Gibles

Gibles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Gibles

Église Saint-Martin.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais
Maire
Mandat
Bernard Grisard
2020-2026
Code postal 71800
Code commune 71218
Démographie
Gentilé Giblotins
Population
municipale
586 hab. (2018 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 19′ 31″ nord, 4° 22′ 47″ est
Altitude Min. 343 m
Max. 691 m
Superficie 19,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chauffailles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Gibles
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Gibles
Géolocalisation sur la carte : France
Gibles
Géolocalisation sur la carte : France
Gibles
Liens
Site web gibles.chez.com

    La commune fait partie du Charolais-Brionnais. Le paysage, bocager et vallonné, y est très verdoyant puisque essentiellement destiné à l’élevage de la race bovine charolaise.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Carte de la commune.

    Hydrographie

    De nombreux étangs et plans d'eau ponctuent le paysage Giblotin avec entre autres les plus grands d'entre eux : l'étang des Grands moulins, l'étang du Palais et l'étang de Montrouant.

    Voies de communication et transports

    La commune de Gibles se trouve à l'intersection des routes D 41 et D 25. La RCEA (Route Centre-Europe Atlantique) passe à moins de 20 kilomètres au nord de Gibles. L'autoroute A6 qui passe par Mâcon est à environ une cinquantaine de kilomètres à l'est.

    Urbanisme

    Typologie

    Gibles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,8 %), forêts (21,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (1,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    La construction de l'église actuelle débuta en 1851 à l'emplacement même d'une ancienne église plus petite. Sa consécration eut lieu le lundi par l'évêque d'Autun[réf. nécessaire].

    Jusqu'en 1940, la ligne de chemin de fer Roanne - Chalon traversait le village et s’arrêtait en gare. Avec la modernisation, la ligne Roanne - Chalon a vu son activité péricliter et il n'est plus resté ensuite que le tronçon La Clayette - Gibles qui fut arrêté officiellement le [réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Mairie.
    liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ???? mars 1959 Pierre-Marie Braillon    
    mars 1959 mars 1977 Louis Gatille    
    mars 1977 juin 1995 Jean Grisard    
    juin 1995 mars 2014 Jean-Claude Renon    
    mars 2014 en cours Bernard Grisard    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].

    En 2018, la commune comptait 586 habitants[Note 2], en diminution de 3,93 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3421 1751 2811 3441 4021 4681 4041 5411 527
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5601 4851 5321 5221 2901 3461 3051 3061 252
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2001 3431 0691 050963995929888773
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    750729677680604608640633606
    2018 - - - - - - - -
    586--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école publique de Gibles.

    L’école publique « l’étang des cartables »

    Deux classes : cycle 2 et cycle 3.

    L'école privée Saint-Martin

    Une classe unique de maternelle.

    Manifestations culturelles et festivités

    Plusieurs associations animent la vie du village tout au long de l'année avec par exemple :

    • le comité des fêtes, qui organise notamment la fête patronale et la foire agricole ;
    • le foyer rural, avec la Giblotine pédestre (randonnée sur plusieurs circuits balisés) ;
    • La boule Giblotine, qui organise des concours.

    Santé

    Les métiers de la santé sont également présents à Gibles, puisqu'on y trouve un médecin généraliste, une infirmière, une psychologue.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église, qui date de 1854 et a été construite d'après des plans dressés par l'architecte A. Berthier (de Mâcon)[12]. Le , cette église a été inaugurée, après restauration, par monseigneur Raymond Séguy, évêque d'Autun, Chalon et Mâcon.
    • Château de Montrouant.

    Aux alentours

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    12. « Le canton de La Clayette, porte du pays brionnais », article de Raymond Oursel paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 78 (été 1989), pages 3 à 8.
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