Les Filles de Caleb (série télévisée)

Les Filles de Caleb (titre au Québec), ou Émilie, la passion d'une vie (titre en France), est un téléroman québécois en vingt épisodes[1] de 45 minutes réalisé par Jean Beaudin d'après le roman d'Arlette Cousture[2] Les Filles de Caleb, diffusé entre le et le à la Télévision de Radio-Canada[3].

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Les Filles de Caleb

Titre original Les Filles de Caleb
Autres titres
francophones
Émilie, la passion d'une vie
Genre Feuilleton dramatique
Acteurs principaux Marina Orsini
Roy Dupuis
Vincent Bolduc
Germain Houde
Véronique Le Flaguais
Pays d'origine Canada
Chaîne d'origine Radio-Canada
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 20
Durée 45 minutes
Diff. originale

En France, le feuilleton a été diffusé entre le et le sur France 3, en heure de grande écoute[4].

Synopsis

L’action se déroule en Mauricie, plus précisément à Saint-Tite, dans la province de Québec, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. La fille de Caleb Bordeleau, Émilie, au caractère bien trempé, poursuit ses études et devient maîtresse d’école. Déchirée entre sa vocation d’institutrice et son amour pour Ovila, son élève de deux ans plus jeune qu'elle, la vie d'Émilie sera marquée de choix et de passion.

Fiche technique

Distribution

Récompenses

1991 :

Commentaires

Succès

  • Ce téléroman est l'un des plus grands succès de l’histoire de la télévision québécoise. Le , le téléroman a attiré 3 664 000 téléspectateurs, ce qui constituait un record qui n'a été surpassé que par La Petite Vie en 1995[5]. Il y a eu des rediffusions dans les années qui ont suivi. De nos jours, ce feuilleton est resté l'un des plus marquants et populaires de l'histoire de la télévision québécoise.
  • En France, 4 millions de téléspectateurs ont suivi la série en moyenne[4].

Doublage français

Pour la diffusion française, les acteurs ont été redoublés afin de gommer l'accent québécois, et certains dialogues et certaines expressions ont été réécrits pour être compris par les téléspectateurs de France.

Références historiques

Même si le téléroman est une fiction romanesque, il s’appuie sur une période historique importante du Québec. Dans les petites communautés rurales de l’époque, la lutte pour la survie des familles québécoises était particulièrement difficile. L’instruction était rare. Pour toute une génération de Québécoises, c’était un exploit de devenir maîtresse d’école laïque, après avoir fréquenté les pensionnats ou les écoles religieuses. Ces femmes ont permis aux enfants des villes et des villages du Québec de faire leurs études primaires, d'apprendre à lire et à compter.

Dans une culture catholique très croyante, les religieuses demeuraient nombreuses à assumer cette fonction, mais le téléroman relate l’époque où les premières femmes laïques sont devenues institutrices. Leur vocation se conciliait difficilement avec un projet familial. En même temps, le récit évoque bien les rôles traditionnels des parents dans la famille québécoise d'alors, avec la mère seule au foyer et le père agriculteur en été et coureur des bois en hiver.

Notes et références

  1. « Première présentation de la série télévisée », sur Bilan du siècle - USherbrooke
  2. (en) W. H. New, A History of Canadian Literature, McGill-Queen's Press - MQUP, , 488 p. (ISBN 978-0-7735-7136-5, lire en ligne)
  3. (en) Elspeth Probyn, Outside Belongings, Routledge, , 181 p. (ISBN 978-1-317-95880-2, lire en ligne)
  4. « Emilie, la passion d'une vie », sur Toutelatele.com (consulté le )
  5. Jean-Pierre Desaulniers, De La famille Plouffe à La petite vie : les Québécois et leurs téléromans, Musée de la civilisation du Québec / Fides, , 119 p. (ISBN 2-7621-1937-5), p. 18

Articles connexes

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