Joseph Ignace

Joseph Ignace (né en 1769 ou 1772 à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, et mort le aux Abymes, en Guadeloupe) est un officier des troupes républicaines opposé au rétablissement de l'esclavage par Napoléon Bonaparte[1].

Biographie

D'abord charpentier, il participe au soulèvement de Pointe-à-Pitre en 1792. Engagé dans l'armée républicaine, il gravit les échelons, capitaine en 1801 puis en 1802, chef de bataillon et commandant du fort de la Victoire situé à Pointe-à-Pitre[2].

Il apparaît dans tous les combats pour l'autonomie de la Guadeloupe du renvoi des représentants de l'autorité française (1799) à la résistance contre le rétablissement de l'esclavage.

Le , le général Antoine Richepanse et ses 3 740 soldats débarquent à Point-à-Pitre. Richepanse décide immédiatement de remplacer les troupes noires dans les places fortes par ses propres hommes. Le capitaine Rougier occupe alors le fort de la Victoire. Joseph Ignace, qui devait tuer ce capitaine ultérieurement, rejoint la résistance avec ses hommes[3].

Lors de la défense du fort de Baimbridge contre les troupes commandées par le général Richepanse, il se suicide respectant le serment qu'il avait fait de « Vivre libre ou mourir ».

Voir

Bibliographie

  • Joseph Ignace, le premier rebelle: 1802, la révolution antiesclavagiste guadeloupéenne de Roland Anduse, Édition Jasor, 1989.

Articles connexes

Hommages

  • Joseph Ignace, Ecole elémentaire d'application, bd de Baimbridge Les Abymes[4]
  • La statue d'Ignace, Les Abymes[5]

Références externes

Références

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