Léotoing

Léotoing est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Léotoing
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Brioude
Intercommunalité Communauté de communes Brioude Sud Auvergne
Maire
Mandat
Nicolas Sabatier
2020-2026
Code postal 43410
Code commune 43121
Démographie
Population
municipale
225 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 46″ nord, 3° 13′ 27″ est
Altitude Min. 460 m
Max. 701 m
Superficie 19,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Sainte-Florine
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Léotoing
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Léotoing
Géolocalisation sur la carte : France
Léotoing
Géolocalisation sur la carte : France
Léotoing

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Léotoing est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,7 %), terres arables (33 %), prairies (17,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 172, alors qu'il était de 163 en 2013 et de 156 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 64,6 % étaient des résidences principales, 18 % des résidences secondaires et 17,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,6 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Léotoing en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 96,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (94,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Léotoing en 2018.
    Typologie Léotoing[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 64,6 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 18 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 17,4 12,4 8,2

    Histoire

    Ancienne porte.

    Les Hospitaliers

    Le village de Farreyrolles[Note 2] fut jusqu'à la Révolution française un membre de la commanderie de Courtesserre qui appartenait à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce membre dit de « Ferreyrol, à une lieue de Laridas [sic], et près de Saint-Germain-Lambron, diocèse de Saint-Flour, consiste en une chapelle, prés, terres, bois, cens, justice en parties usurpés »[8]. On le trouve également sous le nom de « Ferréroles » dans les archives de la langue d'Auvergne : « chapelle et bâtiments ruinés ; pré de La prade, terre de la Vigne Vieille, bois du commandeur, dîme, rentes, justice » (1615-16)[9],[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1800 Jean Racher   Officier municipal de la CME
    1803 1812 Étienne Jubelin    
    1813 1815 Étienne Jubelin    
    octobre 1815 1830 Jean Joachim Lemayne    
    1831 1849 Étienne Job    
    1849 1868 Jean-Baptiste Racher    
    juillet 1868 septembre 1876 Jean Racher    
    1876 1895 Jean Jubelin    
    août 1895 1919 Antoine Job    
    1919 1929 Alphonse Jubelin    
    1929 1953 Hippolyte Farreyre    
    1953 1977 Jean Chanier    
    1977 1983 Marcel Julien    
    1983 2001 René Aubijoux PS Conseiller général du canton de Blesle (1998-2011)
    mars 2001 2014 Jean-Pierre Porte SE  
    2014 2020 Stéphane Bard    
    2020 En cours Nicolas Sabatier[11]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 225 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    761764804757750716718708690
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    659775590557556594554531515
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    506460430375345334329296269
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    255247218200214208204205233
    2018 - - - - - - - -
    225--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune comprend plusieurs monuments remarquables : l'église Saint-Vincent classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le [16], le château de Léotoing à l'ouest du bourg et la chapelle des Lépreux dont on peut lire sur une plaque posée par la communauté de communes du Pays de Blesle : « Située sur un site dominant la vallée de l'Alagnon, la chapelle de Léotoing, surmontée d'un clocher-mur à arcature unique, date probablement de la fin du XVIIIe siècle. Le bâtiment, construit sur un rocher, est typique des petits édifices ruraux employant des matériaux de construction locaux. Appelée selon la tradition « chapelle des Lépreux », elle aurait été édifiée hors de l'enceinte du village afin d'éviter tout contact avec des personnes malades. »

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. 45° 21′ 10″ N, 3° 15′ 34″ E
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 299-300
      L'auteur indique par erreur Farreyrolles, commune de Bourg-Lastic or ce membre se trouvait dans le diocèse de Saint-Flour, pas dans celui de Clermont. cf. Edouard Peyron, Histoire de la léproserie et du prieuré de la Bajasse de Vieil-Brioude (1150-1900), (présentation en ligne), p. 141 : « lequel est dans les appartenances du Pont de Lempdes, joignant les terres de la seigneurie de Vergongheon appartenant audit seigneur de Montravel, d'une part, les terres de la prévôté ... les terres de la Commanderie de Courtisserre à cause de Farreyrolles, d'autre part , les terres de M . de Montpensier à cause de Léontoing. ». On se situe alors dans le Brivadois qui a fait partie du diocèse de Saint-Flour jusqu'en 1822.
      .
    9. Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte -Langue d'Auvergne , t. I, (lire en ligne), p. 122 (H. 138).
    10. Georges Guigue et Claude Faure, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Rhône : 48 H 703 à 48 H 2400 : Ordre de Malte, Langue d'Auvergne, Henri Georg, (présentation en ligne), p. 178-179.
    11. « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Eglise Saint-Vincent », notice no PA00092696, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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