Le Malin (bateau)

Le Malin est un bâtiment de la Marine nationale française destiné à effectuer des missions de sauvegarde maritime (action de l'État en mer, lutte contre les activités illicites, souveraineté) outre-mer[1]. Il porte le numéro de coque P701.

Le Malin

Le Malin, en 2011 à Concarneau.
Autres noms Caroline Glacial
America n°1
Apache
Type Patrouilleur
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Quille posée 21 décembre 1994
Lancement 15 janvier 1997
Statut En service depuis 2005 dans la marine française
Équipage
Équipage 3 officiers
16 officiers mariniers
5 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 50 mètres
Maître-bau 10,70 mètres
Tirant d'eau > 6 mètres
Tirant d'air 23 mètres
Déplacement 1000 tonnes et 1 300 tonnes en charge
Tonnage 1 300 tonnes
Propulsion 1 moteur diesel Caterpillar 3606, 1 hélice
Vitesse 12 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 millimètres
Carrière
Port d'attache Port de la Pointe des Galets
Indicatif P701

Historique

Mis en cale en 1994 aux chantiers d'Ølensvåg en Norvège, le palangrier Le Malin est lancé en 1997 sous le nom de Caroline Glacial. Il est conçu pour naviguer en mers de glace. En 2003, le navire est rebaptisé America no 1 avant de prendre le nom d’Apache en 2004. Le navire bat alors pavillon hondurien.

Le , l’Apache est détecté par le patrouilleur austral Albatros au large des îles australiennes Heard et McDonald. Le 23 juin, ordre est donné d'arraisonner le palangrier récalcitrant, qui navigue alors au large des Kerguelen, et son équipage[2]. Celui-ci est pris en flagrant délit de pêche illicite, notamment de légine. Le navire pirate est alors ramené à La Réunion.

À la suite d'une décision de justice de 2007, le bâtiment est confisqué au profit de la Marine nationale[3] qui en fait un bâtiment de soutien pour plongeurs basé à Toulon avant d'être finalement transformé début 2011 en patrouilleur de haute mer aux chantiers de Concarneau pour un coût estimé à plus de 2 millions d'euros.

Outre les aménagements structurels et l'installation de 2 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm, plusieurs AANF1 et de l'armement individuel sont embarqués.

Il a un équipage de 27 hommes et peut accueillir 31 personnes[4].

Le , il appareille de Toulon pour remplacer en octobre le patrouilleur de type P400 La Rieuse précédemment basé à l'île de La Réunion[5] qui est depuis le transféré à la marine kényane.

L'ancien numéro de coque du palangrier ex-Apache est A616.

Déploiements


Du 27 octobre au , dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite en ZEE française, Le Malin, effectue une reconnaissance sur l'île du Lys permettant de confirmer que celle-ci est utilisée comme base arrière par les pêcheurs illégaux[6].
Au , le navire se trouvait en opération de surveillance maritime dans l'océan Indien, au large de l'île de La Réunion[6] en compagnie du BATRAL La Grandière et de la frégate Nivôse.

En 2014, il surveille la ZEE des Îles Éparses de l'océan Indien et intercepte des pêcheurs illégaux[7]. Il récidive en 2018[8].

Hommages


En 2014 l'administration postale des TAAF émet un timbre-poste "le Malin", dessin de Cyril de La Patellière.

Notes et références 

  1. « La DGA réceptionne le patrouilleur de service public Le Malin », sur defense.gouv.fr, (consulté le )
  2. « Le Malin : Grand chantier à Concarneau avant le retour à La Réunion », sur meretmarine.com, (consulté le )
  3. « De pêcheur à chasseur », sur letelegramme.com, (consulté le )
  4. « L'ex-palangrier Le Malin reconverti en appât pour pirates? », sur Lignes de défense, (consulté le )
  5. « Le patrouilleur Le Malin met le cap sur La Réunion », sur meretmarine.com, (consulté le )
  6. Cols bleus, le magazine de la Marine Nationale N°3023 du 23 novembre 2013 pages 4 et 5
  7. https://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/la-reunion-mayotte/actualites/fazsoi-le-malin-intercepte-des-pecheurs-illegaux2
  8. https://www.meretmarine.com/fr/content/le-malin-surprend-un-palangrier-taiwanais-dans-les-eparses

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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