Pôle espoirs (football)
Pour le football en France, un pôle espoir désigne les structures de formation destinées aux jeunes joueuses et joueurs français et placées sous l'égide de la Fédération française de football.
Pour les articles homonymes, voir Pôle espoirs.
La FFF accueille les jeunes apprentis footballeurs français (plus de 500) dans 15 pôles espoirs masculins et huit féminins répartis sur tout le territoire. Le plus connu est celui de l’Institut national du football, l’INF Clairefontaine.
Ils ne doivent pas être confondus avec les centres de formation agréés de clubs professionnels, libres de recruter les joueurs qu’ils souhaitent, français ou étrangers.
Il y a un nouveau centre pole espoir à Lyon depuis 2 ans
Fonctionnement
| Classes | Garçons | Filles |
|---|---|---|
| 6e-5e | Section sportive scolaire | Section sportive scolaire |
| 4e-3e | Pôle espoir | |
| Lycée | Centres de formation | Pôle espoir |
| Post-bac | Centres de formation |
Les pôles sont des structures agréées par le Ministère français des sports et la Fédération de football, avec une cahier des charges imposé sur les installations misent à disposition, l'encadrement, l'accompagnement et le suivi des joueurs[2],[3].
Objectifs
L'objectif donné pour les structures masculines par la FFF est de « préparer les garçons de 13 et 14 ans[4] (collégiens en 4e-3e) aux exigences de la formation de haut-niveau, dans des conditions optimales, en privilégiant les principes de la préformation ». Pour cela, le pôle se veut de renforcer et optimiser le niveau de pratique autour de l'entraînement, préparer le joueur à l'entrée en centre de formation mais aussi favoriser la construction du triple projet : sportif-scolaire-éducatif pour assurer l'avenir des joueurs[2]. Les pôles prennent le relais de la préformation fédérale. Les jeunes ont donc vocation à ensuite intégrer des centres de formation agréés de clubs professionnels[4].
Pour les pôles féminins, il s'agit de former les filles de 16 à 18 ans (lycéennes) à une pratique de haut-niveau et les préparer à répondre aux exigences du football d'élite, tout en suivant une scolarité cohérente et diplômante[3].
Recrutement
Pour les garçons, le recrutement se fait sur un concours régional d'entrée en U13, à partir des opérations de détections organisées par les districts[2]. Le concours d’entrée se fait sur la base de trois types de tests sportifs : technique (aisance avec le ballon) ; physique et situations de jeu (déplacements et manière d’évoluer au sein d’un collectif) ; le dernier critère a trait au comportement et aux résultats scolaires[2]. « À travers ce panel, on essaie d’estimer le potentiel du garçon quand il aura 20 ans, sa marge de progression », explique Gilles Salou en 2011, responsable du pôle espoir de Dijon[4].
Les structures féminines s'appuient aussi sur des concours à partir des détections organisées par les districts départementaux et les ligues régionales. Pour le Pôle France de l'INSEP, le recrutement est effectué à l'issue du stage national U15 féminin, qui se déroule en mai à l'INF Clairefontaine[3].
Liste des pôles espoirs en France
Féminins
Il existe huit pôles féminins[5] :
| Ville | Date de création[6] |
|---|---|
| Pôle France | 1998 |
| Blagnac | |
| Liévin | 2009 |
| Mérignac | |
| Rennes | 2010 |
| Strasbourg | 2013 |
| Tours | 2012 |
| Vaulx-en-Velin | 2009 |
Masculins
Il existe quatorze pôles masculins[5] :
Internationaux formés
Liste non exhaustive d'internationaux A formés dans un pôle espoir français (hors INF Clairefontaine) :
Notes et références
- « Les filières d'accès au haut niveau », sur fff.fr, (consulté le )
- « Pôle Espoir Interrégional FFF », sur fff.fr, (consulté le )
- « Pôle Espoir Interrégional FFF Féminin », sur fff.fr, (consulté le )
- « Les clés du débat qui ébranle le football français », sur la-croix.com, (consulté le )
- « Les Pôles Espoirs Interrégionaux FFF », sur fff.fr (consulté le )
- « Les Pôles Féminins en France », sur lyc-monnet-strasbourg.ac-strasbourg.fr (consulté le )
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