Le Bugue

Le Bugue est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton du Bugue.

Le Bugue

Le Bugue, au bord de la Vézère.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de l'Homme
Maire
Mandat
Serge Léonidas
2020-2026
Code postal 24260
Code commune 24067
Démographie
Gentilé Buguois, Buguoises
Population
municipale
2 591 hab. (2018 )
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 05″ nord, 0° 55′ 40″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 245 m
Superficie 28,96 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Bugue (ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Homme
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Le Bugue
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
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Le Bugue
Liens
Site web site officiel

    Géographie

    Une maison dans la Grand'Rue.

    La commune est implantée dans le Périgord noir sur les rives de la Vézère, près de son confluent avec la Dordogne.

    Accès par train (gare du Bugue) et par la route départementale 703 et la route départementale 710.

    La ville du Bugue se trouve au confluent de la Vézère et d'un petit affluent, le ruisseau de Ladouch.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Le Bugue est limitrophe de neuf autres communes. Saint-Chamassy au sud et Paunat au sud-ouest sont limitrophes sur environ 700 mètres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 887 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 895,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 36 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Bugue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine du Bugue, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 587 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), zones urbanisées (11,9 %), prairies (6 %), terres arables (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2000 pour la Vézère  qui traverse la commune de l'est au sud  au Bugue, impactant ses rives jusqu'à une largeur pouvant atteindre 900 mètres au niveau de la Borie, ainsi que la partie aval de son affluent le ruisseau de Ladouch sur ses 250 derniers mètres[23],[24].

    Toponymie

    Noms du lieu

    Appelée Le Bugne en 1793, la commune prend son nom actuel, Le Bugue, dès 1801[25].

    En occitan, la commune porte le nom d'Al Buga[26].

    Historique du nom du lieu

    Au XIXe siècle, Alexis de Gourgues publie un dictionnaire topographique du département de la Dordogne[27], où il recense les anciennes dénominations attribuées au lieu :

    Interprétation et étymologie

    Le nom originel Albuca, devenu Albuga, a subi entre le XIIIe et le XVIIe siècle une déglutination par mauvaise coupure donnant Al Buga, "Au Bugue" en français, puis Le Bugue comme dans Le Pecq (Yvelines), Alpicum au VIIe s.[28].Albuca dériverait du gaulois *albuca, « pierre marneuse blanche »[28],[29], à moins qu'il s'agisse d’un mot gallo-roman[30] ou de l’occitan albuga, « terre forte, argileuse, marne », d'origine gauloise[31].

    A l’évidence le nom de lieu Albuca est plus ancien que le mot occitan albuga, qui désigne des terrains argileux agricoles ou des « terres à brique »[32]. On trouve en français plusieurs noms de lieux-dits correspondant à des mots de même origine : aubue, "terre humide et fraîche, difficile à labourer" (Bourgogne), variantes : eau bue, obu, herbue,…, aubuges, aubughes, "terres fortes, grasses, argileuses" (Saintonge, Sarthe) ; aubuis, "argile blanchâtre issue de la décomposition de la craie" (Val de Loire) ; aubus, "argile jaunâtre des collines rocheuses du bord du Loir "(Vendômois), aubuy, aubu, "tuf décomposé placé entre la terre arable et le tuf" (Anjou) ; arbue, orbue, "espèce de terre blanchâtre argileuse, très collante, utilisée parfois dans la construction des maisons, amendement marneux" (Doubs, Bresse)[33] . Ces terrains peuvent être « blanchâtre », mais souvent d’une toute autre couleur : « le même mot [aubues] est utilisé dans d’autres régions françaises, pour des sols totalement différents, par exemple :

    •   Des sols gris clair, argileux et calcaires issus de craie cénomanienne ou des marnes turoniennes du nord de la Vienne :
    •   Un « limon jaune pâle, lessivé, battant, froid, trop humide… » dans la vallée de la Saône, (Plaisance et Cailleux, 1958). » [34]

    Dans la zone occitane, on note la variante aubica, « argile » dans la région de Nîmes[33], « terre grasse »[32], ce qui montre que nous avons affaire à un doublet *albuca/albica analogue à carruca/carrica, où le mot latin carruca, formé d’après carrum, « chariot » avec un suffixe -uca, signifie « carrosse »[35], tandis que le mot bas-latin carrica, avec un suffixe -ica, signifie la « charge »[36]. Les glissements sémantiques se poursuivront puisque carruca est l’origine du français charrue et carrica du basque karrika, la « route ».

    Le site du Bugue, Centana Albucense en 856[27], est comparable à celui d’Albi (Tarn), Civitas Albigensium au IVe s[37] et celui du Pecq (Yvelines), Alpicum au VIIe s.[28]. Il s’agit de sites perchés au-dessus d’une rivière, respectivement la Vézère, le Tarn et la Seine, dont le nom, Albuca/Albica, um, a été formé avec un suffixe -uca/ica sur Alba, um, nom de plusieurs localités situées sur des hauteurs : Alba (Piémont, Italie), Alba Pompeia au Ier s.[38] ; Aps, renommée Alba-la-Romaine (Ardèche), Alba Heluorum au Ier s.[39] ; Alba, Άλβα (Alba) au IIe s.[40] , une ville des Varduli (Vardules) dont le nom est à l’origine de Alava, province du Pays Basque espagnol ; Arjona en Andalousie, Urgao Alba au Ier s.[41] ; Vintimille en Ligurie, Album Intimilium au Ier s.[42] ; Albenga en Ligurie, Album Ingaunum au Ier s.[42]. Ces noms de lieu dérivent d'un type commun aux langues indo-européennes et sémitiques *alb-, celui qui est à l'origine des Alpes, la chaîne de montagne appelée de manière collective par le pluriel d’un nom, alpe (français), arpe (arpetan), Alm (bairisch), Alp, Alpe ou Alb (alemannisch), etc. désignant la prairie d’altitude, objectif de la transhumance estivale des troupeaux.

    De "site perché", le sens de Albuca/albica aurait ensuite glissé, en particulier vers celui d’argile, terre « nourricière » par excellence. Le lien avec des défrichements anciens par brûlis préromains et probablement préceltiques[43] de ces plateaux en surplomb paraît assuré avec les dérivés latins albucium, « asphodèle » et albucum, « bulbe d’asphodèle, asphodèle »[35]. L’asphodèle est en effet une plante caractéristique des terrains calcaires dégradés par le feu.

    Histoire

    Au confluent du ruisseau de Ladouch et de la Vézère, Le Bugue fut habité dès la préhistoire (grotte de Bara-Bahau).

    Le Bugue est un chef-lieu de centaine au IXe siècle[44]. Les Annales bénédictines, tome 1, p. 47 citent un acte de 856. Les centaines ont été créées par Clotaire et remplacées par les archiprêtrés au Xe siècle. Un archiprêtré du Bugue est déjà cité au Xe siècle[45]. L'abbaye de bénédictines dédiée sous le titre du Saint Sauveur est fondée vers 964 par Adélaïde de Montignac, épouse de Grimoard[Note 5]. L'église Saint-Marcel dépend de cette abbaye. L'église Saint-Sulpice se trouvant près de la Vézère est celle de la paroisse du Bugue, dépendant du diocèse de Périgueux.

    Le Bugue connut une période de prospérité jusqu'en 1154, date à laquelle le Périgord devint province anglaise : étant souvent ville frontière entre les troupes anglaises et celles du roi de France, la communauté souffrit de sa position. Guillaume de Gourdon met le feu à la ville vers 1160 et détruit le couvent. Il est reconstruit au XIIIe siècle. Par un acte passé le entre l'abbesse Marie de Commarque et Raymond de Bouville et ses frères, seigneurs de Limeuil, la ville du Bugue et le couvent dépendent des seigneurs de Limeuil[46],[47],[48].

    Une légende veut que Saint Louis y aurait fait une halte sur le chemin des croisades et il aurait attaché son cheval près du ruisseau de Ladouch, ce qui donne le nom à la « place du Pré-Saint-Louis » et fixe ainsi la date de la foire aux bestiaux, devenue fête votive depuis les années 2000[réf. nécessaire].

    Selon la bulle de création de l'évêché de Sarlat, la Vézère servait de frontière entre les deux évêchés du Périgord. L'archiprêtré du Bugue dépendait du diocèse de Périgueux[49].

    Une des dates les plus importantes de l'histoire du Bugue reste celle de quand le roi de France, Philippe le Long, ordonna par acte scellé que le marché soit tenu perpétuellement le mardi, acte toujours en vigueur au XXIe siècle.

    En 1414, il ne reste plus que quelques religieuses dans l'abbaye qui confine à la ruine. Le Bugue tombe entre les mains des Anglais. Au milieu du XVe siècle, l'abbaye est dans un état déplorable. Il ne reste que deux religieuses. Gabrielle du Breuil est abbesse en 1550, mais en 1563 elle devient protestante. À la mort de l'abbesse Antoinette de Saint-Michel, en 1575, Galiot de la Tour, seigneur de Limeuil, chasse les religieuses. L'abbaye est pillée en 1577. Elle reste inoccupée pendant 28 ans. L'ancien couvent tombe en ruine. En 1677, Marie-Catherine de Rocquart est nommée abbesse, confirmée par le pape en 1681. Elle a entrepris la reconstruction de l'abbaye au bord de la Vézère. En 1686, la nef de l'église Saint-Sulpice reste à bâtir. L'évêque de Périgueux a transféré le service divin de la paroisse Saint-Sulpice dans l'église de l'abbaye. Un acte de 1691 indique que les cures Saint-Marcel du Bugue, Saint-Cirq, Monmadalès et Marnac sont rattachées à l'abbaye. En 1759, après la nomination comme abbesse d'Élisabeth d'Aubusson, un incendie dévore le couvent. Les bâtiments sont mal reconstruits car ils menacent ruine en 1781. Les biens de l'abbaye sont vendus comme biens nationaux à partir de 1791. L'église Saint-Marcel est vendue le 2 germinal an II à Antoine Lacoste.

    Cité commerciale tranquille jusqu'à la Révolution  en dépit de quelques luttes fratricides entre les seigneurs de Limeuil et de Fleurac , Le Bugue doit une partie de sa renommée au physicien Jean Rey qui découvrit les lois de la conservation de la masse 200 ans avant Lavoisier et inventa le thermoscope, ancêtre du thermomètre moderne. La halle-hôtel de ville est construite entre 1848 et 1852[50]. La fin du XIXe siècle est marquée par l'arrivée du chemin de fer (ligne de Périgueux à Agen mise en service en 1863) et par la construction du pont sur la Vézère (dans les années 1870[51]). L'église Saint-Sulpice a été reconstruite entre 1871 et 1876.

    En , les habitants de la commune alsacienne de Marckolsheim ont trouvé refuge au Bugue et dans les communes voisines[52].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Dès 1790, la commune du Bugue est le chef-lieu du canton du Bugue qui dépend du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[25].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Homme.

    Intercommunalité

    Fin 2000, Le Bugue intègre dès sa création la communauté de communes Terre de Cro-Magnon. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.

    Tendances politiques et résultats

    De 1983 à 2008, la ville est dirigée par Gérard Fayolle (RPR puis UMP)[54]. Aux élections municipales de 2008, c'est le socialiste Gérard Labrousse qui le remplace[54]. En 2014, la ville passe de nouveau à droite avec la liste de Jean Montoriol (UMP)[54].

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[55],[56].

    Liste des maires

    L'hôtel de ville du Bugue.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1959 1979 Léopold Salme[Note 6] PS Ingénieur des ponts et chaussées, conseiller général (1961-1979)
    1979 1983 Élie Leymonerie PS Secrétaire de mairie
    1983 2008 Gérard Fayolle RPR puis UMP Professeur de lettres retraité, écrivain, conseiller général (1979-1998), président du conseil général (1992-1994), sénateur (1997-1998)
    mars 2008 avril 2014 Gérard Labrousse PS[57] Enseignant retraité
    conseiller général (2004-2015)
    avril 2014[58] juillet 2020 Jean Montoriol UMP-LR Médecin hospitalier à la retraite
    juillet 2020[59] En cours Serge Léonidas    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Le Bugue relève[60] :

    Politique environnementale

    Le Bugue a le label « station verte de vacances ». Le Bugue a obtenu le 1er prix des Villes fleuries de Dordogne en 2005, 2006, 2007, 2008.

    Jumelages

    Panneau de jumelage du Bugue.

    Le Bugue est jumelée avec la ville de Marckolsheim (Bas-Rhin) depuis le [52] (jumelage impulsé par les maires Gérard Fayolle et Léon Siegel).

    Population et société

    Démographie

    Les habitants du Bugue sont appelés les Buguois.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].

    En 2018, la commune comptait 2 591 habitants[Note 7], en diminution de 4,11 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4862 4752 4811 5102 6612 4372 3982 7352 904
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9522 9693 0052 9032 9182 7222 9532 6512 640
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8722 5902 5452 1462 1312 1422 2422 2052 077
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 4242 7412 7782 7842 7642 7782 7622 7602 695
    2017 2018 - - - - - - -
    2 5872 591-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Famille

    • Étudiants : 4,89 %
    • Familles monoparentales : 12,08 %

    Manifestations culturelles et festivités

    Tous les ans, les 3e samedi, dimanche et lundi d'août ont lieu les grandes fêtes de la Saint-Louis avec fête foraine, concours de pêche, brocante, défilés de chars fleuris et feu d'artifice.

    Tous les ans, au printemps, a lieu la Foire aux fleurs (30e édition en [64]).

    Chaque année, lors du week-end de la Pentecôte, se déroule le festival BriKaBrak, proposant au jeune public des « spectacles de cirque, de théâtre et de musique » (16e édition en 2019)[65]. En raison de la pandémie de Covid-19, l'édition 2020 est reportée au mois d'octobre[66].

    La fête de la moto a lieu tous les deux ou trois ans, au mois de mars ou avril. La 13e édition a eu lieu en [67].

    Le , Le Bugue a organisé la félibrée (fête de l'Occitanie qui a lieu tous les ans début juillet dans une commune de la Dordogne). Elle l'avait également organisée en 1922.

    Sports

    Club de rugby à XV fondé en 1902, Le Bugue athletic club évolue dans le championnat de France de 1re division fédérale depuis 2008 après avoir remporté le championnat de France de 3e division fédérale en 2006-2007. Lors de la saison 2013-2014, le club repart en 4e série sous le nom de rugby club buguois.

    Club de tennis du Bugue, « Le Bugue tennis club », comptant 200 adhérents pour la saison 2013/2014 avec une constante augmentation. Évolue en première division du championnat départemental et régional pour l'équipe 1.

    Économie

    Emploi

    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants du Bugue ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

    L'emploi des habitants

    En 2015[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 866 personnes, soit 32,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (151) a diminué par rapport à 2010 (172) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,5 %.

    L'emploi sur la commune

    Au , la commune offre 1 225 emplois pour une population de 2 656 habitants[69]. Le secteur tertiaire prédomine avec 46,1 % des emplois mais le secteur administratif est également très présent avec 31,0 %.

    Répartition des emplois par domaines d'activité

      Agriculture Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Nombre d'emplois 20 76 185 564 379
    Pourcentage 1,7 % 6,2 % 15,1 % 46,1 % 31,0 %
    Source des données[69].

    Établissements

    Au , la commune compte 416 établissements[70], dont 269 au niveau des commerces, transports ou services, soixante-trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quarante-six dans la construction, vingt-quatre dans l'industrie, et quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[71].

    Entreprises

    Tous secteurs confondus, parmi les cinquante premières entreprises ayant leur siège social en Dordogne, classées en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, une est implantée au Bugue : Mansol (hypermarchés) qui se classe 34e avec 28 828 k€[72].

    Par secteur économique dans le département, on trouve implantées au Bugue :

    • dans le commerce, Mansol à la 16e place[73] ;
    • dans l'agroalimentaire, les Établissements Grolière et Fils (préparation industrielle de produits à base de viande), 41e avec 1 737 k€[74] ;
    • dans le BTP, deux entreprises[75],
      • Entreprise Héraut (construction de routes et autoroutes), classée 17e avec 5 077 k€ ;
      • Montastier (travaux de terrassement courants et travaux préparatoires), 23e avec 4 348 k€.

    La maison d'édition P.L.B Éditeur y a été créée.

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Sulpice.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes du Bugue se blasonnent ainsi : « D'argent aux trois fasces ondées d'azur, à la crosse contournée d'or brochant sur le tout. »

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Le manuscrit 1785 de la BnF provenant de l'abbaye Saint-Martial de Limoges indique que Le Bugue, sauf l'église Saint-Sulpice, est vendue par Adélaïde et Grimoard à Guigues, abbé de Paunat, en août 964.
    6. Décédé en fonctions.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
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