Moulin fortifié

Au XIVe siècle, au même titre que les édifices religieux, les ponts, les maisons, les fermes, les moulins, sont également mis en défense.

Historique

Le moulin fortifié de Plouharnel (vers 1890-1900) ; disparu
Le moulin de Piis à Bassanne en Gironde.

Comme les autres ouvrages fortifiés, les moulins, qu'ils soient animés par la force du vent ou par la force de l'eau étaient d'une telle importance qu'ils devaient être mis en état de défense.

Moulins à eau

Les moulins à eau étaient fortifiés à la manière d'un pont, avec quelques organes de défense essentiels tels que archères, machicoulis, assommoirs et souvent crénelages.
Ils ressemblaient parfois à de véritables chateaux forts avec tours d'angles, comme le moulin de Barbaste, couronnés d'échauguettes, comme le moulin de Bagas, ou comportant un chemin de ronde, comme le Moulin de Labarthe à Blasimon[1].

Certaines tours d'enceinte étaient surmontées de moulins à vent comme le moulin du Connétable d'Avar ou le moulin du Midi à Carcassonne [2]. Il en fut de même à Paris où le mur de Philippe Auguste fut longtemps dominé par de nombreux moulins à vent.

Liste de moulins fortifiés

Voir aussi

Notes et références

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • Portail des lacs et cours d’eau
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.