Mouvement sadriste

Le Mouvement sadriste (arabe : التيار الصدري 'al-Tayyār al-Sadri') est un mouvement national Irakien islamique dirigé par Moqtada al-Sadr. Le mouvement reçoit un large soutien de la part de la société irakienne, en particulier de la population chiite désœuvrée et des quartiers pauvres du pays[1]. La personne la plus influente et qui est à l'origine de l'objectif et de la philosophie de ce mouvement est le Grand Ayatollah Mohammad Sadeq al-Sadr. L'une des autres figures influentes du mouvement est Mohammed Bakr al-Sadr. C'est un mouvement populaire en plus d'être religieux[2]. L'objectif de ce mouvement est l'instauration d'un état irakien indépendant et libre de toutes influences extérieures.

Mouvement sadriste
التيار الصدري
al-Tayyār al-Sadri
Présentation
Chef Moqtada al-Sadr
Fondation 2003
Siège Sadr City, Bagdad Irak
Fondé par Grand Ayatollah Sayyid Mohammad Sadeq al-Sadr
Branche armée Armée du Mahdi (2003-2008)
Brigade du jour promis (2008-2014)
Brigades de la paix (depuis 2014)
Idéologie Islamisme chiite
Nationalisme irakien
Conservatisme
Affiliation nationale La marche pour les réformes (Saairun)
Site web http://www.jawabna.com/

Élections irakiennes de 2005

Lors des élections provinciales de 2005 en Irak, Moqtada al-Sadr boycotta le scrutin au nom de son opposition à l'occupation Américaine, exigeant ainsi un calendrier pour le retrait complet des troupes américaines du pays. Cependant, le parti présenta quand même des indépendants aux élections, gagnant ainsi 3 sièges à Bagdad[3].

Lors des législatives de 2005, le parti s'est fortement affirmé avec 30 sièges (à égalité avec le CSII), montrant la popularité du mouvement parmi les quartiers pauvres chiites du Nord-Est de Bagdad ainsi que dans les provinces chiites au sud de l'Irak[3].

Élections législatives de 2018

En , il s'allie au Parti communiste irakien, au sein de la coalition électorale Sa’iroun En marche »), pour les élections législatives et provinciales de mai suivant. Les deux forces politiques s'étaient rapprochées à partir de 2015 dans le cadre d'un mouvement de protestation réclamant des réformes, la lutte contre la corruption et l'amélioration des services publics[4]. La coalition obtient 54 députés, sur un total de 329 sièges[5].

Le , la coalition sadriste et l'Alliance de la conquête (Alliance Fatah, dirigée par Hadi Al-Ameri, proche de l'Iran) annoncent un accord de coalition. Cet accord s'ajoute à ceux obtenus avec l'Alliance de la sagesse nationale (dirigée par le dignitaire Ammar al-Hakim (en)) et avec le parti Al-Wataniya de Iyad Allaoui, totalisant ainsi 141 sièges sur les 329 de l'assemblée[6]. Le , l'alliance du Premier ministre sortant rejoint la coalition[7].

Le , le courant sadriste et la coalition Fatah appellent à la démission du Premier ministre Haïder al-Abadi après des émeutes à Bassorah[8],[9].

Factions dissidentes

Au fil du temps, plusieurs factions du mouvement Sadriste ont fait sécessions et se sont opposés à Moqtada al-Sadr pour diverses raisons, formant ainsi des milices et factions séparées:

Références

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