Jean de Gaulle

Jean de Gaulle, né le à Bourg-en-Bresse (Ain), est un homme politique français. Il est le fils de Philippe de Gaulle et d'Henriette de Montalembert, et le petit-fils du général de Gaulle (voir Famille de Gaulle).

Pour les articles homonymes, voir famille de Gaulle.

Jean de Gaulle
Fonctions
Député français

(13 ans et 9 mois)
Élection 28 mars 1993
Réélection 1er juin 1997
16 juin 2002
Circonscription 8e de Paris
Législature Xe, XIe et XIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Pierre de Bénouville
Successeur Sandrine Mazetier

(6 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 16 mars 1986
Réélection 12 juin 1988
Circonscription Deux-Sèvres (1986-1988)
3e des Deux-Sèvres
(1988-1993)
Législature VIIIe et IXe (Cinquième République)
Prédécesseur Albert Brochard
Successeur Jean-Marie Morisset
Maire de Thénezay

(6 ans, 2 mois et 25 jours)
Prédécesseur Fernand Petreau
Successeur Marie-Laure Doucet
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bourg-en-Bresse (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
Père Philippe de Gaulle
Mère Henriette de Montalembert
Grand-père paternel Charles de Gaulle
Fratrie Charles de Gaulle (frère)
Yves de Gaulle
Diplômé de École supérieure libre des sciences commerciales appliquées

Vie professionnelle

Diplômé de l'ESLSCA, il est directeur associé dans le secteur privé de l'audit avant de devenir expert comptable et commissaire aux comptes. En 2006, il est nommé au tour extérieur conseiller-maître à la Cour des Comptes et prendra sa retraite le 1er janvier 2021[1].

Engagement politique

Il est élu maire, conseiller général et député des Deux-Sèvres de 1986 à 1993. Il devient ensuite député de Paris de 1993 à 2007 et adjoint au maire de Paris de 1996 à 2001. Il fait alors partie du groupe UMP. Il démissionne le de son mandat de député et ne se représente pas aux élections législatives de 2007.

Démêlés judiciaires

Il a été mis en examen le dans l'enquête sur les emplois fictifs de la ville de Paris, accusé d'avoir bénéficié en 1990 et 1991 de l'assistance à l'Assemblée d'une employée rémunérée par la ville de Paris qui ne s'y rendrait jamais et n'y exercerait aucune fonction. Il est condamné le par le tribunal correctionnel de Paris à trois mois de prison avec sursis pour recel d'abus de confiance et recel de détournements de fonds publics[2],[3] ; les faits supposés s'étant déroulés avant 1995, sa condamnation est amnistiée par la loi du [4].

Mandats électifs

Références

Liens externes

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