Maryam Mirzakhani

Maryam Mirzakhani (en persan : مریم میرزاخانی), née le à Téhéran[1] et morte le à Stanford (Californie)[2],[3], est une mathématicienne iranienne, professeure à l'université Stanford, connue pour ses travaux en topologie et en géométrie (notamment en géométrie des surfaces de Riemann) et la seule femme[N 1] récipiendaire de la médaille Fields ()[4].

Biographie

Maryam Mirzakhani intègre le lycée Farzanegan (en) de Téhéran, un lycée pour jeunes filles surdouées dépendant du SAMPAD, l’« Organisation pour le développement des talents exceptionnels », ou NODET[5]. Elle est, en 1994 à Hong Kong, lauréate pour la deuxième année des Olympiades internationales de mathématiques (score de 41 points sur 42[6]). À Toronto en 1995, elle a un score parfait[7]. Ces résultats lui ouvrent les portes de la très sélective université de technologie de Sharif à Téhéran, où elle obtient en 1999 un B.Sc. en mathématiques.

Le , après la 22e compétition de mathématiques pour étudiants à l'université Shahid Chamran d'Ahvaz, elle se retrouve dans un accident d'autobus où plusieurs jeunes mathématiciens perdent la vie[8].

En 1999, elle obtient un bachelor en science en mathématique à l'université de technologie de Sharif. Elle attire l'attention lors de ses études de l'American Mathematical Society pour ses travaux consistant à formuler une preuve simple du théorème de Schur[9]. Elle va ensuite aux États-Unis et obtient un doctorat à l'université d'Harvard en 2004, où elle est supervisée par le lauréat de la Médaille Fields Curtis T. McMullen[10].

Elle devient maître de conférences à Princeton en 2004[11] puis nommée, en septembre 200831 ans), professeure de mathématiques à Stanford[12].

Elle meurt le , à 40 ans, des suites d'un cancer du sein[13],[14].

Travaux

Enfant, son passe-temps favori est la lecture de romans et elle rêve de devenir écrivaine[15]. Son frère aîné lui propose un ouvrage sur Carl Friedrich Gauss dans lequel il explique comment effectuer facilement la somme de tous les entiers de 1 à 100. Séduite par cette méthode, Maryam Mirzahani poursuit son investigation et découvre l'art du raisonnement mathématique à travers le théorème local de Gauss, « qui repère localement un point sur une surface quelconque par un nombre complexe, et ramène la dimension deux réelle à la dimension un complexe. Les surfaces deviennent de dimension un. Ce sont des courbes complexes[16]. » On passe de la géométrie à la géographie[17],[14]. Elle complète son apprentissage des théorèmes de Gauss par les théories de Riemann et les surfaces complexes, qu'elle développera au point de se voir attribuer la médaille Fields[18].

À Harvard, en 2004, elle présente un doctorat de mathématiques ; son directeur de thèse est Curtis McMullen, lauréat de la médaille Fields en 1998. On parle de chef-d’œuvre[19] : non seulement elle résout deux problèmes majeurs de mathématiques, mais de plus elle les relie[20].

Elle s’intéresse aux surfaces de Riemann. « Riemann étudie les surfaces, non pas comme des objets individuels, mais comme appartenant à des familles de surfaces se déduisant les unes des autres par déformations. Ceci divise essentiellement les surfaces selon leur genre[18]

Elle poursuit l'étude de ces surfaces, approfondissant les résultats de Riemann. Les champs de recherche de Maryam Mirzakhani comprennent divers domaines mathématiques : l'espace de Teichmüller, la géométrie hyperbolique, la théorie ergodique, l'espace de modules et la géométrie symplectique[21],[22]. Elle montre[23] en 2008 que, sur une surface, le nombre Ns(L) des géodésiques fermées simples (i.e. ne se recoupant pas) de longueur inférieure à L croît comme c·L6g-6+2n où c est une constante[24] et g et n des paramètres topologiques. Elle produit une démonstration élégante d'une conjecture proposée par le physicien Edward Witten dans le cadre de la théorie des cordes.

Plus récemment, elle démontre, avec Alex Eskin, le théorème dit « de la baguette magique »[24] relatif aux billards mathématiques. Ils étudient la dynamique d'un mobile lancé selon une tangente à une surface de Riemann. En considérant la variable « temps » comme un nombre complexe, ils montrent[25] que la trajectoire du mobile est alors une courbe complexe, c’est-à-dire une surface, de comportement dynamique plus simple que prévu[18]. Ce travail généralise un résultat obtenu par une autre mathématicienne de renom, Marina Ratner ; les deux femmes décèdent à une semaine d’intervalle.

En 2014, elle reçoit la médaille Fields « pour ses contributions exceptionnelles à la dynamique et la géométrie des surfaces de Riemann et de leurs espaces de modules ». Elle est la première femme  et la première personne de nationalité iranienne  à la recevoir[18]. La cérémonie a lieu le 13 août à Séoul au congrès international des mathématiciens. Au moment de la remise du prix, Jordan Ellenberg décrit ses recherches ainsi :

« [Son] travail mêle habilement dynamique et géométrie. Elle étudie, entre autres, les billards. Mais maintenant, dans un mouvement très caractéristique des mathématiques modernes, elle devient une sorte de méta : elle ne considère pas seulement une table de billard, mais l'univers de toutes les tables de billard possibles. Et le type de dynamique qu'elle étudie ne concerne pas directement le mouvement des billards sur la table, mais plutôt une transformation de la table de billard elle-même, qui change de forme d'une manière régie par des règles ; si vous voulez, la table elle-même se déplace comme une étrange planète autour de l'univers de toutes les tables possibles... Ce n'est pas le genre de choses qu'on fait pour gagner au billard, mais c'est le genre de choses qu'on fait pour gagner une médaille Fields. Et c'est ce qu'il faut faire pour exposer la dynamique au cœur de la géométrie, car il ne fait aucun doute qu'elle est là »[26].

En 2014, le président iranien Hassan Rouhani la félicite pour avoir gagné le prix le plus important en mathématique[27].

Extraits de l'introduction (alinéa 1) et de la conclusion (alinéa 2) d'un document de l'Union mathématique internationale consacré à la mathématicienne à l'occasion de la remise de la médaille Fields[28] :

« Maryam Mirzakhani a apporté des contributions frappantes et très originales à la géométrie et à l'étude des systèmes dynamiques. Son travail sur les surfaces de Riemann et sur les espaces de modules met en relation plusieurs disciplines mathématiques — la géométrie hyperbolique, l'analyse complexe, la topologie, et la dynamique — et les influence à son tour. Elle a bénéficié d'une vaste reconnaissance pour ses premiers résultats en géométrie hyperbolique, et son travail le plus récent constitue une avancée majeure dans l'étude des systèmes dynamiques. »

« À cause de sa complexité et de son inhomogénéité, l'espace des modules a souvent semblé ne pas être propice à une étude directe. Mais pas aux yeux de Mirzakhani. Elle est dotée d'une forte intuition géométrique qui lui permet d'appréhender directement la géométrie de l'espace de modules. Familière avec une remarquable diversité de techniques mathématiques et de cultures mathématiques, elle incarne un équilibre rare entre des performances techniques superbes, une audacieuse ambition, une vision qui porte loin et une curiosité profonde. L'espace des modules est un monde où de nombreux territoires attendent d'être découverts. »

 Union mathématique internationale, « The work of Maryam Mirzakhani »

Publications

Les publications de Maryam Mirzakhani sont en anglais.

Héritages et hommages

Les conséquences de sa mort en Iran

Un cancer du sein a été diagnostiqué à Maryam Mirzakhan en 2013. En 2016, le cancer s'est propagé à ses os et à son foie, et elle est décédée le 14 juillet 2017 à l'âge de 40 ans à l'hôpital de Stanford en Californie[30],[31].

Le président iranien Hassan Rouhani et d'autres responsables ont présenté leurs condoléances et ont fait l'éloge des réalisations scientifiques de Maryam Mirzakhani. Rouhani a déclaré dans son message que « l'éclat sans précédent de cette scientifique créative et de cet être humain modeste, qui a fait résonner le nom de l'Iran dans les forums scientifiques du monde, a été un tournant en montrant la grande volonté des femmes et des jeunes iraniens sur la voie pour atteindre les sommets de la gloire et dans diverses arènes internationales. »[32].

À sa mort, plusieurs journaux iraniens, ainsi que le président iranien Hassan Rouhani, ont brisé le tabou et publié des photographies de Maryam Mirzakhani avec les cheveux découverts, un geste qui a été largement noté dans la presse et sur les médias sociaux[33],[34],[35],[36]. La mort de Maryam Mirzakhani a également relancé les débats en Iran sur la « citoyenneté matrilinéaire » pour les enfants de parents de nationalité mixte. L'agence de presse Fars a rapporté qu'à la suite de la mort de Maryam Mirzakhani, soixante députés iraniens ont demandé l'« accélération d'un amendement » à une loi qui permettrait aux enfants de mères iraniennes mariées à des étrangers d'obtenir la nationalité iranienne, afin de faciliter la visite de la fille de Maryam Mirzakhani en Iran[37].

De nombreuses nécrologies et hommages ont été publiés dans les jours qui ont suivi le décès de Maryam Mirzakhani[38],[39].À la suite du plaidoyer mené par le Comité des femmes au sein de la Société iranienne de mathématiques (en persan : کمیته بانوان انجمن ریاضی ایران), le Conseil international pour la science a accepté de déclarer l'anniversaire de Maryam Mirzakhani, le 12 mai, Journée internationale des femmes en mathématiques, en hommage à sa mémoire[40].

Hommages autour du monde

Divers établissements ont pris le nom de l'homonyme de Mirzakhani en l'hommage à sa vie et ses réalisations. En 2017, le lycée Farzanegan, que Mirzakhani a fréquenté, a donné son nom à son amphithéâtre et à sa bibliothèque. De plus, l'Université de technologie de Sharif, l'institut où Mirzakhani a obtenu sa licence, a depuis donné son nom à la bibliothèque principale du collège de mathématiques. En outre, la Maison des mathématiques d'Ispahan, en collaboration avec le maire, a donné son nom à une salle de conférence de la ville.

En 2014, des étudiants de l'Université d'Oxford ont fondé la Mirzakhani Society, une société pour les femmes et les étudiants non binaires étudiant les mathématiques à l'Université d'Oxford. Mirzakhani a rencontré la société en septembre 2015, lors de sa visite à Oxford[41].

En 2016, Maryam Mirzakhani a été nommée membre de l'Académie nationale des sciences, faisant d'elle la première femme iranienne à être officiellement acceptée comme membre de l'académie[42].

Le 2 février 2018, Satellogic, une société d'imagerie et d'analyse d'observation de la Terre à haute résolution, a lancé un microsatellite de type ÑuSat nommé en l'honneur de Maryam Mirzakhani.

Le 4 novembre 2019, la Fondation Breakthrough Prize a annoncé que le prix Maryam Mirzakhani New Frontiers a été créé pour être décerné chaque année à des femmes exceptionnelles dans le domaine des mathématiques. Le prix, d'un montant de 50 000 dollars, sera décerné à des mathématiciennes en début de carrière qui ont obtenu leur doctorat au cours des deux dernières années.[43]

En février 2020, à l'occasion de la Journée internationale des femmes et des filles dans les STIM, Mme Mirzakhani a été honorée par ONU Femmes comme l'une des sept femmes scientifiques, mortes ou vivantes, qui ont façonné le monde[44].

En 2020, George Csicsery l'a présentée dans le film documentaire Secrets of the Surface : The Mathematical Vision of Maryam Mirzakhani[45].

L'initiative du 12 mai a été créée en l'honneur de Mme Mirizakhani pour célébrer les femmes dans le domaine des mathématiques.[46] L'initiative est coordonnée par l'European Women in Mathematics, l'Association for Women in Mathematics, l'African Women in Mathematics Association, le Colectivo de Mujeres Matemáticas de Chile et le Women's Committee of the Iranian Mathematical Society. En 2020, 152 événements ont été organisés.[47]

Récompenses

Notes et références

Notes

  1. Affirmation datée de mars 2019.

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maryam Mirzakhani » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Curriculum Vitæ, Maryam Mirzakhani (ancienne version) » [PDF], sur CMI.
  2. (en) Stanford University, « Maryam Mirzakhani, Stanford mathematician and Fields Medal winner, dies », sur Stanford News, (consulté le ).
  3. (en) Kenneth Chang, « Maryam Mirzakhani, only woman to win a Fields Medal, dies at 40. », dans The New York Times, .
  4. La Recherche, n° 527, p. 20.
  5. « Maryam Mirzakhani, première femme à décrocher la médaille Fields », Libération, .
  6. Nathaniel Herzberg, « La mort de Maryam Mirzakhani, mathématicienne », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) « Hall of fame », sur IMO.
  8. (en) « Talent continues to leave Iran in droves », Iran Business News, (lire en ligne).
  9. Karamzadeh, Omid Ali Shahni. "آهسته و پیوسته در راهی دشوار". Sharq News. Consulté le 2 décembre 2018.
  10. "Maryam Mirzakhani". The Mathematics Genealogy Project. Genealogy.math.ndsu.nodak.edu. Archive de l'original du 9 mai 2016. Retrieved 21 October 2017.
  11. (en) « Maryam Mirzakhani: 1977-2017 », Notices of the American Mathematical Society, vol. 65, no 10, , p. 1121-1247 (ISSN 0002-9920).
  12. (en) Stanford Report, April 9, 2008 — Report of the President to the Board of Trustees, site stanford.edu.
  13. (en) « Maryam Mirzakhani, first woman to win mathematics' Fields medal, dies at 40 », AP, The Guardian, [lire en ligne].
  14. « La mathématicienne iranienne Maryam Mirzakhani est morte », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  15. Cook, Mariana Ruth., Mathematicians : an outer view of the inner world, Princeton University Press, (ISBN 978-0-691-13951-7 et 0-691-13951-2, OCLC 276340748, lire en ligne)
  16. Pierre Pansu, « Courbes complexes », sur https://math.unice.fr,
  17. « Mathématiques : le destin hors norme de Maryam Mirzakhani, première lauréate de la médaille Fields » [audio], sur France Culture, (consulté le ).
  18. Étienne Ghys, « Maryam Mirzakhani, médaille Fields 2014 », sur images.math.cnrs.fr, (consulté le ).
  19. Eric Chaverou, « Mathématiques : le destin hors norme de Maryam Mirzakhani, première lauréate de la médaille Fields (France Culture) », Les cahiers de l'Islam, (lire en ligne, consulté le ).
  20. « La mort de Maryam Mirzakhani, mathématicienne », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  21. Maurice Mashaal, « Médailles Fields 2014 : Artur Avila, Martin Hairer, Manjul Bhargava et Maryam Mirzakhani », Pourlascience.fr, 13/08/2014 | (lire en ligne, consulté le ).
  22. « La mathématicienne iranienne, Maryam Mirzakhani, première femme lauréate de la médaille Fields est décédée à l'âge de 40 ans », 20 minutes.fr, .
  23. Maryam Mirzakhani, Growth of the number of simple closed geodesics on hyperbolic surfaces, 2008.
  24. La Recherche, M01108, septembre 2017, p. 20-21
  25. Alex Eskin, Maryam Mirzakhani, Invariant and stationary measures for the SL(2,R) action on Moduli space, 2013-2018.
  26. Traduit de Jordan Ellenberg (13 août 2014). "Math Is Getting Dynamic". Archive de l'original du 14 août 2014. Consulté le 14 août 2014.
  27. "President hails Prof Mirzakhani, winner of topmost world math prize". Site officiel du Président de la république Islamique d'Iran. 13 août 2014. Archive de l'original du 19 août 2014. Consulté le 19 août 2014.
  28. (en) « The work of Maryam Mirzakhani » [PDF], sur site de l'International Mathematical Union, (consulté le ).
  29. Anton Zorich, « Le théorème de la baguette magique de A. Eskin et M. Mirzakhani », dans Gazette des mathématiciens, 142, 2014, p. 39-54 — Vulgarisation. Voir aussi, du même mathématicien, (en) [vidéo] Le théorème de la baguette magique sur YouTube.
  30. (en) Stanford University, « Maryam Mirzakhani, mathematician and Fields Medal winner, dies at Stanford », sur Stanford News, (consulté le ).
  31. (en-US) Kenneth Chang, « Maryam Mirzakhani, Only Woman to Win a Fields Medal, Dies at 40 », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
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  36. (en) « Iranian Press Flouts Hijab Rules In Death Tributes To Trailblazing Maths Genius », sur HuffPost UK, (consulté le ).
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  39. (en) Starts With A. Bang, « Maryam Mirzakhani, A Candle Illuminating The Dark », sur Forbes (consulté le )
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  51. (en) « ICM Plenary and Invited Speakers since 1897 », International Congress of Mathematicians.
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  55. Newly Elected, American Philosophical Society, Avril 2015, archive de l'original du 16 août 2015, consulté le 28 août 2015.
  56. "National Academy of Sciences Members and Foreign Associates Elected". Archive de l'original du 6 mai 2016. Consulté le 5 mai 2016.
  57. Maryam Mirzakhani elected to American Academy of Arts and Sciences, Département de Mathématique, Université de Stanford, Mai 2017, archive de l'original du 11 juin 2017, consulté le 6 Mai 2017

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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