Les Izards-Trois Cocus

Les Izards-Trois Cocus est un quartier résidentiel populaire de Toulouse situé au nord-est de la ville (secteur 3) qui présente les mêmes caractéristiques de développement urbain que le quartier Croix-Daurade.

Pour les articles homonymes, voir Cocu.
Pour l’article homonyme, voir Trois-Cocus (métro de Toulouse).

Les Izards - Trois Cocus
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Commune Toulouse
Secteur 3 - Toulouse Nord
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 24″ nord, 1° 26′ 42″ est
Transport
Gare Route-de-Launaguet
Métro   :
Bus 4161
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
Les Izards - Trois Cocus

    L'habitat mélange aussi bien une cité HLM que des maisons résidentielles et quelques toulousaines. Longtemps excentré et non desservi par les transports en commun, le quartier est aujourd'hui à un quart d'heure du Capitole (hypercentre toulousain) en métro. Il profite par ailleurs du dynamisme actuel du quartier voisin de Borderouge.

    Origine du nom

    L'origine provient du mot « cocut », nom du coucou en occitan.

    La transcription de l'occitan « Tres Cocuts » au français « Trois Cocus » serait due, dit-on, à des soldats de Napoléon qui, séjournant dans le quartier, auraient demandé à ses habitants le nom du quartier. Ceux-ci auraient répondu « Tres Cocuts » et les soldats ne parlant pas l'occitan auraient compris « trois cocus », nom qui aurait par la suite été inscrit au cadastre [réf. nécessaire].

    Ces trois coucous étaient sculptés sur la façade d'une demeure, aujourd'hui disparue, appartenant à un seigneur.

    Historique

    La particularité du quartier est son passé maraîcher. Dès le Moyen Âge, ce vaste espace marécageux est cultivé mais c’est au XIXe siècle, avec l’urbanisation des faubourgs de Toulouse que ce quartier se densifie.

    De nombreuses maisons maraîchères sont encore visibles. Elles ont fait la renommée des violettes de Toulouse. C’est d’ailleurs dans cette continuité de quartier populaire que l'architecte Jean Montariol édifie des cités-jardins.

    Ce même architecte construit le groupe scolaire Ernest Renan ("chemin d'Audibert") pour répondre à l’urbanisation croissante du quartier. Cet édifice, caractéristique de son style des années 1930 possède des points communs avec la bibliothèque municipale de Périgord construite l’année suivante.

    En 1963 est construit un ensemble de petites barres d'immeubles au milieu des champs qui accueillent les rapatriés d'Algérie démunis. Le confort des appartements à cette époque est inégalé : eau courante, eau chaude, salle d'eau, cuisine, vide-ordure, balcon, espace de jeu et espace verts.

    Le quartier commence à s'urbaniser à partir de cette période. Les parcelles des maraîchers sont vendues à des particuliers : un quartier résidentiel apparaît autour. Alors que de belles maisons sont construites, non loin de là, de véritables bidonvilles s'installent autour du stade Rigal et autour du stade des Violettes. Ils retiennent une population déshéritée composée de maghrébins et de gens du voyage en voie de sédentarisation.

    Dans les années 1980, la réhabilitation autour de ces stades aura lieu. À la fin des années 1970, les Pieds-Noirs quittent les immeubles progressivement. Ils seront occupés ensuite par une population d’origine étrangère. À partir des années 1980, la délinquance apparait. Le quartier voit se développer le trafic de stupéfiants notamment.

    Un projet immobilier de renouvellement et de développement urbain du quartier en cours, porté par un groupe d'urbanistes, permettra à terme d'en faire un écoquartier, avec une coulée verte le traversant du Nord au Sud[1].

    En 2017 les habitants du quartier ont été menacés de represailles par les trafiquants de stupéfiants.

    Aujourd’hui, alors que le quartier des Trois Cocus voisine avec la nouvelle Z.A.C. (Zone d’Activités Concertées) de Borderouge & des Izards, il reste un quartier populaire, multiculturel et conserve un caractère rural où il fait bon se promener.

    Faits divers

    Deux criminels notoires sont originaires de ce quartier :

    Voies de communications et transports

    Transports en commun

    Depuis , le quartier est desservi par deux stations de métro (Trois Cocus et La Vache). Depuis l'été 2008, deux Vélôstations complètent le réseau transports en commun (une "chemin d'Audibert" et une autre "Rue Ernest Renan", derrière la mairie de quartier).

    Notes et références

    Voir aussi

    • Portail de Toulouse
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