Le Vigilant (S618)

Le Vigilant (S618) est un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) de la Marine nationale française de la classe Le Triomphant.

Pour les articles homonymes, voir Vigilant.

Le Vigilant

Sous-marin nucléaire lanceur d'engins / SNLE-NG type Le Triomphant - Le Vigilant.
Type Sous-marin nucléaire lanceur d'engins
Classe Le Triomphant
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval DCN, Cherbourg
Quille posée
Lancement
Armé
Statut En service
Équipage
Équipage 111 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 138 m
Maître-bau 12,5 m
Tirant d'eau 10,6 m
Déplacement 12 640 t en surface, 14 335 t en plongée
Propulsion 1 réacteur à eau pressurisée K15 de 150 MW Technicatome,

1 groupe turboréducteur, 1 pompe-hélice, 1 moteur électrique alimenté par 2 diesel-alternateurs SEMT Pielstick 8 PA 4 V 200 SM de 950 ch

Puissance 41 500 ch (30,5 MW)
Vitesse 25 nœuds en plongée (46,3 km/h)
Profondeur ~ 400 m
Caractéristiques militaires
Armement 16 MSBS M-51 et 4 tubes lance-torpilles de 533 mm avec un panachage de 18 armes défensives : torpille DTCN F17, F21 (en 2017) ou missiles antinavires Exocet SM39 à changement de milieu
Électronique 1 Système global de navigation (SGN) Safran Electronics & Defense

radar de navigation Sonars : DMUX 80 (portée annoncé de 200 km), DSUV 61 B télémètre acoustique DUXX 5

Rayon d'action illimité, 70 jours de vivres
Carrière
Indicatif S618

Présentation

Mis sur cale en , Le Vigilant est lancé en mer le et mis en service le . Il est basé à l'Île Longue comme les autres SNLE français.

Caractéristiques

Le Vigilant est équipé d'un Système global de navigation (SGN) créé par Sagem pour les sous-marins de type SNLE lui permettant de calculer sa position exacte[1].

  • Déplacement : 14 335 tonnes en plongée / 12 640 tonnes en surface
  • Longueur : 138 mètres
  • Largeur : 12,5 mètres
  • Tirant d'eau : 10,65 mètres
  • Tirant d'air : 12,80 mètres (24,40 avec aériens)
  • Vitesse maximale : 12 nœuds en surface et 25 en plongée[2]
  • Autonomie : 70 jours (vivres)

Propulsion

  • Principale
    • Un réacteur à eau pressurisée Type K15 de 150 MW
    • Un groupe turboréducteur
    • Une pompe hélice délivrant 41 500 ch (30 500 kW)
  • Secondaire
    • Un moteur électrique de secours alimenté par deux diesels-alternateurs SEMT Pielstick 8PA 4 V 200 SM x 950 cv (700 kW)

Armement

  • 16 missiles MSBS M51 dont la portée et la précision ont été améliorées par rapport aux M45 dont il était équipé à l'origine. Il est évoqué une portée de 8 000 km (contre 6 000 pour les M45) et une précision de 50 m avec têtes TN75 à la suite d'une refonte entre 2010 et 2012[3].

Son armement comprend également un panachage de 18 armes défensives Torpille DTCN F17, torpille F21 (en 2017) et des missiles antinavires Exocet SM39 à changement de milieu.

Équipements électroniques

  • Un radar Furuno (S 618, S 619) ou Racal-Decca (S 616, S 617)
  • Un sonar DMUX-80 (portée annoncé de 200 km),
  • Un sonar DSUV-61 B
  • Un sonar DUUG-7
  • Une contre-mesures : détecteur ARUR-13
  • Un système de direction de combat SET (ou SYCOBS sur S 619)

Équipage

  • Deux équipages (Bleu et Rouge) de 112 hommes pour les SNLE/NG et 125 hommes pour le SNLE type M4 sont tour à tour responsables du sous-marin. Le cycle opérationnel comprend une période d'entraînement sur simulateur, une période d'entretien du bâtiment, une patrouille de neuf à dix semaines puis quelques semaines de permissions.
  • 16 officiers
  • 88 officiers mariniers
  • 8 quartiers-maîtres et matelots

Dans la fiction

Le SNLE Le Vigilant est le principal adversaire des forces américaines dans le roman Immersion d'urgence de Michael DiMercurio[4] dans lequel il est capturé par un groupe terroriste algérien qui menace de lancer ses missiles sur Paris.

Notes et références

  1. « Dossier : La modernisation de la Force océanique stratégique », Mer et Marine, (lire en ligne, consulté le )
  2. Fiche du sous-marin sur le site du ministère français de la Défense.
  3. « Le SNLE Le Vigilant retrouve l’Ile Longue », sur Mer et Marine, (consulté le )
  4. Michael DiMercurio, Immersion d'urgence, Le Livre de Poche, Policier/Thriller, 2010 (ISBN 978-2253120643)

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, , 119 p. (ISBN 978-2-35743-041-9 et 2-35743-041-9, EAN 978-2-35743-041-9), p. 80.

Articles connexes

Liens externes

  • Portail des sous-marins
  • Portail du nucléaire
  • Portail de la Marine française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.