Lycée Montesquieu (Bordeaux)

Plantés de vignes et de figuiers, arrosés par la fontaine de Figueyraux qui alimentait un lavoir, ces terrains prennent le nom de “Plantier de Figeyrols”[2].

A cours du XVIII^e siècle une série d'échoppes est construite le long de la rue Figueyraux.

Le domaine est ensuite vendu au docteur Delmas qui fonde l'établissement hydrothérapique de la maison de santé Longchamps. Le docteur Delmas vend les terrains à la ville de Bordeaux en 1873.

L'administration se préoccupant de l'augmentation des effectifs d'un lycée voisin décide l'ouverture de l'annexe de Longchamps en 1901. Ce lycée devra recevoir à la fois des élèves externes et des élèves demi-pensionnaires.

A partir de 1905, le Conseil municipal de Bordeaux décrète que les élèves feront donc à Longchamps leurs études jusqu'à la classe de troisième et termineront ensuite au lycée du cours Victor Hugo.

Même après de nombreux travaux et modifications, le lycée reste toutefois l'annexe du lycée Michel Montaigne jusqu'en 1946.

Le 17 juin 1940, vers 14 heures, c’est depuis le lycée Longchamps (où s'était provisoirement installé le ministre des affaires étrangères) que Philippe Pétain, dans un message radiodiffusé, prononce son tristement célèbre : "C’est le cœur serré que je vous dis qu’il faut cesser le combat."

Autonome par décret ministériel, il s’appelle "Lycée Longchamps" du nom de la place où il se situe. Le lycée prend le nom de "Lycée Montesquieu" en 1948, dans le cadre de manifestations organisées par la ville de Bordeaux à l'occasion du 2^e centenaire de De l'esprit des Lois.

Il a également une annexe jusqu'à 1958 (le petit lycée de Talence). La mixité date de la rentrée 1971.

Rénové dès 1976 on assiste au cours des ans à la création d'un gymnase, d'un centre de documentation et d'une salle polyvalente pour des spectacles et des conférences.

L'établissement compte environ 1100 élèves et 100 professeurs.

Offrant de nombreuses options artistiques (théâtre, cinéma et histoire des arts), le lycée est demandé par de nombreux élèves de la région en demie pension ou en internat pour ces différents enseignements.

Le lycée offre également une formation "Prépa Archi" unique en France, s'adressant à des élèves de terminale désirant préparer les concours d'entrée des écoles d'architecture[3].

En 2018, le lycée se classe 31ème sur 47 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 1732^e sur 2277 au niveau national[4].

Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[5].

• Jacques Ellul (1912-1994) : historien du droit, sociologue et théologien[12]
• Julien Courbet (né en 1965) : animateur de télévision
• Olivier Rousteing (né en 1985) : styliste[13]
• Soko (né en 1985) : auteure-compositrice-interprète
• Aurélie Vaneck (né en 1983) : actrice
• Damiel Dossevi (né en 1983) : perchiste

Jacques Ellul, ancien élève du lycée

• Harold Bernat : professeur de philosophie, auteur et éditorialiste à Marianne[14]

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