Outlast (jeu vidéo)

Outlast est un jeu vidéo indépendant de type survival horror en vue à la première personne développé et édité par Red Barrels, sorti en 2013 sur Windows, sur PlayStation 4 puis Xbox One en 2014, sur Linux et Mac en 2015 et en 2018 sur Nintendo Switch. Le jeu a été un succès critique[1] et commercial, se vendant à 4 millions d'exemplaires[2].

Intrigue

Univers

Outlast est un jeu vidéo d'horreur dans lequel le joueur ne dispose que d'une caméra l'empêchant ainsi d'attaquer ses détracteurs. Il est donc contraint de courir ou de se cacher pour survivre. Il peut se dissimuler dans des casiers ou sous des lits, de la même manière que dans Clock Tower. Cependant, lorsque l'ennemi est trop proche du joueur, il peut fouiller les casiers ou regarder sous les lits, ce qui conduit à une attaque certaine. Le joueur peut échapper à ses ennemis en fermant les portes derrière lui afin de les ralentir. Cependant, le seul moyen de les échapper complètement est de se faufiler par des passages étroits, capacité que les antagonistes ne possèdent pas. Pour fuir ses agresseurs, le protagoniste peut aussi sauter au-dessus de gouffres, grimper à des échelles, s'échapper par des trappes et escalader certaines surfaces. Le jeu est très sombre, voir dépourvu de lumière naturelle, ce qui oblige le joueur à utiliser la vision nocturne de sa caméra. La caméra possède un temps d'utilisation infini, mais la vision nocturne a une longévité très courte et nécessite des batteries pour fonctionner. Les batteries sont des collectibles. Filmer enregistre les événements et inscrit des remarques dans le carnet de notes du joueur. La trame de l'histoire est dévoilée de manière fragmentaire, par le biais de documents trouvés tout au long du jeu. Ce sont des dossiers bleus sur lesquels on peut lire « CONFIDENTIEL ».

Outlast est un jeux video plutôt dark

Personnages

  • Miles Upshur est un reporter enquêteur ainsi que le protagoniste d'Outlast. Il arrive à Mount Massive Asylum pour enquêter sur les activités étranges qui s'y déroulent à la suite d'un courriel envoyé par un employé de l'asile. Durant son exploration de l'asile, il se fait sectionner deux de ses doigts par Richard Trager. À la suite, l'écran de sa caméra est brisé. À la fin du jeu, après avoir désactivé la capsule de survie de Billy Hope, il se fait abattre par des soldats qui accompagnent Rudolf Gustav Wernicke, mais étant devenu le nouvel hôte du Walrider, il se relève et tue tous les soldats ainsi que Wernicke. Dans Whistleblower, il sauve Waylon Park de Jeremy Blaire et le laisse s'enfuir de l'asile avec sa voiture pour qu'il révèle au monde les atrocités perpétrées par Murkoff.
  • Le Walrider , aussi connu sous le nom de l'Essaim, est l'antagoniste principal et l'ennemi final d'Outlast. Il est la cause de la folie qui semble contaminer la plupart des résidents de l'asile et est la déité de la religion du Père Martin et de ses adeptes. Il est rencontré une première fois au début du niveau des égouts, après s'être échappé de la prison. À la fin, il prend Miles comme hôte après que celui-ci a tué Billy Hope (son précédent hôte) et ensemble, tuent les soldats qui venaient de tenter d'abattre Miles.
  • Le Père Martin Archimbaud est le second protagoniste d'Outlast. C'est un homme très religieux qui se proclame lui-même comme étant un prophète. C'était un patient de l'asile. Il empêche Miles de fuir l'asile tant qu'il n'aura pas, selon des dires, rempli sa mission de témoin. Après avoir révélé à Miles comment quitter l'asile, il sera brûlé vif par des pensionnaires à sa demande, un sacrifice à la gloire du Walrider.
  • Chris Walker est l'un des principaux antagonistes d'Outlast. C'est un Variant récurrent et très large qui poursuit Miles Upshur sans relâche, et qui est considérablement plus grand et fort que les autres résidents. Il a comme particularité d'appeler le joueur par le terme Petit Cochon. Il cherche à confiner le Walrider, à l'empêcher de sortir, c'est pourquoi il tue tous ceux qui pourraient tenter de s'enfuir, Miles Upshur et Waylon Park compris. Il a un sadisme meurtrier envers ses proies, aimant les décapiter en arrachant leur corps de leur tête. Il sera tué par le Walrider alors qu'il tentait d'assassiner Miles.
  • Les Jumeaux sont, comme leur nom l'indique, des jumeaux psychopathes et mystérieux. La seule caractéristique physique les distinguant est que l'un est chauve, et ils ont chacun une cicatrice au niveau de l'abdomen qu'il portent chacun d'un côté différent, signe qu'il devaient être siamois auparavant. Ils tentent à de multiples reprises de tuer Miles Upshur (et surtout Waylon Park) mais l'épargnent en lui ouvrant les doubles portes après le bûcher du Père Martin Archimbaud, comme celui-ci leur avait ordonné. On ne les revoit plus et on ne sait pas ce qu'ils sont devenus par la suite. On ne leurs connait pas leur identité.
  • Le Docteur Richard Trager est l'un des antagonistes majeurs qui apparaissent dans Outlast. C'est un ancien cadre de Murkoff devenu un Variant qui fait des expériences sur les patients pour en apprendre plus en biologie. Il est sadique envers ses anciens collègues et ses autres « patients », les mutilant atrocement. Il sauvera Miles des Variants qui le pourchassaient avant de le capturer lui-même. Il l'ampute de deux de ses doigts mais le laissant seul un instant, Miles parvient à s'échapper. Il tente de tuer à nouveau Miles alors que ce dernier fuit dans un ascenseur en mouvement mais est tué accidentellement par ce dernier qui le fait chuter, bloquant son corps entre la cabine d'ascenseur et l'étage supérieur et lui brisant ainsi la colonne vertébrale. Son corps est plus tard récupéré par les forces para-militaires de Murkoff (vu par Waylon Park).
  • Le Pyromane, surnommé Pyro, est l'un des Variants spéciaux du jeu. Il a mis le feu à la cantine. Après l'incendie éteint par Miles Upshur, il se jette sur celui-ci pour l'agresser et Miles se défend et le pyromane disparaît. On ne le revoit plus et on ne sait pas ce qu'il devient par la suite. On ne connait pas son identité.
  • William « Billy » Hope est l'un des principaux protagonistes mais aussi le premier hôte du Walrider, il est enfermé dans une sphère dans les souterrains de Murkoff. Il sera tué dans la sphère par Miles, qui a désactivé son système de survie.
  • Rudolf Gustav Wernicke est un chercheur et le co-fondateur de Murkoff Corporation, ancien membre du parti nazi. C'est un vieillard infirme de plus de 90 ans, se déplaçant en fauteuil roulant, branché sur des appareils vitaux en permanence. Il est visible, enfermé dans son bureau, vers la fin du jeu où il demande au joueur de stopper le Walrider. Il est abattu aux côtés de nombreux soldats par Miles, nouvel hôte du Walrider à la fin du jeu.
  • Les autres Variants Leur identité est inconnue, la plupart d'entre eux attaquent à mains armées le protagoniste, mais certains peuvent se révéler amicaux.
  • Les membres de l'asile Certains sont du cadre personnel, certains sont des employés et d'autres sont de la sécurité. Lorsque le Walrider s'échappe, nombre d'entre-eux sont massacrés et torturés par les Variants qui profitent de la panique pour s'échapper, se vengeant ainsi des nombreux sévices qu'ils avaient subis de leur part. Surtout les scientifiques Andrew et Steve sont probablement assassinés par les variants. Leurs identités sont inconnus pour le reste.
  • Les soldats sont les forces para-militaires de Murkoff, et tentent d'arrêter le Walrider. Certains, comme ceux qui tenteront d'abattre Miles, sont tués par ce dernier et le Walrider, d'autres, comme Stephenson, par les Variants en liberté dans l'asile. Leurs identités sont inconnus sur le reste.
  • Alan Turing, Bruce Newhouse, Jackson, Jennifer Roland, Cindy Eisner, David Annapurna, Neil Wolfram, Carl Houston, Helen Granat, Shirley Pierce, Zeichner, Ethan Sriskandaraja, F. Ford, Father Clarke, Garett Snow, Grant Williard, J. Billings, Kurt Vigalondo, Lisa Park, Melissa Cho, Raul Roset, Samul, Shirley Pierce, Zeichner et P. Walsh sont mentionnés dans les documents trouvés par le joueur. Bien que certains soient morts, on ignore ce que sont devenus les autres. En plus les noms en entier de certaines personnes sont inconnus.

Scénario

Miles Upshur, un journaliste d'investigation indépendant, reçoit une information anonyme à partir d'une source identifiée seulement par un dénonciateur. Il lui raconte des expériences inhumaines commises à l'asile de Mount Massive, un hôpital psychiatrique situé dans les montagnes de Lake County, au Colorado, appartenant à la Murkoff Corporation. Cette dernière est connue pour ses affaires de corruption. Entrant dans l'asile, Upshur est horrifié de découvrir des cadavres qui jonchent le sol, y compris un agent du SWAT mourant qui l'avertit de s'échapper pendant qu'il en est encore temps. En étudiant un peu plus la situation, Upshur trouve les patients de l'asile, connus sous le nom « Variants », en liberté et hostiles à son égard ; en particulier, un sadique flandrin nommé Chris Walker. Approché par Martin Archimbaud, un chef de la secte qui se considère comme étant prêtre, il lui dit qu'il a été envoyé par « Dieu » pour être son témoin des évènements de la nuit. Il devient vite évident qu'Archimbaud n'a pas l'intention de laisser échapper Miles, et qu'il idolâtre une entité en apparence surnaturelle connue seulement sous le nom de Walrider, dont il prétend avoir provoqué l'évasion.

Pris au piège à l'intérieur, Upshur est obligé d'explorer l'asile à la recherche d'une sortie, et d'échapper à plusieurs Variants, y compris une poursuite de Walker, et des jumeaux en soif de le tuer. Poursuivi dans l'aile des hommes, Upshur est sauvé par un monte-charge qui l'amène dans une autre pièce, avant d'être capturé par son « sauveur », un exécutif Murkoff délirant nommé Richard Trager. Trager, un « docteur » qui expérimente sur les patients, attache Upshur à un fauteuil roulant et ampute deux de ses doigts. Laissé pendant un court instant seul ; Miles réussit à s'échapper dans un ascenseur. Saisi par Trager tandis que l'ascenseur est toujours en mouvement, une lutte s'ensuit qui se traduit finalement par la mort du docteur, écrasé au niveau du bassin entre la cabine d'ascenseur et l'étage supérieur, bloquant ainsi la cabine. Upshur rencontre alors Archimbaud encore une fois avec Le Walrider. Miles Upshur ne peut le voir qu'à travers le mode de vision de nuit de sa caméra. Atteignant un auditorium avec une bobine de film faisant défiler des images à l'écran, Upshur apprend que Le Walrider a été créé par le Dr Rudolf Gustav Wernicke, un scientifique allemand pris en charge par l'Opération Paperclip. Wernicke a élaboré un « moteur morphogénétique » pour l'Allemagne nazie, qui utilise un grave traumatisme psychologique et la thérapie de rêve pour générer un être axé sur des nanorobots malveillants.

En trouvant Martin dans la chapelle de l'asile, Upshur est témoin de son auto-immolation sur un crucifix. Lui indiquant juste avant qu'il pouvait s'échapper par l'ascenseur, Upshur l'utilise, pour être finalement trompé et il descend dans une installation souterraine sous l'institution. Suivi et attaqué par Walker, Upshur assiste à l'horrible scène où Walker est tué par Le Walrider. Il trouve ensuite le docteur Wernicke. Upshur apprend que Le Walrider est le résultat d'expériences de la nanotechnologie, et qu'il est « hébergé » par le patient catatonique Billy Hope. Ayant reçu les instructions de couper le système de support de vie de Billy Hope, Upshur le fait, mais est immédiatement saisi par le Walrider déjà bien affaibli et sans hôte. Sur le point de mourir, il titube vers la sortie, où une équipe de sécurité dirigée par Wernicke tire sur lui. Upshur s'effondre sur le sol, et Wernicke se rend compte que Miles est devenu le nouvel hôte du Walrider ; des cris de paniques et des coups de feu sont entendus avant que l'écran affiche les crédits. Quant à lui, pendant l'écran noir, Miles s'est tu.

Système de jeu

Outlast est un jeu vidéo de type jeu d'horreur en vue subjective, prenant place dans l'hôpital psychiatrique délabré de Mount Massive (ressemblant fort à l'hôpital psychiatrique de Buffalo) et peuplé de patients plus ou moins violents. Le protagoniste est incapable de se défendre, à l'exception de certaines scènes scriptées pour repousser un ennemi (qui peut être armé). Sans armes, le joueur doit donc fuir ou se cacher (sous des lits ou dans des casiers) pour pouvoir échapper à ses agresseurs. Le joueur peut passer par-dessus certains obstacles, se baisser, sauter et se faufiler à travers des espaces étroits. Il est toujours accompagné de sa caméra, qu'il peut activer ou non, sachant qu'elle consomme de l'énergie. Des batteries de secours peuvent néanmoins être trouvées durant le jeu. Elle est utile pour mieux comprendre l'histoire via des notes prises par le journaliste, ainsi que pour son option de vision nocturne qui permet de voir dans certains lieux plongés dans le noir.

Développement

Le développeur est Red Barells, qui sort aussi des bandes dessinées britanniques en attendant Outlast 2 (maintenant sorti).

Accueil

Critiques

Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Game Informer (US) 7,5/10 [3]
Presse numérique
Média Note
Eurogamer (UK) 7/10 [4]
GameSpot (US) 7/10 [5]
Joystiq 4,5/5 [6]
Agrégateurs de notes
Média Note
Metacritic 80/100 [1]

Outlast a reçu des critiques majoritairement positives. Chez Metacritic, les notes données à la version PC et la version PS4 sont respectivement de 80/100 et 78/100. Chez GameRankings, la note donnée à la version de PC est de 79,94 %, et celle de la version PS4 est de 76,53 %. Il a reçu un certain nombre d'accolades et récompenses de l'E3 2013, y compris le Most Likely To Make You Faint et un des Best of E3.

Le site de jeux vidéo PC Rock, Paper, Shotgun a donné à Outlast une review très positive, notant que « Outlast n'est pas une expérience montrant à quel point les jeux peuvent être effrayants, c'est une exemplification ». Marty Sliva d'IGN a noté le jeu avec un score de 7.8, gratifiant les éléments d'horreur et le jeu en critiquant la modélisation des personnages et les environnements.


Outlast 2

Le , Red Barrels confirme le développement d'une suite d'Outlast, intitulée Outlast 2. Il est sorti le sur Xbox One, Playstation 4, GNU/Linux et Windows et le sur Nintendo Switch.

Annexes

Articles connexes

Du même sujet

  • White Day: A Labyrinth Named School (en)
  • Home Sweet Home (en)

Liens externes

Références

  1. « Outlast », sur metacritic.com (consulté le ).
  2. [87], « Outlast : Un succès qui dépasse les espérances du studio », sur jeuxvideo.com, (consulté le ).
  3. (en) Ben Reeves, « Outlast Review – An Endurance Test In Terror », sur Game Informer (consulté le ).
  4. (en) Rich McCormick, « Outlast review », sur eurogamer.net, (consulté le ).
  5. (en) « Outlast », sur GameSpot (consulté le ).
  6. http://www.joystiq.com/2013/09/04/outlast-review/.
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