La Wantzenau

La Wantzenau (prononcé [lavãzəno] ou [lavãsəno] en français) (all. Wanzenau, als. Wonzenöü), est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Elle fait partie de l'Aire urbaine Nord de Strasbourg.

La Wantzenau

Berges de l'Ill.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Strasbourg
Intercommunalité Eurométropole de Strasbourg
Maire
Mandat
Michèle Kannengieser
2020-2026
Code postal 67610
Code commune 67519
Démographie
Gentilé Wantzenauviens
Population
municipale
5 838 hab. (2018 )
Densité 230 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 39′ 32″ nord, 7° 49′ 45″ est
Altitude Min. 128 m
Max. 135 m
Superficie 25,39 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Wantzenau
(ville isolée)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brumath
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
La Wantzenau
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
La Wantzenau
Géolocalisation sur la carte : France
La Wantzenau
Géolocalisation sur la carte : France
La Wantzenau
Liens
Site web www.la-wantzenau.fr

    Ses habitants sont nommés Wantzenauviens et Wantzenauviennes.

    La Wantzenau est distinguée par « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[1].

    Géographie

    Ville d'environ 5 900 habitants située à 12 km au nord de la ville de Strasbourg. Le paysage est typique du ried[2] et de belles promenades à pied, à cheval ou à vélo sont possibles le long de l'Ill et du Rhin. Le ban communal de la Wantzenau est le plus vaste de l'Eurométropole de Strasbourg, après celui de la ville de Strasbourg. Il s'étend sur 2 539 ha, dominés aux trois quarts par les forêts et les cultures.

    Écarts

    La Wantzenau possède deux écarts: le Wœrthel et le domaine du Golf.

    Étymologiquement, Wœrthel a le sens d'île fluviale (voir Werder).

    Communes limitrophes

    À l'instar de la Wantzenau, les communes limitrophes allemandes de Rheinau et de Kehl, au titre de l'arrondissement de l'Ortenau, tout comme celles, françaises, de Vendenheim, Reichstett, Bischheim et Strasbourg, au titre de l'Eurométropole de Strasbourg, appartiennent à un plus grand ensemble que constitue l'Eurodistrict Strasbourg-Ortenau.

    Hydrographie

    Le Landgraben coule au nord-ouest de la commune, à la limite avec Hœrdt. Il prend successivement le nom de Muehlrhein, Kreuzrhein et Hellwasser en aval, avant de se jeter dans la Moder.

    La Souffel, qui prend sa source au Schwefelsee à Kuttolsheim, se jette dans l'Ill au droit de la commune. Le Steingiessen[Note 3], défluent de l'Ill, traverse la forêt alluviale de la Wantzenau, avant de rejoindre le canal latéral du Rhin. Ce dernier se déverse dans le canal de dérivation de l'Ill, qui lui-même se jette dans le Rhin au droit d'Offendorf, en aval du barrage hydro-électrique de Gambsheim. La production d'hydroélectricité et les aménagements du Rhin qui en ont résulté se sont traduits par un assèchement de la forêt rhénane. Dans le cadre du programme LIFE, le Herrengrundgiessen ainsi que le Breuschkopfgiessen, alimentés par le canal latéral du Rhin, ont été remis en eau.

    Avant les aménagements hydro-électriques, l'Ill se jetait dans le Rhin au droit de la Wantzenau. Près d’Erstein, l’Ill est reliée au Rhin grâce à un canal de décharge et un canal d’alimentation: ils permettent d’en contrôler le débit dans la traversée de Strasbourg et de la Wantzenau.

    Urbanisme

    Typologie

    La Wantzenau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de la Wantzenau, une unité urbaine monocommunale[6] de 5 841 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8] (et n'appartient donc pas à l'unité urbaine de Strasbourg).

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

    Bien qu'elle jouxte directement Strasbourg, la commune appartient à la deuxième couronne de l'agglomération strasbourgeoise[11]. Le tissu urbain de la commune est « peu pourvu en espaces publics », que sont les places publiques ou les trottoirs larges et agréables. Cela s'explique par un noyau ancien d'origine rurale caractéristique de la morphologie traditionnelle du village alsacien[12]. Le risque de conurbation entre la Wantzenau, Kilstett et Gambsheim est élevé selon l'Agence de développement et d'urbanisme de l'agglomération strasbourgeoise[13]. La construction d'un lotissement au nord de la ville, en direction de Kilstett, au lieu-dit Schwemmloch, renforce cette hypothèse.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46 %), forêts (25,8 %), zones urbanisées (9,4 %), eaux continentales[Note 6] (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), prairies (1,1 %)[14].

    L'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Voies routières

    L'autoroute A35 passe sur quelques centaines de mètres sur le territoire de la ville de la Wantzenau, à son extrémité Nord.

    Dans le but de réduire la pollution de l'air due au trafic routier, la métropole de Strasbourg entend mettre en place progressivement une zone à faibles émissions (connue sous le vocable anglais « low emission zone »)[16], qui intéressera la commune. À terme, seules les voitures électriques ou les voitures équipées de vignettes Crit'air 1 pourraient circuler sur le territoire de la métropole de Strasbourg[17].

    Les transports à la demande se développent[18],[19].

    Voie ferrée

    Réseau express métropolitain (REM), d'après l'association ASTUS.

    La commune est située sur l'axe ferroviaire Strasbourg-Lauterbourg. La gare se trouve au Nord-Ouest de la commune. Des correspondances sont proposées entre le bus n° 72 et le train[20]. Selon ASTUS[Note 7], le pôle d'échanges que constitue la gare de la commune est « particulièrement [préoccupant] en termes d’accessibilité, de desserte et de visibilité »[21]. L'urbanisation devrait se poursuivre autour de la gare, en particulier avec le lotissement du Schwemmloch. En effet, la mise en place d'un Réseau express métropolitain (REM) qui traverserait la métropole de Strasbourg (on parle de diamétralisation) est prévue[22],[23], et devrait autoriser une mobilité plus soutenable. D'après ASTUS, la commune serait située sur la ligne D Herrlisheim - Offenburg du futur REM strasbourgeois, dont la réalisation débuterait à partir de décembre 2022[24]. Alain Jund, élu chargé des transports au sein de la métropole de Strasbourg, précise : « d’ici 2023, nous prévoyons de doubler le nombre de trains sur la ligne Strasbourg – Schiltigheim – Hœnheim – La Wantzenau – Lauterbourg », pour passer de 30 à 70 arrêts par jour en 2023[25].

    Vélo

    La Wantzenau est une étape sur la Véloroute Rhin EV 15[26], longue de 1 320 km, qui relie la source du Rhin, à Andermatt en Suisse, à son embouchure à Rotterdam, aux Pays-Bas.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes anciennes Wendelini augia, Wendelinsau[réf. nécessaire], Wanzenouwe en 1211[27], Wanzenowe en 1331[27], Wantzenowe en 1358[27].

    Il s'agit d'un type toponymique germanique à deux éléments. Le second élément -au est un appellatif signifiant « pré (ou prairie) humide, prairie inondable »[28], identique à l'allemand Au de même sens. Il remonte au germanique commun *awa à rapprocher du latin aqua, tous deux de l'indo-européen *akʷā- « eau » (dont un dérivé a donné le nom germanique de l'« île » : *awja, *awgjo, élément que l'on retrouve dans l'anglais island[29], l'allemand Eiland et les noms d'îles comme Yeu ou se terminant par -ey comme Chausey, Jersey, Guernesey ou encore Aurigny (anglais Alderney) ainsi que l'élément Oye dans Oye-Plage.

    Le premier élément Wanzen- représente l'anthroponyme germanique Wanzo[30],[31], dont la forme déclinée Wanzon- a évolué en Wanzen-. La lettre t s'est ajoutée par la suite (par imitation, le groupe tz étant courant en alsacien), on ne la prononce pas.

    Entre la route métropolitaine M468 et l'usine Arlanxéo se trouvent les terrains appelés Oberallmend et Unterallmend dans le cadastre (all. ober « au-dessus »  et unter « en dessous » -cf. ang. over et under). On rencontre souvent le terme Allmend en Alsace, dans le sens de biens communaux.

    Histoire

    En creusant les étangs au nord du village, on trouva de nombreuses dents de mammouth et des traces d'habitations.

    Un bateau transportant des meules originaires de l'Eifel et qui coula à la Wantzenau au troisième siècle après Jésus Christ constitue un des rares témoignages de la navigation à longue distance sur le Rhin à ces époques reculées[32].

    Abbaye de Honau

    Face à La Wantzenau se situe le village de Honau. Il est souvent question de l'abbaye de Honau qui se trouvait sur une île du Rhin entre les deux villages. Elle aurait été l'une des plus importantes sous Charlemagne. Après une inondation en 1290, cette abbaye est transférée à Rhinau. Aujourd'hui, il n'en reste plus aucune trace à la Wantzenau.

    L'abbaye compte les villages de la Wantzenau, Honau et Adelbertsheim (ou Abertzheim). Le nom d'Adelbertsheim apparaît une dernière fois en 1516. Le village aurait été incorporé à la Wantzenau, ce qui expliquerait l'étrange forme du ban communal en direction de Gambsheim, à la hauteur de Kilstett[31].

    Voir les monastères d’Alsace de René Bornert tome 1, 3.13 monastère Saint-Michel de Honau

    La paroisse

    Les Wantzenauviens devaient se rendre à l'église de Honau pour les célébrations et braver les dangers du Rhin. Le , l'évêque Ruppert de Simmern accorda au prêtre de Honau de se servir d'un autel portatif. Une église ou chapelle a été construite peu après et pouvait contenir 200 personnes. Les paroissiens devaient continuer de passer le Rhin pour les sacrements. Ce n'est que le que l'évêque décida que La Wantzenau serait séparée de la paroisse de Honau. Le chapitre de Saint-Pierre-le-Vieux se sentant lésé fit appel au pape. En raison de ces tractations, l'évêque Ruppert de Simmern n'érigea la chapelle de La Wantzenau en église paroissiale que le .

    Archives départementales du Bas-Rhin cote G 1890. Voir aussi Lucien Pfleger tome 9 (1929) « Die elsässische Pfarrei »

    L'église

    On accepte généralement que l'église date de 1469. La date de 1826 qui figure à un montant près de l'entrée est celle d'un agrandissement de l'édifice. La date de 1965, qui est gravée sur le montant droit, correspond à la consécration après l'incendie de 1961.

    Saint Wendelin patron de la paroisse

    À l’origine, la paroisse avait comme patron céleste l'archange Saint Michel, à l'instar de l'abbaye de Honau. Ce n’est qu’au XVIIe siècle qu'on vénéra Saint Wendelin.

    Traces artistiques de Saint Wendelin dans la paroisse :

    • statue en bois de l'iconographie classique de Saint Wendelin ;
    • peinture tachée sans doute lors de l'incendie de l'église ;
    • vitrail d'Ehrismann du chœur de l'église récupéré lors d'un bombardement en 1944.

    Château

    La Wantzenau n'a de traces généalogiques écrites qu'à partir de 1637. Cela est surtout vrai pour les documents d'actes de naissance, de baptême , etc. De la période précédente, on ne connait que des faits historiques ponctuels. On sait que le village a été conquis et occupé par Ernst de Mansfeld et Johan Michael de Obentraut. Le , le village est incendié, précisons : école, église, moulin, chancellerie.

    Le château de la Wantzenau est pillé en 1636. Il ne reste que peu d'indices qui permettent d'en parler. La rue du Château sise dans le village n'en est pas une preuve. C'est toutefois à cette hauteur qu'on trouve la trace de son implantation sur la carte de Noblat. Pierres taillées et tessons en faïence sont périodiquement mis au jour dans les parages.

    La Wantzenau devient français

    En vertu des traités de Westphalie, seules les possessions des Habsbourg en Haute-Alsace passent sous la couronne de France. En 1680, le conseil souverain d'Alsace décide que les seigneurs d'Alsace doivent prêter serment d'allégeance au roi de France. François-Egon de Fürstenberg, évêque de Strasbourg, tout acquis qu'il est à la politique du roi de France, y consent. Les baillages épiscopaux de la rive gauche du Rhin deviennent français. Le Conseil d'état ordonne en 1685 l'emploi du français dans les actes judiciaires. Mais l'arrêté ne peut jamais être appliqué, car la population ne comprend que l'allemand[31].

    Guerre 1939-1945

    Char « Cherbourg » du maréchal-des-logis-chef Albert Zimmer exposé au Port du Rhin à Strasbourg.

    La commune a été évacuée en . Le lieu de repli était en Haute-Vienne à Saint-Yrieix, où les habitants passeront près d’une année. Actuellement, les deux villages ont signé un acte de jumelage et se rencontrent toutes les quelques années (1961-1962-1971-1974-1976-1980-1984-1996-2000-2007-2009-2015).

    Deux faits de guerre importants sont à mentionner. Lors de la libération de Strasbourg le 23 novembre 1944, le maréchal des logis chef Albert Zimmer, un Wantzenauvien, est mort au commandement de son char Sherman le « Cherbourg », près du pont de Kehl.

    La même nuit, le général se présente au pont de l'Ill afin de prendre à revers les Allemands retranchés dans le fort Ney en forêt de la Robertsau. On dénombre deux autres victimes civiles lors de la défense de ce pont. Le général accède au fort et fait signer une reddition au général allemand Vaterrodt . La Wantzenau totalise soixante victimes tombées sur les champs de bataille entre 1939 et 1945, et six autres victimes au village-même, lors de bombardements.

    Héraldique

    Les armes de la Wantzenau se blasonnent ainsi :
    « D'azur à saint Wendelin tenant de sa dextre un livre et de sa senestre une houlette en barre, un chien mouvant à dextre derrière le saint et un agneau contourné mouvant à senestre, le tout d'or sur une terrasse du même. »[33].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    André Schaeffer    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Léon Acker    
    Joseph Deschler    
    Pierre Krantz[34]   Notaire
    Jean-Claude Klein   Expert-comptable
    Alfred Schiess    
    Claude Graebling[35] DVD Professeur d'informatique retraité
    Vice-président de la CUS (2008 → 2014)
    2020 Patrick Depyl MoDem Cadre supérieur
    2026 Michèle Kannengieser [36] LDVD Chef d'entreprise

    Au sein de la métropole de Strasbourg, le maire de la Wantzenau est nommé à la « commission d’appel d’offres »[37].

    Démographie

    Serment de jumelage entre la Wantzenau et Saint-Yrieix.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].

    En 2018, la commune comptait 5 838 habitants[Note 8], en augmentation de 1,85 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6701 4551 7572 2822 4002 3252 3842 3432 501
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    2 4192 4322 4592 3622 3022 3332 3352 3452 392
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4362 5552 5702 4672 5882 6542 6932 7582 934
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 0163 7264 2164 0844 3945 4625 8095 8595 773
    2017 2018 - - - - - - -
    5 8415 838-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La Wantzenau est la commune où l'on trouve le moins de logements sociaux (1,61 %) d'Alsace sur les 25 % qu'impose la loi[42], ce qui amena la municipalité à apposer, sur la mairie, pendant de longues semaines, la grande banderole avec l'intitulé carencée mais pas récalcitrante[43].

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale Saint-Wendelin

    L'église Saint-Wendelin.

    Avant sa construction, La Wantzenau dépendait de l'abbaye de Honau, sa première chapelle remonterait au milieu du XVe siècle. Elle devient paroisse en 1468-1469. Elle fut d'abord dédiée à saint Michel, puis à saint Wendelin depuis le XVIIe siècle. L'église actuelle fut construite en 1826 d'après le projet de 1824 de l'architecte Reiner, elle fut par la suite détruite par un incendie en 1961 et restaurée par l'architecte Andres[44]. L'église dépend de la paroisse catholique Terres de Honau[45]. Elle abrite également une chapelle protestante qui dépend de la paroisse du Ried-Nord[46].

    Autres

    • (2001) Le Moulin à huile (la grange qui l'abrite est datée de 1764)[47] ;
    • Le Christ en croix du stade Saint-Paul qui a été construit en 1851 ;
    • La statue de la Vierge Marie qui est un lieu de pèlerinage durant le mois de mai ;
    • La gravière de la Wantzenau ;
    • L'Espace Jean-Claude-Klein, centre sportif, qui est le nom d'un ancien maire ;
    • Le Fil d'Eau, salle polyvalente. Elle est le lieu de concerts, de fêtes, de célébrations de mariage ;
    • Le domaine du golf, quartier résidentiel organisé sous la forme d'une résidence fermée et situé a proximité du club de golf ;
    • Le Musée militaire Park France, ouvert depuis le [48].

    Environnement

    Vue du ried de la Wantzenau.

    Nature

    Plan de situation de la réserve (source: OpenStreetMap).

    La forêt communale et la forêt domaniale de Honau forment la réserve biologique de la confluence Ill-Rhin[49]. La forêt de la Wantzenau fait partie du site Ramsar transfrontalier Rhin supérieur/Oberrhein[50], en sa qualité de zone humide d'importance internationale.

    Le massif forestier de la Robertsau et ainsi qu'une partie de celui de la Wantzenau est classé réserve naturelle nationale par décret du [51] pour former la réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de La Wantzenau. Sur le ban communal, cette réserve correspond aux lieux-dits Rosskœpfel et Honauerkœpfel[52].

    La géologie du Ried[53] a conduit à l'implantation d'une gravière[54], qui depuis 2014, fait l'objet d'une autorisation d’extension. Le sable constitue une matière première en voie d'épuisement[55].

    Eau

    Le sous-sol de l'usine Arlanxeo Emulsion Rubber est pollué, et de ce fait, la nappe phréatique rhénane reste soumise à une surveillance annuelle[56],[57]. Quant à l'usine, elle est classée Seveso seuil haut[58].

    Adduction

    L’adduction d'eau relève depuis 2015 du domaine de compétence de la métropole de Strasbourg. Kilstett et la Wantzenau exploitent en commun le château d'eau de la Wantzenau, au pied duquel des pompes puisent directement l'eau de la nappe phréatique. En 2017, 317 257 m3 d'eau[59] y ont été puisés. Les réseaux d'adduction d'eau de la Wantzenau-Kilstett d'une part, et de Gambsheim d'autre part, sont interconnectés[60].

    Depuis quelque temps, en raison du Covid-19, l'eau du robinet est chlorée[61].

    Station d'épuration des eaux

    En 1894, Strasbourg caresse le dessein de déverser ses eaux usées dans l'Ill. Le conseil municipal de la Wantzenau émet les plus vives protestations en ces termes:

    Das Wasser der Ill, die unmittelbar an unserem Dorfe vorbeifliesst, würde schmutzig, überhaupt verunreinigt werden und voraussischtlich bei grosser Wärme einen widerlichen Geruch in der Nähe verbreiten. Das Illwasser wird seitens der hiesigen Bürger vielfach als Trink- und Kochwasser, dann zum Tränken des Viehes, indem man dasselbe einfach an den Fluss treibt, benutzt, was von da nimmer möglich wäre [...]

    « L'eau de l'Ill, qui coule directement dans notre village, deviendrait sale, polluée en général, et répandrait très probablement une odeur dégoûtante dans les environs lorsqu'il fait très chaud. L'eau de l'Ill est souvent utilisée par la population locale comme eau de boisson et de cuisine, et pour abreuver le bétail en le menant à la rivière, ce qui ne serait plus jamais possible. [...] »

    Mais la Wantzenau, qui ne fait vraisemblablement pas le poids vis-à-vis de Strasbourg, n'est pas écoutée. En 1928, les eaux usées de la Robertsau sont rejetées dans l'Ill, puis en 1933 c'est au tour de celles de Schiltigheim. L'Ill devient un cloaque. La station d'épuration a depuis rétabli la situation[31].

    La station d'épuration des eaux de la métropole de Strasbourg est implantée à la limite entre Strasbourg et la Wantzenau, en bordure du Rhin. Elle recueille 98,6 % des eaux usées de la métropole de Strasbourg. Il existe deux stations de prétraitement des eaux usées, avant que ces dernières ne viennent rejoindre la station: il s'agit des stations de prétraitement de Fegersheim et de Geispolsheim[62]. Les eaux usées qui arrivent par écoulement gravitaire de Strasbourg sont relevées une première fois pour leur permettre de traverser l'ensemble de la station de traitement. Épurées, elles sont relevées derechef pour être rejetées directement dans le Rhin, situé au-dessus de l'installation de traitement, en raison de la présence des digues rendues nécessaires par le barrage hydro-électrique de Gambsheim, sis en aval de la commune. Le débit moyen rejeté plus haut est d'environ 2,0 m3 par seconde[62].

    Chiffres clés 2019[62]
    Chiffres clés
    Quantité d'eau traitée 64 541 920 m3 par an[Note 9]
    Boues 12 227 tonnes de matière sèche[Note 10]
    Consommation d'électricité 32,1 GWh par an[Note 11],[Note 12]

    En amont, à Geispolsheim, des bassins de rétention sont en construction pour éviter, autant que faire se peut, que les déversoirs d'orage ne rejettent des eaux polluées dans le milieu naturel[63]. En cas de très fortes pluies, il n'est pas à exclure qu'une partie des eaux usées soient rejetées sans traitement dans le fleuve, pour éviter l'engorgement de la station. Cette dernière est équipée d'un détecteur de radioactivité.

    La station d'épuration de Strasbourg-La Wantzenau produit du biogaz qu'elle injecte ensuite dans le réseau à hauteur de 17,7 GWh par an[62]. Les boues sont partiellement compostées. En effet, la pénurie de phosphore constitue une des limites planétaires[Note 13]. La plupart des boues sont toutefois incinérées, et finissent en décharge[62]. Dans le cadre du programme LUMIEAU (Lutte contre les micropolluants dans l'eau), la métropole de Strasbourg souhaite améliorer la qualité des eaux rejetées dans le milieu naturel[64]. La démarche repose essentiellement sur la fabrication volontaire de produits ménagers par les citoyens eux-mêmes[65], démarche également encouragée par l'association Zéro déchet Strasbourg[66] qui y voit la possibilité de réduire la quantité d'emballages en plastique. Toutefois, après plusieurs années de communication, « aucun effet tangible n'a encore été enregistré sur la qualité des eaux usées ». Il convient donc de relancer la communication[67].

    Il faut savoir aussi que l'usure des pneus serait la première source de microplastiques retrouvés dans l'eau[68], avant même le lavage des fibres textiles synthétiques[69].

    Déchets

    La collecte des déchets est également une compétence de la métropole. En 2017, la déchèterie de la Wantzenau a permis de collecter 3 598 tonnes de déchets, dont 1 078 tonnes de déchets verts. Seules 150 tonnes constituent des déchets ultimes[70].

    Par ailleurs, des containers présents çà et là représentent autant de lieux d'apport volontaire.

    Chiffres clés en 2017 (containers)[71]
    - Tonnes kg par habitant
    Collecte sélective[Note 14] 134 23.4
    Verre 202 35.2

    Géothermie profonde

    La métropole de Strasbourg envisage le développement de « réseaux de chaleur vertueux » grâce la géothermie profonde[72]. Par ailleurs, on estime qu'à grande profondeur, le sous-sol de la plaine d'Alsace recèle du lithium[73]. Avec 10 centrales géothermiques profondes, l'Alsace pourrait en produire 15 000 tonnes par an[74]. Dans son rapport intitulé « The Role of Critical Minerals in Clean Energy Transitions »[75] publié en 2021, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) alerte sur les risques de pénuries de certains matières premières critiques en raison de la transition énergétique, et en particulier du développement des voitures électriques.

    Mais les puits de géothermie profonde, qui partent de Vendenheim, génèrent une circulation d'eau à très grande profondeur sous l'usine Seveso seuil haut Arlanxeo[76]. La multiplication des séismes induits par l'activité humaine suscite l'ire des habitants et des élus[77],[78],[79],[80].

    Jumelage

    Spécialités

    • Les poussins de La Wantzenau sont appréciés dans la région. Ils sont élevés pendant 6 semaines aux grains mélangés de lait caillé. Ils font la renommée des restaurants de la région[81].
    • La matelote de poissons, La Wantzenau étant connue pour être un ancien village de pêcheurs.
    • Les foies gras[82].

    Personnalités liées à la commune

    Bibliographie

    • Jean Schweitzer, La Toponymie alsacienne, éditions Jean-Paul Gisserot, 2001, 123 p.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Quartiers de Honau et Diersheim.
    2. Quartier de Leutesheim. Uniquement sur une centaine de mètres (voir carte IGN Bischwiller - Brumath).
    3. L'allemand gießen est apparenté au latin fundere (fusum), d'où proviennent les mots français fondre et fusion - voir (de) gießen sur dwds.de
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Association membre de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports, et fédérée à Alsace Nature
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    9. 64 541 920 m3 par an correspondent à 2,05 m3.
    10. 11 348 t de matière sèche (TMS) sont incinérées, et 879 TMS sont compostées.
    11. Soit encore 0,032 TWh/a.
    12. Relever deux fois d'une hauteur de 5 m un débit de 2,0 m3 nécessite une puissance théorique d'environ 0,2 MW. Sur un an, cela correspond à une énergie de près de 2 GWh. Compte tenu des pertes de charge dans les canalisations, des rendements des pompes, et de diverses autres consommations électriques, le chiffre ici annoncé reste crédible.
    13. Il s'agit de la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore.
    14. Sont collectés les papiers et cartons, les briques alimentaires, les bouteilles en plastique ainsi que les emballages métalliques.

    Références

    1. Commune de la Wantzenau sur villes-et-villages-fleuris.com
    2. « Référentiel paysager du Bas-Rhin Secteur Ried-Nord », sur ADEUS.
      On voit que la Wantzenau est située tout au sud du Ried-Nord.
      .
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de La Wantzenau », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Enquête mobilité 2019 » [PDF], sur ADEUS, , p. 7.
    12. « Territoire de l’Eurométropole de Strasbourg - Étude de cas » [PDF], sur The Shift Project, .
    13. Référentiel paysager du Bas-Rhin Secteur Ried-Nord, op. cit., voir pp. 67 et 79.
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. Institut national de l'information géographique et forestière, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. « Qualité de l'air,il est temps d'agir ! », sur Eurométropole de Strasbourg.
    17. « Les étapes du projet », sur Eurométropole de Strasbourg.
    18. « Le transport en commun sur réservation qui vous rapprocheǃ » [PDF], sur CTS.
    19. « Eurométropole magazine n°27 » [CALAMEO], sur Eurométropole de Strasbourg, p. 6.
    20. Strasbourg Eurométropole Le Mag' n°12 avril-mai 2017. Voir page 19.
    21. « Développement du réseau de transports urbains de l’Eurométropole : Un plan ambitieux pour les dix prochaines années » [PDF], sur ASTUS, .
    22. « Les mobilités qui changent votre vie », sur Eurométropole de Strasbourg, p. 29-31.
    23. « FNAUT Infos 2018 » [PDF], sur FNAUT, , p. 16.
      Il s'agit de la page 16 du document, correspondant à la page 4 du bulletin de mars 2018.
      .
    24. « ASTUS Info n°71 » [PDF], sur astus67.files.wordpress.com, .
    25. « Comment Strasbourg veut imiter le RER francilien pour améliorer vos déplacements », sur Actu.fr.
    26. (en) « The Rhine Cycle Route in Alsace » L'itinéraire cyclable rhénan en Alsace »], sur francevelotourisme.com.
    27. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, p. 801 (ISBN 2600001336).
    28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 732a.
    29. (en) étymologie de island sur etymonline.com
    30. Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, op. cit.
    31. La Wantzenau de Paul Stroh éditions COPRUR en date de février 1982
    32. Fouilles et découvertes en Alsace. Sous la direction de Madeleine Châtelet. Éditions Ouest-France. Page 17. (ISBN 978-2-7373-4765-8).
    33. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    34. Pierre Krantz, ce monument, DNA, article du 6 décembre 2009.
    35. Liste des maires du Bas-Rhin au 1er avril 2008
    36. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    37. « Les enseignements politiques de la nouvelle majorité à l’Eurométropole », sur Rue89 Strasbourg, .
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    42. « La Wantzenau et Habsheim, bonnets d'âne du logement social », sur France 3 Grand Est (consulté le ).
    43. une-commune-carencee-mais-pas-recalcitrante sur c.dna.fr
    44. L'église paroissiale Saint-Wendelin.
    45. paroisse Terres de Honau
    46. paroisse du Ried-Nord
    47. Le moulin à huile.
    48. Site internet du MM Park France (consulté le 4 mars 2017).
    49. Réserve biologique de la Confluence Ill-Rhin, Office national des forêts.
    50. (en) « Rhin Supérieur / Oberrhein », sur Ramsar Sites Information Service.
    51. Décret n° 2020-910 du 27 juillet 2020 portant création de la réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de la Wantzenau (Bas-Rhin).
    52. « Annexe au décret portant création de la réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de la Wantzenau (Bas-Rhin) » [PDF], sur Grand Est.
    53. Petit Ried: bloc-diagramme des roches et sols
    54. Gravière sur gsm-granulats.info
    55. Le sable, une ressource en voie d'épuisement sur reporterre.net, site de Reporterre.
    56. « Fiche Géorisques », sur Bureau de recherches géologiques et minières.
    57. « Fiche Géorisques », sur Bureau de recherches géologiques et minières.
    58. Dernières nouvelles d'Alsace en date du jeudi 3 octobre 2019 p. 13.
    59. Rapport annuel 2017 sur strasbourg.eu; voir page 40
    60. Rapport annuel 2017 sur strasbourg.eu; voir page 7
    61. Covid-19: l’eau de l'Eurométropole de Strasbourg désormais un peu plus chlorée sur francebleu.fr
    62. « Rapport annuel 2019 », sur Eurométropole de Strasbourg, , p. 68; 70 et 72.
    63. « Travaux à Geispolsheim pour la protection du milieu naturel et la lutte contre les inondations » [PDF], sur Eurométropole de Strasbourg.
    64. LUMIEAU sur strasbourg.eu
    65. Ménage au naturel sur strasbourg.eu
    66. Zéro déchet Strasbourg sur zds.fr, association membre de Zero Waste France.
    67. Dernières nouvelles d'Alsace en date du vendredi 18 octobre 2019; voir page 38 article intitulé « Comment mettre de la participation citoyenne dans l'eau du robinet? »
    68. Les débris de pneus constituent les principaux microplastiques retrouvés dans l’eau. sur reporterre.net, site de Reporterre.
    69. Quiz: connaissez-vous les impacts de votre garde-robe sur la planète? sur fne.asso.fr, site de France Nature Environnement. « Chaque année, 500 000 tonnes de plastiques sont largués dans l’océan suite au lavage de nos fibres synthétiques » est la réponse à la question n°3.
    70. RAPPORT ANNUEL 2017 sur strasbourg.eu; voir page 37
    71. RAPPORT ANNUEL 2017 sur strasbourg.eu; voir page 28
    72. « La géothermie profonde sur l'Eurométropole de Strasbourg », sur Métropole de Strasbourg.
    73. « L’exploitation de nos ressources en lithium, une opportunité industrielle majeure pour la France », sur connaissancedesenergies.org, .
    74. « Du lithium dans le sous-sol alsacien », article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 19 mars 2019.
    75. (en) The Role of Critical Minerals in Clean Energy Transitions, mai 2021.
    76. « Risques et tremblements de terre », sur promober.fr, .
    77. « Bas-Rhin: un léger séisme au nord de Strasbourg », sur France Bleu Alsace, .
    78. « Strasbourg. Un nouveau séisme de magnitude 3,5 réveille l’agglomération », sur Ouest-France, .
    79. « Chronique d’une aventure industrielle mise en suspens », sur L'Alsace, .
    80. « Strasbourg: un tremblement de terre réveille les habitants », sur Dernières Nouvelles d'Alsace, .
    81. Les poussins de la Wantzenau.
    82. Matelotes et foies gras.
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