N 5 (sous-marin)

Le N 5 est un sous-marin de la classe N, en service dans la Regia Marina lancé en 1917 et ayant servi après la fin de la Première Guerre mondiale.

N 5
Type Sous-marin côtier ou de petite croisière
Classe N
Histoire
A servi dans  Regia Marina
Commanditaire Royaume d'Italie
Constructeur Cantieri navali Tosi di Taranto (Tosi)
Chantier naval Tarente, Italie
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Radié le 10 juillet 1929, puis démoli.
Équipage
Équipage 2 officiers, 21 sous-officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 45,9 mètres
Maître-bau 4,28 mètres
Tirant d'eau 3,17 mètres
Déplacement 277 tonnes en surface
363 tonnes en immersion
Propulsion 2 moteurs diesel Tosi
2 moteurs électriques Ansaldo
2 hélices
Puissance 700 cv (514 kW) (moteurs diesel)
400 cv (294 kW) (moteurs électriques)
Vitesse 13,5 nœuds (25 km/h) en surface
7,7 nœuds (14,3 km/h) en immersion
Profondeur 40 m (130 pieds)
Caractéristiques militaires
Armement 2 tubes lance-torpilles de 450 mm à l'avant
4 torpilles
1 canon de 76/30 mm Model 1916
Rayon d'action En surface 1 485 milles nautiques à 8,5 nœuds
En immersion 50 milles nautiques à 2 nœuds

Caractéristiques

La classe N déplaçait 277 tonnes en surface et 363 tonnes en immersion. Les sous-marins mesuraient 45,9 mètres de long, avaient une largeur de 4,28 mètres et un tirant d'eau de 3,17 mètres. Ils avaient une profondeur de plongée opérationnelle de 40 mètres. Leur équipage comptait 2 officiers et 21 sous-officiers et marins[1].

Pour la navigation de surface, les sous-marins étaient propulsés par deux moteurs diesel Sulzer de 325 chevaux-vapeur (cv) (239 kW) chacun pour les N 1 à N 4 et Tosi de 350 cv (257 kW) pour les N 5 et N6 entraînant deux arbres d'hélices. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique Ansaldo de 200 chevaux-vapeur (147 kW). Ils pouvaient atteindre 12,5 nœuds (23,1 km/h) pour les N 1 à N 4 et 13,5 nœuds (25 km/h) pour les N 5 et N6 en surface et 8,2 nœuds (15,1 km/h) sous l'eau. En surface, la classe N avait une autonomie de 1 300 milles nautiques (2 400 km) à 8 noeuds (14,8 km/h) pour les N 1 à N 4 et 1 485 milles nautiques (2 750 km) à 8,5 noeuds (15,7 km/h) pour les N 5 et N6; en immersion, elle avait une autonomie de 45 milles nautiques (83 km) à 2 noeuds (3,7 km/h) pour les N 1 à N 4 et 50 milles nautiques (92 km) à 2 noeuds (3,7 km/h) pour les N 5 et N 6[1].

Les sous-marins étaient armés de deux tubes lance-torpilles à l'avant de 45 centimètres, pour lesquels ils transportaient un total de 4 torpilles. Sur le pont arrière se trouvait un canon de 76/30 mm Model 1916 pour les attaques en surface[1].

Construction et mise en service

Le N 5 est construit par le chantier naval Cantieri navali Tosi di Taranto (Tosi) de Tarente en Italie, et mis sur cale le 24 août 1916. Il est lancé le 18 novembre 1917 et est achevé et mis en service le 12 janvier 1919. Il est commissionné le même jour dans la Regia Marina.

Historique

Le N 5 est entré en service quelques mois après la fin de la Première Guerre mondiale et est stationné à Tarente, sous le commandement du lieutenant de vaisseau (tenente di vascello) Alessandro De Micheli[2].

Les 23 et 24 janvier 1921, il fournit, avec son navire-jumeau (sister ship) ' N 1, l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement des pompes électriques qui ont permis de redresser l'épave du cuirassé Léonard de Vinci, explosé en 1916 et récemment récupéré[3].

En juin 1921, il change de quartier général pour s'installer à La Spezia, faisant partie de la «Squadriglia Sommergibili N» ("Escadron de sous-marins N")[2].

Il participe aux exercices de 1923 et 1924 ainsi qu'à la revue navale du 28 août 1925, qui se tient dans les eaux de Syracuse et en présence du roi Victor-Emmanuel III[2].

En 1927, c'est le sous-marin italien le plus actif, opérant pendant 313 jours[4].

Il est alors employé pour la formation des élèves de l'Académie navale de Livourne, ainsi que pour effectuer des voyages d'entraînement[2].

Radié le 10 juillet 1929[2], il est envoyé à la démolition.

Notes et références

  1. Classe N (1916) - Betasom - XI Gruppo Sommergibili Atlantici
  2. Sommergibili N 5
  3. Il Recupero Della Corazzata Da Vinci - Betasom - XI Gruppo Sommergibili Atlantici
  4. Giorgio Giorgerini, Uomini sul fondo. Storia del sommergibilismo italiano dalle origini a oggi, p. 105

Voir aussi

Bibliographie

  • (it) Giorgio Giorgerini, Uomini sul fondo. Storia del sommergibilismo italiano dalle origini a oggi, Mondadori, 2002, (ISBN 978-88-04-50537-2).
  • (en) Aldo Fraccaroli: Italian Warships of World War I. London: Ian Allan Ltd., 1970. (ISBN 0-7110-0105-7).
  • (en) Robert Gardiner, Randal Gray: Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906–1921. London: Conway Maritime Press, 1985. (ISBN 0-85177-245-5).
  • (it) Franco Favre, La Marina nella Grande Guerra. Le operazioni aeree, navali, subacquee e terrestri in Adriatico, Gaspari Editore, 2008, (ISBN 978-88-7541-135-0).

Liens internes

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