Saint-Géron

Saint-Géron est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Géron

Église de St-Géron
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Brioude
Intercommunalité Communauté de communes Brioude Sud Auvergne
Maire
Mandat
Brigitte Souchon
2020-2026
Code postal 43360
Code commune 43191
Démographie
Population
municipale
254 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 33″ nord, 3° 17′ 47″ est
Altitude Min. 437 m
Max. 674 m
Superficie 10,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Issoire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brioude
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Géron
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Saint-Géron
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Géron
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Géron

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Géron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,9 %), prairies (27,4 %), forêts (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 139, alors qu'il était de 133 en 2013 et de 107 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 79,8 % étaient des résidences principales, 6,7 % des résidences secondaires et 13,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Géron en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,7 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,9 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Géron en 2018.
    Typologie Saint-Géron[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 79,8 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,7 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 13,5 12,4 8,2

    Histoire

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de La Roche-Géron[8].

    Le hameau de Balzac est le fief éponyme des Balsac d'Entraygues (cf. Robert).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 André Bouchet DVG  
    2014 En cours
    (au 28 août 2014)
    Brigitte Souchon[9]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2018, la commune comptait 254 habitants[Note 3], en augmentation de 1,2 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    350379428337390389399408473
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    396352321329328326330333322
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    305295261248276250246208182
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    196177154164161178187233256
    2018 - - - - - - - -
    254--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Source minérale

    Il y a sur la commune une source d'eau minérale connue depuis l'époque gallo-romaine. Son exploitation a repris en 2006[14]. L'eau de Saint-Géron est connue et reconnue pour ses qualités gustatives comme une eau gastronomique et sa minéralité très équilibrée qui en fait une eau minérale recommandée par le ministère de la santé. La source localisée dans le village de Saint Géron fait jaillir une eau naturellement gazeuse sans nitrate ni pesticide.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Géron », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    9. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 28 août 2014).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. Auvergne 2010-2011, par Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias

    Lien externe

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