Nos ancêtres les Gaulois

Nos ancêtres les Gaulois est une expression utilisée aux XIXe et XXe siècles pour évoquer l'ascendance gauloise de la population française. Dans la lignée des premiers protochronistes et des nationalismes émergents, cette expression est apparue à une époque où les peuples d'Europe cherchaient à se donner une ascendance antique, pour justifier l'existence de leur État-Nation (ou leurs aspirations à avoir en avoir un) en prouvant l'existence immémoriale de leurs Nations (voir irrédentisme). Expression typique du « roman national », elle sous-tendait notamment le récit de l'histoire de France dans les manuels scolaires de la Troisième République. Cette ascendance gauloise, génétique, est un sujet récurrent encore repris par de nombreuses personnalités politiques et médiatiques françaises, et reste présente dans la conscience collectif.

Premier chapitre Les Gaulois et les Romains, dans Histoire de France, cours élémentaire, 1913, sous la direction d'Ernest Lavisse.

Historique de l'expression

Depuis le haut Moyen Âge, la monarchie française se prévalait d'une origine franque, les conquêtes de Clodion le Chevelu et de son petit-fils Clovis suffisant à l'époque pour justifier, par le droit de conquête, l'existence du royaume. Une première tentative de concevoir une ascendance mythique à la France fut l'œuvre de Pierre de Ronsard en 1572. Dans La Franciade, il tenta de faire remonter l'ascendance des Francs à la guerre de Troie, à l'instar des Romains dans l'Énéide et des Bretons selon la matière de Bretagne. Cependant, ce premier essai a été fraîchement accueilli, beaucoup y voyant une vaine tentative d'imiter l'œuvre de Virgile. Cela dit, cette première tentative de donner une ascendance mythique aux Français a ouvert une brèche, dans laquelle d'autres allaient ensuite s'engouffrer. Les révolutionnaires de 1789, voulant supprimer les privilèges des aristocrates se targuant d'une origine franque, se mirent ainsi en quête d'autres symboles nationaux qui puissent permettre de détacher la notion de France du royaume ayant porté ce nom depuis plus d'un millénaire. Certains historiens[Qui ?], ne pouvant légitimement prétendre descendre directement des Romains, remontèrent donc plusieurs siècles avant la conquête franque pour créer ainsi l'origine gauloise du peuple français, en prônant le paradigme d'une nation gauloise unifiée, alors même que l'existence d'un peuple gaulois était douteuse. En effet, le territoire français était à la fin de la période classique constellé de tribus celtes n'ayant que des liens très lâches entre elles, avec parfois des liens plus étroits avec les autres tribus du monde celte tels que les Galates ou les habitants de Gaule cisalpine qu'avec les autres « Gaulois »[1], ainsi que d'autres peuples et tribus non-celtes et non-indo-européens tels les Aquitains (ou proto-basques ), les Ibères et les Ligures. En dépit de ce fait, les historiens favorables à la Révolution avalisèrent ce paradigme et firent de Vercingétorix la figure emblématique du chef de la nation se battant contre l'envahisseur[2]... La question de savoir si les Gaulois avaient conscience d'appartenir à un ensemble de peuples ayant en commun une culture commune au-delà de leur tribu n'est cependant toujours pas tranchée, la différence entre les Celtes vivant en France et les Celtes du reste de l'Europe restant difficile à évaluer (lire le paragraphe Sentiment d'appartenance de l'article Gaulois (peuples)).

Ce fut cependant le Second Empire que cette idée prit naissance dans les esprits, avec les premières cérémonies officielles pour revendiquer cette ascendance, telles que l'érection d'une statue de Vercingétorix à Alésia. Napoléon III était en effet un grand admirateur de Jules César (en tant que porteur de civilisation sur des terres considérées alors comme barbares), et il contribua largement à la redécouverte et à la mise en valeur de l'histoire des peuples gaulois. Il avait pris à cœur de retrouver le site du siège d'Alésia et fit exécuter d'importantes fouilles archéologiques qui donnèrent les résultats escomptés. L'érection d'un Monument à Vercingétorix à Alésia illustrait aussi les aspirations politiques de l'empereur, qui légitimait en quelque sorte ses vues sur l'histoire de France et sa place dans une Europe où, de l'Italie du Risorgimento au Royaume de Prusse en passant par la guerre d'indépendance grecque, les nationalismes européens avaient atteint leur paroxysme et où chaque peuple disputait aux autres la précédence historique.

Ce mythe des origines fait partie du « roman national, construction mythifiée de l'histoire de France héritée de Michelet et destinée au public populaire de l'école primaire et du foyer familial[3], écrit à la fin du XIXe siècle par différents historiens : Amédée Thierry, Henri Martin, Ernest Lavisse[4]... L'expression « Nos ancêtres les Gaulois » est en particulier associée à la mémoire de ce dernier qui enseignait notamment : « Autrefois notre pays s'appelait la Gaule et les habitants s'appelaient les Gaulois » (cours élémentaire, 1), « Il y a deux mille ans la France s'appelait la Gaule » (cours moyen, 5), « Nous ne savons pas au juste combien il y avait de Gaulois avant l'arrivée des Romains. On suppose qu'ils étaient quatre millions » (conclusions du livre I du cours moyen), « Les Romains qui vinrent s'établir en Gaule étaient en petit nombre. Les Francs n'étaient pas nombreux non plus, Clovis n'en avait que quelques milliers avec lui. Le fond de notre population est donc resté gaulois. Les Gaulois sont nos ancêtres » (cours moyen, 26), « Dans la suite, la Gaule changea de nom. Elle s'appela la France » (cours élémentaire, 14)[5]. La formule emblématique « Nos ancêtres les Gaulois » se trouve chez Lavisse dans un passage du Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire (commencé en 1878 et publié en 1887): « Il y a dans le passé le plus lointain une poésie qu'il faut verser dans les jeunes âmes pour y fortifier le sentiment patriotique. Faisons-leur aimer nos ancêtres les Gaulois et les forêts des druides, Charles Martel à Poitiers, Roland à Roncevaux, Godefroi de Bouillon à Jérusalem, Jeanne d'Arc, Bayard, tous nos héros du passé, même enveloppés de légendes car c'est un malheur que nos légendes s'oublient, que nous n'ayons plus de contes du foyer, et que, sur tous les points de la France, on entende pour toute poésie que les refrains orduriers et bêtes, venus de Paris. Un pays comme la France ne peut vivre sans poésie »[6]. Il s'agit bien d'une reconstruction d'un passé mythique, dans le but de forger la nation française dans le cadre de la Troisième République[7].

« Nos ancêtres les Gaulois » est également le titre d'un livre de fiction satiro-comique d'André Chamson édité en 1958. Henri Salvador, qui trouvait cette expression comique dans la bouche de l'un de ses professeurs antillais, avait raconté l'anecdote à Boris Vian en 1958, qui aussitôt lui écrivit les paroles de la chanson Faut rigoler[8].

Un héritage controversé

Héritage linguistique et toponymique

Le français est, pour l'essentiel, une langue dérivée du latin adopté par les élites gallo-romaines : l'héritage de la langue gauloise en français comprend entre 100 et 300 mots, souvent d'usage très local et dialectal[9], beaucoup moins que l'héritage vieux bas-francique ou même arabe[10], même s'il faut remarquer que l'influence de superstrat (et non de substrat) du lexique arabe n'est essentiellement pas directe, mais résulte d'un emprunt au latin médiéval, à l'italien ou dans une moindre mesure à l'espagnol. L'italien est en effet, de loin, la langue qui a fourni le plus de termes (après le latin) au français avec près de 1500 mots, soit 5 à 10 fois plus. Malgré tout, le français reste la langue romane connaissant le lexique d'origine celtique le plus important. L'apport du gaulois dans la phonétique et à la syntaxe du gallo-roman, à l'origine du vieux français et du français standard, reste pourtant mal connu étant donné la connaissance trop partielle de la langue gauloise. Cependant, il existe quelques évolutions phonétiques assurées et mises en lumière par Pierre-Yves Lambert et qui sont redevables à une action du substrat gaulois, comme par exemple : le traitement propre à la langue française des groupes latins /pt/ et /ps/ qui se sont confondus avec /kt/ et /ks/, c'est-à-dire à /xt, xs/, puis /it, is/ (/i/ second élément d'une diphtongue)[11]. Latin capsa > *kaxsa > français caisse; latin captivus > *kaxtivus > ancien français chaitif (> chétif) à comparer avec l'inscription gauloise de La Graufesenque dans laquelle paropsides « sorte de vase » est écrit paraxsidi[11].

Même si l'idée même d'une « Gaule » unifiée fut sujette à caution, certains continuant à penser que c'est César lui-même qui inventa arbitrairement le concept politique et culturel d'une Gaule homogène en découpant la Celtique à l'ouest du Rhin[12], de nouvelles analyse comme celle d'Emmanuel Arbabe dans son étude La politique des gaulois démontre bel et bien au contraire que l'espace dit "Gaulois" était cohérent. C'est parce que cet espace était cohérent politiquement et culturellement que César se facilita la tâche en soumettant les principales parties de ce territoire (Gaule Chevelue, Gaule Belgique, Gaule Armoricaine), car chacune étaient interdépendantes les unes des autres :

« Comme le martèle César, ces factions n'éxistent et n'ont de sens que dans le cadre gaulois. C'est justement parce qu'elle s'en dispute la domination qu'elles s'opposent, parce qu'elles s'estiment chacune comme la composante principale du cadre territoriale dans lequel est appelé naturellement à s'épanouir leur domination. Elles ne conçoivent pas le reste de l'espace Gaulois, une fois leur zone de domination soustraite, comme un espace étranger ou extérieur, en tout cas pas au même titre que les espaces périphériques. Ainsi, il n'est jamais question de revendications sur les territoires outre-Rhin, ni sur les espaces alpins, breton ou aquitain. [...] Ces liens entrecroisés assuraient l'existence d'un ensemble Gaulois qu'on peut différencier des espaces voisins. Il n'y a aucune trace que les peuples aquitains, Germain transrhénans et même gaulois, ethniquement et culturellement parlant, vivant en dehors de la Gaule césarienne, aient pris part à aucune de ces organisations. »[13]

Il est difficile cependant de mettre en évidence l'existence de dialectes en gaulois, car elle ne s'appuie sur des preuves solides actuellement[14], d'autant plus que le substrat gaulois, bien marqué dans la toponymie française est assez semblable d'une région à l'autre (si l'on exclue le traitement phonétique particulier exercé par les dialectes et langues romans locaux). En tout cas, comme le signalait déjà Jules César à propos de la langue parlée en Aquitaine, la toponymie de certaines régions comme la Gascogne ou l'est du Rhône reflète une moins grande celtisation que le reste de la Gaule, ex : suffixe -os en Gascogne de type aquitanique ou -osc, -asc en Provence, tous deux d'origine indigène.

Pourtant dans l'ensemble, les noms de villes et régions historiques ayant repris pour beaucoup celui de la civitas dans l'organisation administrative romaine du peuple gaulois correspondant, les villages ayant quant à eux souvent conservé les noms des fermes gauloises et des défrichements qui en sont à l'origine[15],[9]. En outre, l'hydronymie de la France continentale (par exemple celle du bassin de la Seine) est marquée par son passé gaulois[10].

« Il est digne de remarquer que les vieux états gaulois ont conservé jusqu'à une époque très voisine de nous, leur nom, leurs limites et une sorte d'existence morale dans les souvenirs et les affections des hommes. Ni les Romains, ni les Germains, ni la féodalité, ni la monarchie n'ont détruit ces unités vivaces ; on les retrouve encore dans les provinces et les pays de la France actuelle[16]. »

 Fustel de Coulanges

Données génétiques

L’analyse de l’ADN de fossiles, de sépultures et d’individus contemporains européens et français a permis de retracer en grande partie l’histoire des populations peuplant l’Europe et la France depuis la préhistoire jusqu’à nos jours[17],[18],[19]. Ces études montrent notamment que les mouvements migratoires du Bas-Empire puis du haut Moyen Âge concernaient des populations peu nombreuses, quelques milliers d'individus, et génétiquement très proches car issues du même mélange de populations[20],[21],[22]. C'est une population descendant essentiellement des peuples vivant dans l'espace de la mythique Gaule qui peuplait au cours du Ier millénaire le territoire correspondant à la France continentale moderne et qui l'est très majoritairement restée jusqu'à la Première vague d'immigration en France lors de la seconde moitié du XIXe siècle[23],[21].

Ferme gauloise de Verberie

Notes et références

  1. Brunaux 2008, p. 105.
  2. Suzanne Citron, L'histoire de France, autrement, Éditions de l'Atelier, , p. 14
  3. Dominique Borne, Quelle histoire pour la France ?, Éditions Gallimard, , p. 87.
  4. Brunaux 2008, p. 104.
  5. Suzanne Citron, Le mythe national, l'histoire de France revisitée, Éditions de l'Atelier 2008 : books.google.fr
  6. Concours de recrutement de professeurs des écoles, 2006 cndp.fr
  7. Étienne Bourdon, La forge gauloise de la nation : Ernest Lavisse et la fabrique des ancêtres, Lyon, ENS Éditions, coll. « Sociétés, Espaces, Temps », , 290 p. (ISBN 978-2-84788-896-6, lire en ligne)
  8. Philippe Boggio, Boris Vian, Paris, Flammarion, , 418 p. (ISBN 2-08-066734-3), p. 385
  9. Xavier Delamarre, Que doit le français à la langue gauloise ?, Le Salon noir, France Culture, (lire en ligne).
  10. M.J. Da-Silva, La langue française et l'héritage gaulois et germanique, Université de Minho (lire en ligne)
  11. Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, éditions Errance, paris, 1994, p. 46 - 47.
  12. « C'est César qui a inventé la Gaule », sur www.lhistoire.fr (consulté le )
  13. Emmanuel Arbabe, La politique des Gaulois, Paris, De La Sorbonne, , 439 p. (ISBN 9791035100421)
  14. Pierre-Yves Lambert, op. cit., p. 19
  15. Pour la Science, L'héritage gaulois
  16. Fustel de Coulanges, Histoire des institutions politiques de l'ancienne France, Paris, Hachette, 1875, Première partie, p.7
  17. (en) Iñigo Olalde et Carles Lalueza-Fox, « Modern humans' paleogenomics and the new evidences on the European prehistory », STAR: Science & Technology of Archaeological Research, vol. 1, no 1, , p. 1–9 (DOI 10.1179/2054892315Y.0000000002, lire en ligne, consulté le )
  18. Guido Brandt, Anna Szécsényi-Nagy, Christina Roth et Kurt Werner Alt, « Human paleogenetics of Europe--the known knowns and the known unknowns », Journal of Human Evolution, vol. 79, , p. 73–92 (ISSN 1095-8606, PMID 25467114, DOI 10.1016/j.jhevol.2014.06.017, lire en ligne, consulté le )
  19. Guido Brandt, Wolfgang Haak, Christina J. Adler et Christina Roth, « Ancient DNA reveals key stages in the formation of Central European mitochondrial genetic diversity », Science (New York, N.Y.), vol. 342, no 6155, , p. 257–261 (ISSN 0036-8075, PMID 24115443, PMCID 4039305, DOI 10.1126/science.1241844, lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Chiara Batini, Pille Hallast, Daniel Zadik et Pierpaolo Maisano Delser, « Large-scale recent expansion of European patrilineages shown by population resequencing », Nature Communications, vol. 6, , p. 7152 (PMID 25988751, PMCID 4441248, DOI 10.1038/ncomms8152, lire en ligne, consulté le )
  21. (en) Ron Pinhasi et al., « The genetic history of Europeans », Cells, (DOI 10.1016/j.tig.2012.06.006, lire en ligne)
  22. (en) Iosif Lazaridis, Nick Patterson, Alissa Mittnik et Gabriel Renaud, « Ancient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans », Nature, vol. 513, no 7518, , p. 409–413 (ISSN 0028-0836, PMID 25230663, PMCID 4170574, DOI 10.1038/nature13673, lire en ligne, consulté le )
  23. Jean-Louis Brunaux, « Nos ancêtres les Gaulois... », L'Histoire, no 326, (lire en ligne) :
    « C'est donc bien une population essentiellement gauloise qui peuplait au cours du Ier millénaire le pays qui allait devenir la France »

Voir aussi

Bibliographie

  • Colette Beaune, Naissance de la nation France, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », , 431 p. (ISBN 2-07-070389-4, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne].
    • Réédition : Colette Beaune, Naissance de la nation France, Paris, Gallimard, coll. « Folio. Histoire » (no 56), , 574 p., poche (ISBN 2-07-032808-2).
  • Étienne Bourdon, La forge gauloise de la nation : Ernest Lavisse et la fabrique des ancêtres, Lyon, ENS Éditions, coll. « Sociétés, Espaces, Temps », , 290 p. (ISBN 978-2-84788-896-6, lire en ligne)
  • Jean-Louis Brunaux, Nos ancêtres les Gaulois, Paris, Éditions du Seuil, coll. « L'univers historique », , 299 p. (ISBN 978-2-02-094321-5)
    Réédition : Jean-Louis Brunaux, Nos ancêtres les Gaulois, Paris, Éditions Points, coll. « Points. Histoire », , 327 p., poche (ISBN 978-2-7578-5373-3, présentation en ligne).
  • André Burguière, « L'historiographie des origines de la France : genèse d’un imaginaire national », Annales. Histoire, Sciences sociales, Paris, Armand Colin, no 1 « Histoire croisée - Imaginaires nationaux - Face à la guerre », 2003 (58e année), p. 41-62 (lire en ligne).
  • François Cavanna, Nos ancêtres les gaulois, volume 1 dans la collection L'histoire De France redécouverte par Cavanna, 1991, Albin Michel. (ISBN 9782226056030). Iconographie des gaulois à travers l'art pompier du XIXe siècle.
  • Claude-Gilbert Dubois, Celtes et Gaulois au XVIe siècle, le développement littéraire d'un mythe nationaliste : avec l'édition critique d'un traité inédit de Guillaume Postel : « De ce qui est premier pour reformer le monde », Paris, Librairie philosophique J. Vrin, coll. « De Pétrarque à Descartes » (no 28), , 205 p. (présentation en ligne).
  • Claude-Gilbert Dubois, « « Nos ancêtres les Gaulois » : un élément de construction identitaire devenu stéréotype », dans Florent Kohler (dir.), Stéréotypes culturels et constructions identitaires, Tours, Presses universitaires François Rabelais, coll. « Série Études hispaniques » (no XVIII), , 234 p. (ISBN 978-2-86906-232-0, lire en ligne), p. 101-114.
  • François Durpaire, Nos ancêtres ne sont pas gaulois !, Contre-histoire de France, Paris, Albin Michel, , 309 p. (ISBN 978-2-226-32493-1)
  • Alexis Léonard, « « Nos ancêtres les Gaulois » : la celtomanie en France », dans Élodie Burle-Errecade et Valérie Naudet (dir.), Fantasmagories du Moyen Âge. Entre médiéval et moyen-âgeux : [actes du colloque international, 7-9 juin 2007, Université de Provence], Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Sénéfiance » (no 56), , 280 p. (ISBN 978-2-85399-733-1, lire en ligne), p. 183-190.
  • François Reynaert, Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises : l'histoire de France sans les clichés, Paris, Fayard, , 525 p. (ISBN 978-2-213-65515-4)
    Réédition : François Reynaert, Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises : l'histoire de France sans les clichés, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche » (no 32425), , 687 p., poche (ISBN 978-2-253-16282-7).

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