Requin-citron

Negaprion brevirostris

Le requin-citron (Negaprion brevirostris) est une espèce de requin de la famille des Carcharhinidae, vivant habituellement près des côtes.

Généralement peu agressif, sa taille le rend cependant dangereux pour l'humain. Il a d'ailleurs été impliqué dans plusieurs attaques sur l'humain.

Le requin-citron faucille (Negaprion acutidens) vivant dans l'océan Indien est parfois aussi dénommé requin-citron.

Description

C'est de par sa couleur légèrement jaunâtre que le requin-citron est appelé ainsi. Il peut atteindre 3,40 mètres de long et pèse environ 180 kg. Sa nageoire dorsale postérieure est sensiblement de la même taille que sa nageoire dorsale antérieure. Il peut vivre 25 ans. Il est parfois accompagné par quelques petits poissons qui se collent sous son ventre et ses nageoires ou contre son dos.


Habitat

On le trouve essentiellement dans la région subtropicale des côtes atlantiques et pacifiques du Nord et du Sud américain, mais aussi dans les îles du Pacifique et sur la côte ouest de l'Afrique. Pour la sécurité des juvéniles, la femelle met bas dans la mangrove, là où aucun grand requin ne peut se faufiler.

Reproduction

Vivipare, la femelle met au monde, après une période de gestation de 12 mois, une portée comportant de 3 à 20 petits, mesurant 60 à 65 centimètres à la naissance.

Cette espèce de requin a la particularité de mettre au monde sa progéniture sur son lieu de naissance. En effet, les femelles, au terme de leur grossesse, rejoignent l'endroit exact où elles sont nées, quelle qu'en soit la distance[1].

Prédateurs

Le Requin-Citron a très peu de prédateurs connus (des requins plus gros que lui ou l'homme). Mais l'ennemi principal des Requins-Citrons juvéniles sont les adultes qui viennent dans leurs refuges à la marée montante à la recherche de proies potentielles. Sur 100 petits, la moitié est dévorée par des adultes.

Alimentation

Son alimentation se compose principalement d'autres poissons (environ 80 %), mais peut aussi comporter des mollusques et des crustacés, et parfois même quelques oiseaux.

Notes et références

  1. (en) Kevin A. Feldheim et al., « Two decades of genetic profiling yields first evidence of natal philopatry and long-term fidelity to parturition sites in sharks », Molecular Ecology, vol. 23, no 1, , p. 110-117 (lire en ligne)

Voir aussi

Références taxinomiques

Liens externes

  • Portail de l’ichtyologie
  • Portail de la biologie marine
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.