Mortagne-du-Nord

Mortagne-du-Nord est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Mortagne.

Mortagne-du-Nord

Mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut
Maire
Mandat
Michel Quievy
2020-2026
Code postal 59158
Code commune 59418
Démographie
Gentilé Mortagnais, Mortagnaises[1]
Population
municipale
1 609 hab. (2018 )
Densité 738 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 18″ nord, 3° 27′ 19″ est
Altitude Min. 14 m
Max. 65 m
Superficie 2,18 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mortagne-du-Nord (partie française)
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Amand-les-Eaux
Législatives Vingtième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Mortagne-du-Nord
Géolocalisation sur la carte : Nord
Mortagne-du-Nord
Géolocalisation sur la carte : France
Mortagne-du-Nord
Géolocalisation sur la carte : France
Mortagne-du-Nord

    Géographie

    confluence Scarpe-Escaut

    Située à la confluence de la Scarpe et de l'Escaut, son nom vient de Mauritanius [Fundus], légionnaire romain du Bas Empire et originaire d'Afrique du Nord.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Mortagne-du-Nord
    Flines-lès-Mortagne
    Maulde
    Thun-Saint-Amand Château-l'Abbaye

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 716 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[8] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 26 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Mortagne-du-Nord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mortagne-du-Nord (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 4 communes[18] et 5 423 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41,9 %), forêts (27,6 %), prairies (23,9 %), terres arables (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Du bas latin Mauritania, nom évoquant peut-être une station militaire romaine du Bas-Empire composée de troupes maures[25], comme les autres Mortagne. Ernest Nègre préfère voir dans le type toponymique Mortagne, l'anthroponyme latin Mauretanus suivi du suffixe -ia[26].

    Histoire

    Mortagne était au Xe siècle une place forte importante de l'Ostrevent. Située au confluent de la Scarpe et de l'Escaut, elle ouvrait la porte du Tournaisis. Roger II de Laon en est investi avec ses frères, mais en 931 Arnoul Ier de Flandre réussit à les déloger de cette place[27]. Le comte de Flandre y installa alors un châtelain.

    Peu après 1071, Évrard dit Radou, neveu de l'évêque de Noyon Rabod réussit à expulser Hugues, châtelain de Mortagne[28].

    Philippe d'Alsace obtint en 1186 que le châtelain Évrard III relevât de lui son château de Mortagne, alors que cette place était située en Hainaut (mais c'était un alleu)[29].

    Le châtelain Baudouin, fils d'Évrard III, fit hommage à Philippe Auguste pour le château de Mortagne, mais après la mort de Philippe d'Alsace, le traité de Vernon (1195)[réf. nécessaire] consacra la renonciation du roi à cette place (confirmée en 1200 à Péronne). Dans la suite, le châtelain de Mortagne demeura l'un des plus fidèles vassaux des comtes de Flandre-Hainaut[30]. Évrard Radou III aida ainsi Ferrand de Portugal à prendre Tournai.

    Lors du « transport de Flandre » (1312), Mortagne passa à la couronne de France[31].

    Philippe le Bel prononça en effet l'annexion de Mortagne en 1314, après la mort de la châtelaine Marie, que déjà, en 1297, il avait obligée de relever de lui les droits qu'elle tenait auparavant du comte. Robert de Béthune protesta énergiquement et non sans raison contre ce nouvel abus de force[32].

    En 1893, la commune de Mortagne devient Mortagne-du-Nord

    Lors des combats de 1918, l’usine métallurgique est détruite. Les incendies et envols de poussières polluent le sol et les environs, c'est une des séquelles de guerre que la commune, située en zone rouge aura à traiter.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs

    Émerchicourt : Marcel Quévy, maire de Mortagne-du-Nord, Régis Roussel, maire d'Émerchicourt, et Aymeric Robin, maire de Raismes et président de la CAPH en visite le 29 juillet 2020.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    En cours Michel Quiévy    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Politique environnementale

    La commune a abrité durant près d'un siècle une zinguerie. Celle-ci a été créée en 1901 en raison de la proximité de la Scarpe canalisée et de la ressource en charbon, mais a néanmoins fait faillite en 1903. Elle est ensuite reprise et agrandie par la Compagnie métallurgique franco-belge de Mortagne (sous contrôle allemand durant de la Première Guerre mondiale). Le zinc est utilisé pour la fabrication de munitions (alliage cuivre-zinc ou laiton). Elle est finalement bombardée et incendiée à la fin de la Première Guerre mondiale.

    Après la guerre, en 1919, la Compagnie royale asturienne des Mines (CRAM) rachète le site et entreprend de restaurer et moderniser les installations. Dès 1920, la zinguerie est reconstruite, avec une unité de désulfuration construite à Thun.
    Une autre partie (dite « usine à plomb ») entame sa production à partir de 1924 et jusqu'à 1930.
    L’usine de zinc, moins compétitive que celles d'Auby (propriété de la CRAM) ou de Courcelles-lès-Lens (devenu Métaleurop-Nord), fermera en 1963 et l’usine chimique en 1968.

    En 1987, la friche industrielle fait l'objet d'un traitement paysager et d'une requalification sommaire : les parties bâties à l'abandon (hormis les bureaux) sont rasés et les zones nues, gravement polluées, sont recouvertes de terre agricole enrichie en calcaire (car les métaux circulent mieux dans les sols acides et moins dans les sols "basiques"). Le sol est ensuite végétalisé. Une boulaie (bois de bouleaux) s’est ensuite installée spontanément sur le site.

    À proximité de l’ancien terril de scories métallurgiques et de cendres de l'usine (de l’autre côté de la Scarpe) persiste une pelouse métallicole où presque toutes les plantes sont mortes à cause des teneurs très élevées du sol en zinc, plomb et cadmium (le cadmium est un déchet de fabrication du zinc). Seules quelques espèces (ou sous-espèce) dites "métallophytes" ou métallotolérantes ont survécu. Ce sont essentiellement :

    Il est intéressant de protéger cette pelouse, car outre que ces plantes sont rares dans cette région, elles contribuent efficacement à fixer l'essentiel des polluants dans le sol en empêchant les envols et leur lessivage (la pelouse a néanmoins brûlé une année sèche, et des animaux qui se nourrissent sur le site peuvent être intoxiqués et contribuer à diffuser des métaux aux environs (phénomène dit de bioturbation). Ainsi le site, bien que parmi les plus pollués de France, est-il classé ZNIEFF pour son intérêt floristique.

    En 1989, un collège (le collège Fernig) a été construit sur l’ancien crassier. Des analyses faites dans les environs montrent que les métaux lourds n'ont pas contaminé le collège, mais que par contre certains jardins sont assez pollués pour qu'il soit fortement recommandé de ne rien y cultiver de comestible[33].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

    En 2018, la commune comptait 1 609 habitants[Note 6], en diminution de 1,29 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 8881 2901 3031 3181 2201 1851 1981 1521 064
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 1041 1121 2081 1811 2731 2461 1731 2251 216
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 3641 5761 1791 5641 6351 5271 3131 5161 768
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018
    1 6641 5731 5891 5941 5801 6331 6231 6391 609
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Mortagne-du-Nord en 2007 en pourcentage[38].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,9 
    3,9 
    75 à 89 ans
    9,1 
    10,1 
    60 à 74 ans
    11,5 
    17,0 
    45 à 59 ans
    18,9 
    23,6 
    30 à 44 ans
    19,2 
    22,3 
    15 à 29 ans
    18,8 
    23,0 
    0 à 14 ans
    21,7 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[39].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Santé

    À la suite de la suspicion puis des preuves de contamination (Contamination mesurée de 50 à 2300 ppm de plomb, 60 à 10 800 ppm de zinc et 8 à 80 ppm de cadmium), plusieurs études ont été faites sur la pollution et les risques pour la santé sur le site et autour de celui-ci[40],[41],[42],[43],[44],[45],[46].

    La dernière étude faite sur la pollution des sols et basée sur une analyse rétrospective des rejets a conclu[47] que «  les rejets atmosphériques (poussières déposées sur les sols dont le réenvol est possible), les rejets solides (scories) enfouis dans le sol, et les rejets liquides (provoquant la contamination des sédiments de la Scarpe) sont susceptibles de contribuer à l’exposition de la population par contact direct, ou par consommation de produits végétaux ou animaux qui ont déjà montré des signes de contamination : bovins empoisonnés et cas de saturnisme chez des canards[48] »

    L'étude a également conclu que certains enfants habitant la zone centrale de contamination pourraient avoir une plombémie dépassant 100 μg/L (probabilité de dépasser 100 μg/L varie entre 0,8 % et 6,3 % selon la biodisponibilité présumée du plomb). Ce risque selon l'étude ne justifie pas un dépistage systématique de la plombémie « dont l’efficacité serait très limitée » mais « justifie d’informer et de sensibiliser les médecins généralistes et les pédiatres du secteur sur ces facteurs spécifiques du risque saturnin, afin qu’ils évaluent pour chaque enfant de 0 à 6 ans et les femmes enceintes de leur clientèle la pertinence de prescrire un dépistage individuel. Cette recommandation rejoint le "Guide pratique de l’intoxication au plomb chez l’enfant et la femme enceinte" qui conseille de rechercher les facteurs de risque à l’occasion des visites médicales». « La population doit également être informée du risque[49] d’intoxication au plomb des enfants et des femmes enceintes. En particulier, elle devrait être informée du risque de contamination importante des jardins comme cela a pu être mis en évidence pour certains jardins »

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Nicolas : 1820. Projet de la commune de la construction d'une église. L'église est dynamitée en par les Allemands. Reconstruction entre 1926 et 1932. Travaux de rénovation entre 2012 et 2015. L'église est rattachée à la Paroisse Sainte Odile du Hainaut. La chaire et les fonts baptismaux sont en grès rouge dur de Saverne. Le mobilier (1931) par Fernand Baud. Les mosaïques des autels sont réalisés par la maison Lamarque (Croix 59). Un tableau classé de Mathias Stomer représentant le repas d'Emmaüs.
    • Musée des sœurs Fernig, qui s'illustrèrent à la bataille de Jemmapes.
    • Musée de la douane de Mortagne-du-Nord
    • Carrée militaire français et tombes de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière de Mortagne-du-Nord.
    • La cheminée de l'usine de briques réfractaire d'une hauteur 30 mètres.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Mortagne-du-Nord se blasonnent ainsi : "D'or à la croix de gueules."

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. http://www.habitants.fr/habitants_mortagne-du-nord_59418.html
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Mortagne-du-Nord et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Mortagne-du-Nord et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Mortagne-du-Nord (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Origines du nom de Mortagne
    26. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 636.
    27. Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Âge, vol. I, Bruxelles, H. Lamertin, (réimpr. 1981) (lire en ligne), p. 57-58.
    28. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 127-128.
    29. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 180.
    30. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 182.
    31. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 244-245.
    32. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 260.
    33. INVS ; C. Heyman, S. Haeghebaert, C. Farvacques, N. Kalache Pertinence d’un dépistage du saturnisme et de mesures de l’imprégnation de la population en cadmium sur le secteur de Mortagne-du-Nord Rapport final
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    38. « Évolution et structure de la population à Mortagne-du-Nord en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    39. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    40. Cambier P. Synthèse de travaux portant sur la pollution environnementale autour de la friche industrielle de Mortagne-du-Nord. INRA ; 2001.
    41. Mereau M. Traitement de la friche industrielle de la Compagnie Royale Asturienne des Mines, Étude exploratoire. CETE ; 1987 Dec.
    42. Thiry M, Huet-Taillandier S, Maturel B, Raulo A, Forette N, Van Oort F. Diagnostic de la pollution de la friche industrielle de Mortagne-du-Nord; I. Travaux de reconnaissance et résultats préliminaires. 1997 Jul
    43. Thiry M, Huet-Taillandier S., Schmitt JM. La friche industrielle de Mortagne-du-nord (59) - I -prospection du site, composition des scories, hydrochimie, hydrologie et estimation des flux. Bull Soc géol France 2002;(4):369-81.
    44. BRGM ; Étude du site de l’ancienne usine de la CRAM à Mortagne-du-Nord. 1984
    45. Douay F, Roussel H, Fourrier H. Investigation aux alentours de la friche industrielle de Mortagne-du-Nord. 2006.
    46. Caulier P, Guilbault L. Friches et terrains environnants l’ancienne usine de la Compagnie Royale Asturienne des Mines à Mortagne-du-Nord, Flines-les-Mortagne, Château-l’Abbaye, Thun-Saint-Amand, Maulde; Recherche des éléments plomb, zinc, cadmium dans le sol. BRGM ; 1982 Dec.
    47. (page 10 du rapport)
    48. [Cambier P. Mise au point de méthodes d’évaluation des risques liés à la contamination de terrains par des éléments toxiques. Inra ; 1998], cité par l'étude INVS, page 10
    49. Il est ici rappelé qu’un risque ne peut être potentiel : ou il existe, ou il n’existe pas
    50. Techener, Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire - Libraireie Giraud-Badin - 1836-1837 - IIe série- Pge 152 - Archive de l'université d'Harvard.
    51. Statistisque Archéologique du Département du Nord - page 427 - 1867 - seconde partie - Libraire Quarré à Lille et Libraire Leleu à Lille - archive de Harvard College Library - numérisé par Google Books en accès libre et complet.
    52. Statistisque Archéologique du Département du Nord - 1867 - seconde partie - Libraire Quarré à Lille et libraire Leleu à Lille - archive de Harvard College Library - numérisé par Google Books en accès libre et complet.
    53. Bulletin de la commission historique du département du Nord - Tome VIII - page 60 - Imprimerie de L. Danel à Lille - archive de Harvard College Library - numérisé par Google Books en accès libre et complet.
    • Portail du Nord-Pas-de-Calais
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.