14].

    Blasonnement

    Les armoiries de Pannes se blasonnent ainsi :

    De gueules à la roue de moulin de sable soutenue d’une rivière ondée cousue d’azur mouvant de la pointe, surmontée d’un oiseau en vol de sable, adextrée d’un épi de blé d’or et senestrée d’un épi de maïs du même.

    Urbanisme

    Typologie

    Pannes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montargis, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[19] et 56 233 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montargis dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,7 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (7,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), prairies (2,7 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Pannes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loing), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses [25]. Entre 1999 et 2019, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Pannes : cinq pour des inondations et coulées de boues intervenues et quatre pour des mouvements de terrains[26].

    Risques naturels

    Le territoire communal est traversé dans sa partie est par la Bezonde et le canal d’Orléans (qui emprunte sa vallée) d'une part, et par le Solin d’autre part. En cas de crue de ces cours d'eau, une dizaine de pavillons sont situés en zone inondable. Ces crues ont essentiellement lieu aux mois de décembre, janvier et février, qui concentrent l’ensemble des crues majeures, plus rarement en automne (), et au printemps (). Les deux crues de référence sont celles de (3,16 m à Montargis) et de mai- (3,36 m à la même station)[27],[28]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Agglomération montargoise et Loing Aval approuvé le par arrêté préfectoral et modifié en 2013 pour la commune de Dordives[29].

    Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[30].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[31]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[32].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[33]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[26].

    Risques technologiques

    La commune est concernée par le risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'itinéraires structurants supportant un fort trafic (l'autoroute A77 et la route départementale D2060)[25].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse et bourg de Pannes acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[34] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[35]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[36].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[37].

    Localisation de la commune de Pannes dans la communauté d'agglomération Agglomération Montargoise et Rives du Loing.

    Initialement constitué par arrêté préfectoral le , le district urbain de l’agglomération Montargoise, le plus ancien district de France, regroupait huit communes dont la commune de Pannes. Celui-ci avait des compétences réduites : ordures ménagères, transports, service départemental d’incendie et de secours (SDIS) et assainissement. La communauté d’agglomération a été créée dans l’optique d’avoir une mutualisation des moyens. En application des dispositions de la loi n°99-586 du relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, le district s’est transformé en communauté d’agglomération qui a pris le nom de « Agglomération Montargoise et Rives du Loing » par arrêté préfectoral du . Les statuts dont été adoptés le [38]. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 3].

    La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d'intercommunalités en France, fait passer de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, le seuil démographique minimal pour constituer une intercommunalité et a un impact sur les périmètres des intercommunalités du département du Loiret dont le nombre passe de 28 à 16. Mais la communauté d'agglomération Agglomération Montargoise et Rives du Loing, dont la population totale dépasse le nouveau seuil minimal, ne voit pas son périmètre changer[39] et la commune de Pannes en reste donc membre. Cette loi a toutefois un impact sur ses compétences avec l'attribution de nouvelles compténces comme de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations à partir du [40].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Pannes était rattachée sur le plan ecclésiastique de l'ancien diocèse de Sens[41] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[42].

    La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Pannes est alors incluse dans le canton de Montargis, le district de Montargis et le département du Loiret[43].

    La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[44]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[45]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[46]. L'acte II intervient en 2003-2006[47], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Pannes aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
    DistrictMontargis1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[37],[43]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[48].
    CantonMontargis1790-1801Administrative et électoraleEn 1790, lors de la création des cantons, districts et départements, la commune de Pannes est rattachée au canton de Montargis[37]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[48]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[49]. Ils acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Montargis1801-1973Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[50]. Pannes est alors rattachée au canton de Montargis par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[51],[37].
    Châlette-sur-Loing1973-2015En 1973, la commune est rattachée au canton de Châlette-sur-Loing, un canton issu de la division de l'ancien canton de Montargis[52].
    Montargis2015-ÉlectoraleLa loi du [53] et ses décrets d'application publiés en février et [54] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Montargis[54]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[55].
    ArrondissementMontargis1801-AdministrativePannes est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[37],[51].
    Circonscription législative4e circonscription2010-ÉlectoraleLors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[56],[57]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[58]. La réforme n'affecte pas Pannes qui reste rattachée à la quatrième circonscription[59].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Pannes est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[60], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Pannes, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[61], pour un mandat de six ans renouvelable[62]. Il est composé de 27 membres[63]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 1983 Émile Chalopin[64] PCF Dirigeant d'une entreprise de menuiserie
    1983 1990 Jean Corbin[65] RPR Cadre EDF
    1991 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Dominique Laurent[66],[67] DVD Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de Montargis, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[68]. Un réseau de trois déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Corquilleroy[69].

    Le SMIRTOM de Montargis procède également à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective dans l'unité d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[70].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté d'agglomération Agglomération montargoise et rives du Loing en application de la loi NOTRe du [71].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[72]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la Communauté de l'Agglomération Montargoise Et des Rives du Loing (A.M.E.)[73],[74],[75]. L'eau brute est pompée par le biais de six forages : trois à Amilly (la Chise 1, la Chise 2 et la Chise 3) et trois à Pannes (la Justice-Aunois, la Rivière-Aunois et la Grand Aunois). En 2015, 3 410 022 m3 d'eaux brutes ont été prélevés en nappe pour desservir les 21 102 abonnés de l'agglomération montargoise (soit 52 092 habitants raccordés)[76].

    Assainissement

    La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[77], est également assurée par l'A.M.E.[78],[79],[80] qui dispose ainsi en 2015 d’un réseau de 384,8 km, de 11 737 regards de visite et de 145 postes de relevage et de trois stations d’épuration principales situées à Chalette-sur-Loing, à Amilly et à Vimory[81]. La commune est raccordée à la station d'épuration située sur le territoire de la commune de Châlette-sur-Loing, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 85 000 EH, soit 16 700 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par Lyonnaise des Eaux Amilly[82],[83].

    Certaines rues de la commune ne sont pas desservies par le réseau d’eaux usées (réseau d’assainissement collectif) de l’Agglomération montargoise et les habitations doivent dès lors être pourvues d’un système d’assainissement individuel. L’assainissement non collectif (ANC) désigne ces installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[84]. L'agglomération montargoise assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[85],[81].

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)[86]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[87]. Le prix au m3 est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE)[88].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potablePannesNC[89]NC[90]NC[91]NC[92]2,36[93]2,51[94]
    Loiret1,76[95]1,7[96]1,66[97]1,69[98]
    France1,93[95]1,96[96]2[97]2,03[98]
    AssainissementPannesNC[89]NC[90]NC[91]3,24[92]2,38[93]1,94[94]
    Loiret2,07[95]2,19[96]2,25[97]2,38[98]
    France1,73[95]1,82[96]1,85[97]1,89[98]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[99]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[100].

    En 2018, la commune comptait 3 691 habitants[Note 5], en augmentation de 1,74 % par rapport à 2013 (Loiret : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0951 1401 1041 1021 0551 0511 0481 0411 073
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0061 0221 0541 1061 1211 1021 1031 0781 094
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0451 0811 0749809319651 0741 1551 269
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 4181 4622 2622 7532 8612 9133 1183 1503 181
    2013 2018 - - - - - - -
    3 6283 691-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[101] puis Insee à partir de 2006[102].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Patrimoine

    Le viaduc de Pannes est un pont en arc bowstring qui permet à l’autoroute A77 de franchir le canal d'Orléans et la Bézonde.

    L'église Saint-Pierre-ès-Liens, dont les fondations et la première élévation du clocher datent du XIIe siècle, l'édifice ayant reconstruit au XVIe siècle. Il est protégé depuis 1987 par une inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques[103].

    Économie

    La commune possède une zone industrielle située au bord de l'A77, Arboria, qui se compose de deux zones, Arboria 1 et Arboria 2.

    Jumelages

     Pannes (France). Le jumelage avec cette commune de Meurthe-et-Moselle joue sur l'homonymie et la ressemblance des codes départementaux (45 et 54) dans le cadre de l'association « Pannes 454 ».

    Personnalités liées à la commune

    Cadre de vie

    Label ville fleurie : une fleur attribuée par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris[105].

    Enseignement

    Pannes est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et possède les écoles suivantes :

    Le collège de secteur est le collège Paul-Éluard de Châlette-sur-Loing.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique (SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple (SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
    4. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Mot du maire », sur www.mairie-pannes.fr (consulté le ).
    2. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Pannes" et "Orléans », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Pannes" et "Montargis" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Villes les plus proches de Pannes », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    8. Le canal d'Orléans au fil du temps"; p. 48-50.
    9. « Fiche Sandre - la Bezonde », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    10. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Fiche Sandre - le Solin », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    12. « Fiche Sandre - le Limetin », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    13. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
    14. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
    15. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Montargis », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    25. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du LOiret- Liste des risques par commune », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
    26. « Risques recensés sur la commune de Pannes », sur http://www.georisques.gouv.fr/.
    27. [PDF]« PPRI Agglomération montargoise et Loing aval », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ), p. 15-16.
    28. « Mai-juin 2016 : Inondations massives dans le Loiret », sur https://inforisques.loiret.fr/ (consulté le ).
    29. « Les PPRI du Loing et de l'Ouanne », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
    30. « Pannes - Recensement des cavités souterraines », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
    31. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    32. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Pannes », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    33. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
    34. Motte 2003, p. 24.
    35. Motte 2003, p. 23.
    36. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Pannes », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    38. « Communauté d'agglomération montargoise et rives du Loing (Loiret) - Rapport d'observations définitives », sur le site de la cour des comptes et des chambres régionale des comptes, (consulté le ), p. 7.
    39. « Schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ).
    40. « L’intercommunalité et la Loi NOTRe du 7 août 2015 », sur http://www.mairieconseils.net/, (consulté le ).
    41. « Ancien diocèse de Sens », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
    42. « Bailliages de la région Centre », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
    43. Prudhomme 1798, p. 162.
    44. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 3.
    45. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 41-46.
    46. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 61-72.
    47. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 118-138.
    48. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
    49. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 6.
    50. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
    51. « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 44 », sur https://gallica.bnf.fr (consulté le ).
    52. « Décret no 73-726 du 23 juillet 1973 portant création de cantons dans le département du Loiret », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    53. « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
    54. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    55. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur http://questions.assemblee-nationale.fr/, (consulté le ).
    56. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur http://www.vie-publique.fr/ (consulté le ).
    57. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
    58. « Carte du découpage législatif du Loiret », sur http://www.elections-legislatives.fr/ (consulté le ).
    59. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    60. « Rattachements administratifs de la commune de Pannes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    61. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
    62. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL (consulté le ).
    63. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
    64. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    65. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    66. « Rapport d'activités 2015 du SMIRTOM de Montargis », sur http://www.smirtom.fr/ (consulté le ).
    67. « SMIRTOM de Montargis - déchèteries », sur http://www.smirtom.fr/ (consulté le ).
    68. « UIOM d'Amilly - Valorisation énergétique : les Ordures Ménagères », sur http://www.smirtom.fr/ (consulté le ).
    69. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 4.
    70. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    71. « Communauté de l'agglomération montargoise et des Rives du Loing (A.M.E.) », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le ).
    72. « Communauté de l'agglomération montargoise et des Rives du Loing (A.M.E.) », sur http://www.services.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    73. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
    74. « AME - Rapport annuel sur la qualité du service public d'eau potable (2015) », sur http://www.services.eaufrance.fr (consulté le ).
    75. Les services publics d'eau et d'assainissement ", p. 16.
    76. « Communauté de l'Agglomération Montargoise Et des Rives du Loing (A.M.E.) », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le ).
    77. « Communauté de l'Agglomération Montargoise Et des Rives du Loing (A.M.E.) », sur http://www.services.eaufrance.fr (consulté le ).
    78. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
    79. « AME - Rapport d'activités 2015 », sur http://www.agglo-montargoise.fr (consulté le ), p. 23.
    80. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 », sur http://www.eau-loire-bretagne.fr/ (consulté le ).
    81. « Station d'épuration de Châlette/Montargis », sur http://www.sandre.eaufrance.f (consulté le ).
    82. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
    83. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
    84. « Note sur la tarification des services de l’eau et de l’assainissement », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ).
    85. « Observatoire national des services d'eau et d'assainissement », sur http://www.services.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    86. « Prix TTC du service au m³ pour 120 m³ », sur http://www.services.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    87. Prix de l'eau en 2010 à Pannes.
    88. Prix de l'eau en 2011 à Pannes.
    89. Prix de l'eau en 2012 à Pannes.
    90. Prix de l'eau en 2013 à Pannes.
    91. Prix de l'eau en 2014 à Pannes.
    92. Prix de l'eau en 2015 à Pannes.
    93. Prix de l'eau en 2010 dans le Loiret.
    94. Prix de l'eau en 2011 dans le Loiret.
    95. Prix de l'eau en 2012 dans le Loiret.
    96. Prix de l'eau en 2013 dans le Loiret.
    97. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    98. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    99. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    100. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    101. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00098985
    102. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, vol. 1, Paris, Bourloton, , 622 p. (lire en ligne), p. 26.
    103. Villes et Site des villes et villages fleuris de France
    104. http://ec-bourg-pannes.tice.ac-orleans-tours.fr

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail du Loiret
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.