Les Riceys

Les Riceys est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Avec ses 866 ha de vignes, c'est la commune qui possède la plus importante superficie viticole de toute la Champagne[1].

Les Riceys

Église Saint-Pierre-ès-Liens de Ricey-Bas

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Barséquanais en Champagne
Maire
Mandat
Laurent Noirot
2020-2026
Code postal 10340
Code commune 10317
Démographie
Gentilé Ricetons, Ricetonnes
Population
municipale
1 228 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 32″ nord, 4° 22′ 04″ est
Superficie 42,93 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Riceys
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Les Riceys
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Les Riceys
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Les Riceys
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Les Riceys
Liens
Site web les-riceys.fr

    Les Riceys est la seule commune champenoise à détenir AOC viticoles : pour le champagne, les coteaux champenois, et le rosé des Riceys que l'on connaissait à la table de Louis XIV [2],[3]. Auparavant on fit goûter à Henri IV un vin venant des Riceys[4].

    Géographie

    Commune du Sud du département de l'Aube (10) située en Barrois champenois viticole, Les Riceys sont composés de trois bourgs, étagés au fil de la Laigne : Ricey-Haut (au sud), Ricey Haute Rive (en position intermédiaire, mais proche de Ricey-Haut), et Ricey-Bas (au nord). C'est la commune la plus méridionale de l'appellation Champagne.

    Urbanisme

    Typologie

    Les Riceys est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), cultures permanentes (26,2 %), terres arables (17,4 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire et toponymie[12],[13]

    Les Riceys a été formée en 1790 de la réunions des anciennes paroisses de Ricey-Haut, Ricey Haute Rive et Ricey-Bas.

    Ricey-Bas

    Ricey-Bas fut fondé à l'époque gallo-romaine sur la pertica de la Civitas des Lingons, Ricey-Haute-Rive et Ricey-Haut étant plus récents. Le nom de la localité est attesté sous la forme Riciaco à l'époque mérovingienne. Il s’agit d'un type toponymique gallo-roman, basé sur le nom d'homme latin (porté par un Gaulois) Riccius suivi du suffixe gaulois de propriété -*ako(n)[14].

    À l'époque carolingienne, Les Riceys relevaient du Pagus du Lassois en territoire bourguignon[15], ce qui a suscité une controverse quant à l'intégration de ce terroir dans l'appellation Champagne[16]. Puis les Riceys sont liés aux comtes de Tonnerre.

    Du XIe au XIVe siècle, plusieurs familles tiennent les Riceys, dont celle des seigneurs principaux, à Ricey-Bas (Saint-Pierre), qui portent le nom de « Ricey » (la grand-mère maternelle de St Bernard de Clairvaux, Humberge femme de Bernard de Montbard, serait de cette famille) ; dans l'île de Ricey-Bas, se trouvait aussi le prieuré de Notre-Dame du Faux, dépendant de l'abbaye St-Pierre-le-Vif.

    Ricey-Haut

    À Ricey-Haut (St-Vincent, fief tenu des évêques de Chalon-sur-Saône ; il y avait aussi le fief de l'île St-Louis possédé par l'abbaye de Molesme), on trouve les comtes de Nevers, Auxerre et Tonnerre (la branche des comtes de Nevers, se fond dans la famille ducale de Bourgogne en 1369 ; et en 1435, le duc Philippe acquiert les comtés d'Auxerre et de Bar-sur-Seine par le traité d'Arras) : ainsi, on trouve au XIIIe siècle Marguerite de Tonnerre reine de Sicile, ou Pierre de Courtenay ; et au XIVe siècle, Mahaut de Chalon-Auxerre, fille du comte Jean III, et son mari Jean II d'Antigny sire de Savigny et Sainte-Croix, mariés en 1364, sans postérité.

    Au XVe siècle, le célèbre Nicolas Rolin (vers 1376-1462), chancelier de Bourgogne et fidèle du duc Philippe le Bon, fondateur des Hospices de Beaune avec sa femme Guigone de Salins, est seigneur de Ricey-Bas et de Bagneux-la-Fosse (par acquisition vers 1420 ? ; en 1403-1404, c'est Claudin de Hellevilliers qui est sire de Ba(i)gneux et qui lui donne une charte). Après Nicolas et Guigonne, on trouve leur fils Guillaume († 1488), père de François Rolin († 1521).

    À la fin du XVe siècle, les Rolin perdent Ricey au profit de Marie de Chaumont d'Amboise, fille de Charles Ier, par une vente probablement. On peut remarquer que Marie est la nièce d'Anne d'Amboise, fille de Pierre et femme de Jacques Antoine de Chazeron de Châtelguyon (d'une famille spoliée par les Rolin, et qui retrouve ensuite ses biens : Martigny-le-Comte ; de même, les Rohan-Guéméné, eux, retrouveront Gyé confisqué un moment au profit du chancelier Rolin. Alors que la Guerre de Cent Ans s'est terminée par la victoire des rois Valois et la défaite puis la mort de leur ennemi le duc de Bourgogne, auquel les Rolin étaient indéfectiblement attachés, on assiste à une sorte de liquidation de leur puissance en Bourgogne et Champagne, d'autant que le sang des Rolin légitimes s'épuise et que cette famille va presque disparaître).

    Depuis 1491, on trouve Marie d'Amboise († 1519) dame des Riceys et de Bagneux (fille de Charles Ier), et par elle ses deux maris : Robert IV comte de Roucy, puis Jean VI de Créquy († 1513) fils de Jean V. Par George Ier de Créqui, fils de Marie et Jean VI, les Créqui gardèrent Bagneux et la baronnie des Riceys jusqu'au XVIIe siècle : < père de George II de Créqui, époux d'Anne de Laval (fille de René II de Laval-Bois-Dauphin et sœur du maréchal Urbain ; grand-tante de Guy de Laval, seigneur de Villemaur et Saint-Liébault par son mariage avec Marie-Madeleine Séguier fille du chancelier Pierre, duc de Villemaur : voir ci-dessous) < Anne de Créquy (fils de George II de Créqui et d'Anne de Laval Bois-Dauphin), x Catherine Le Roy de La Grange < Urbain de Créquy († 1621/23), époux de Marie Vignier (fille de Jacques Vignier sire de Villemaur et Saint-Liébault avant Pierre Séguier : voir ci-dessous ; remariée à François de Clermont comte de Tonnerre).

    Vers 1622-23, le père de Marie, Jacques Vignier (sire de Villemaur et de St-Liébault, † 1631 à Ricey), dans la liquidation des affaires de son gendre Urbain de Créquy décédé, se porte acquéreur des Riceys, d'où : < son fils Nicolas Vignier, frère de Marie < Louis Vignier, marquis des Riceys en 1659, avec Bagneux-la-Fosse et Beauvoir ; son frère Abel-Jean Vignier est marquis de Haute-Rive.

    Deuxième moitié du XVIIe siècle : Alors que Villemaur et St-Liébault restent dans la postérité des Séguier (le maréchal d'Aloigny de Rochefort, puis La Rochefoucauld d'Estissac), les Vignier cèdent la seigneurie des Riceys à André Baron, puis à son parent Auguste-Robert de Pomereu[17] (1627-1702) seigneur de Saint-Nom-la-Bretèche, baron des Riceys (fils de François de Pomereu sire de St-Nom et La Bretèche, et de Marie fille de Pierre Baron héritier d'André) < son fils Jean-Baptiste de Pomereu (1656-1732, marquis des Riceys en 1718) < Michel-Gervais-Robert (1685-1734) puis son frère Jean-André (1687-1753) < Armand-Michel de Pomereu (1734-84), d'où postérité.

    Ricey Haute Rive

    Économie

    Les Riceys possède 276 exploitants viticoles, 2 coopératives et plusieurs négociants[réf. souhaitée].

    Particularités de géographie viticole

    La plupart des vins de Champagne proviennent du département de la Marne (sur terrains crétacés), de la vallée de la Marne (jusqu'à l'ouest de Château-Thierry), et sur une série de terroirs à cheval sur les terrains Tertiaires et Crétacés (Avize, Vertus, Sézanne...).

    Les champagnes de l'Aube sont considérés comme excentrés et méridionaux, par rapport aux autres champagnes, et sont sur des terrains jurassiques. Ce sont donc des champagnes particuliers. Cette aire des champagnes de l'Aube regroupe d'autres communes voisines des Riceys, dont Bar-sur-Seine et Bar-sur-Aube qui relèvent de la Côte des Bar.

    Leur appellation « Champagne » date en fait des années 1920, à la suite d'une révolte de vignerons qui voulaient y être rattachés et ne plus être considérés comme Bourgogne[16]. Il existe, en plus des champagnes, un rosé des Riceys, dont les qualités sont franchement bourguignonnes. Qui plus est, comme en Bourgogne, la petite propriété domine, à l'inverse des vignobles de Champagne plus septentrionaux. Il faut dire qu'on est presque sur l'espace décrit par Balzac dans Les Paysans, où l'on voit comment les intrigues de ces ruraux très revendicatifs aboutissent au morcellement de la propriété et à la formation d'un bocage.

    Ce fait géographique, précisément, montre que cette zone est une aire curieuse pour le champagne : quand on suit la route de Montbard (21) vers Les Riceys, on voit progressivement le bocage bourguignon se relâcher, s'élargir. On le voit mourir à l'approche de la forêt de Laignes (21), mais il reparaît timidement aux Riceys.

    Répartition des surfaces viticoles par cépage :

    Les Riceys est la seule commune à détenir les 3 AOC viticoles champenoises : pour le champagne, les coteaux champenois, et le rosé des Riceys[18].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 2020 Jean-Claude Mathis[19] RPR-UMP-LR Directeur de société
    Député (2002-2017) maire, conseiller général du canton des Riceys (1988-2014), conseiller régional, conseiller départemental du nouveau canton des Riceys (2015)
    2020 En cours Laurent Noirot [20] SE Viticulteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

    En 2018, la commune comptait 1 228 habitants[Note 2], en diminution de 5,83 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 9683 8653 8303 6123 5643 5323 4553 5193 558
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 2083 2253 1882 9572 8102 7252 6912 5052 408
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2962 2902 1401 7221 6291 6161 5661 5931 602
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 5651 5671 5251 5051 4211 3761 3951 3441 289
    2018 - - - - - - - -
    1 228--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Évènements

    • Route touristique du Champagne en fête (1995, 1996, 1999, 2008, 2015).
    • 24H Moto Rétro des Riceys (chaque année).
    • Randonnée des cadoles (1er mai).
    • Printemps gourmand (avril)[27].

    Héraldique

    Blason
    D'azur semé de fleurs de lys d'or, sur le tout d'or au chef de gueules et à la bande componée d'argent et de sable de six pièces brochant
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Honoré de Balzac, Les Paysans, Paris, Garnier-Flammarion, 1970, 379 p.
    • Roger Dion, Histoire de la vigne et du vin en France des origines au XIXe siècle. Paris, Flammarion, 1959, 768p + 15p de planches.
    • Charles Pomerol, Terroirs et vins de France – Itinéraires œnologiques et géologiques, Orléans, BRGM, 1990 (3e édition), 350 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Andrée Corvol, Forêt et vigne, bois et vin. XVIe – XXe siècles, L'Harmattan, 2002, pp. 155-159
    2. Roger Brunet, Atlas et géographie de Champagne, pays de Meuse, et basse Bourgogne, Flammarion, 1981
    3. Charles Frankel, Terre de vignes, Seuil
    4. Tallemant des Réaux, Historiettes, Paris, Nrf, bibliothèque de la Pléiade, 1960, p.11 : Ceux d'Erissé , en Champagne, luy apporterent du vin et luy dirent que c'estoit le meilleur vin de son royaume...
    5. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. « Recueil de notes et de pièces historiques pour servir à l'histoire des Riceys », sur Les Riceys, par Lucien Coutant, 1840
    13. « Les Riceys, p. 125 sq, par l'abbé Charles Lalore, en partie d'après Charles Vignier 1646. », sur Mémoires de la Société académique de l'Aube, tome IX, 1872
    14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 567a
    15. Jean-Jacques Dubois et Jean-Pierre Renard, « Forêts et frontières, quelques réflexions pour une étude causale et évolutive » dans Espaces, Populations et Sociétés, , chap. 1984-1, p 32
    16. Charles Pommerol, Terroirs et vins de France – Itinéraires œnologiques et géologiques, Orléans, BRGM, , chap. 1984-1
    17. « Fonds Pomereu », sur Archives départementales de Seine-maritime
    18. Site Vignerons des Riceys
    19. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
    20. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. Circuits des cadoles sur le site Aube-Champagne.com. Un de ces circuits se développe dans les vignes autour des Riceys.
    26. sa biographie sur le site de l'Assemblée nationale
    27. Aurélien Tournier, « Les Riceys : un deuxième Printemps gourmand, du 12 au 14 avril », sur La Revue Agricole de l'Aube, (consulté le )
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