Ozolles

Ozolles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ozolles
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Charolais
Maire
Mandat
Gérard Lallement
2020-2026
Code postal 71120
Code commune 71339
Démographie
Gentilé Ozollois
Population
municipale
404 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 59″ nord, 4° 21′ 04″ est
Altitude Min. 309 m
Max. 515 m
Superficie 27,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Charolles
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charolles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Ozolles
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Ozolles
Géolocalisation sur la carte : France
Ozolles
Géolocalisation sur la carte : France
Ozolles

    Géographie

    Paysages de coteaux verdoyants et boisés, étangs, sources, ruisselets. Le bourg est niché au creux du vallon de la rivière Ozolette, qui traverse toute la commune. Elle prend sa source sur la commune de Montmelard à l'étang de Milliade et se jette dans l'Arconce dans le hameau de Ouze (nom à rapprocher d'Ozolles) à Montessus (commune de Changy). Point culminant : Les Bois Dieux, altitude 519 m.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Ozolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charolles, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46 %), forêts (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), terres arables (7,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le Bourg d'Ozolles se situait anciennement au nord de l'Ozolette, autour de l'église Saint-Martin. Une deuxième paroisse, Saint-Jean-Baptiste au sud de l'Ozolette, supplanta la première et Saint-Martin devint un hameau.

    Ozolles était appelé Olsola ou Oulsole au XIe siècle, puis Elzolis ou Ulsola au siècle suivant. Le nom Ozo(l)les semble s'être figé au XIIIe siècle d'après le dictionnaire topographique de la France. De même, les noms des hameaux de Cloudeau, Verquilleux, Crary et Les Cusses viennent de Clou d'Aigues (closum aquae), Verculley, Acriri et Escussy (mot d'origine préceltique cukk : hauteur arrondie)[8].

    Jusqu'à la Révolution française, le curé était seigneur du clocher de la paroisse.

    Les registres d'état civil de la commune indiquent de 1863 à 1893 les maires suivants : Jean Guilhemin, Pierre Thévenet, Henri de Béost et Vital des Tournelles.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2014 en cours Gérard Lallement    
    mars 2008 mars 2014 Jocelyne Gelin    
    2003 mars 2008 Raymonde Tagand    
    mars 1989 2003 Maurice Lathuilière    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].

    En 2018, la commune comptait 404 habitants[Note 3], en diminution de 5,61 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1589111 1441 1491 2031 0501 0021 1141 207
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2431 2061 1581 1201 1281 0471 1031 1091 074
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0581 035992824816814782758700
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    660583540527502483447434428
    2018 - - - - - - - -
    404--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Rambuteau : restauré au début du XIXe siècle par Claude-Philibert Barthelot, comte de Rambuteau, à l'emplacement d'un édifice de 1777, lui-même bâti sur un édifice du XVIe siècle dont il ne subsiste qu'une tour et une chapelle.
    • Château de Crary.
    • Château de Beauregard.
    • Statue de Notre-Dame de Comberoche.
    • Calvaire du Grand Étang de Rambuteau.
    • Monument du bataillon du Charollais - 1870.
    • Fontaine et chapelle de dévotion à sainte Barbe au hameau de Pomey.
    • Affleurements granitiques de Cloudeau.

    Personnalités liées à la commune

    • Paul Gateaud, né à Ozolles en 1889, résistant exécuté le à Communay (Isère). Un timbre postal a été émis le à sa mémoire, l'oblitération « premier jour » fut délivrée dans la commune d'Ozolles le 22.

    Sheguey 23

    Florentin Guillon

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Charolles », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Mario Rossi, « Les noms de lieux de Brionnais-Charollais ».
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    • Portail de la Saône-et-Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.