Jean-Marie Desgranges

Jean-Marie Desgranges est un prêtre catholique séculier et homme politique français, né le à Limoges et mort le à Rodez.

Jean-Marie Desgranges

Jean-Marie Desgranges en 1932
Fonctions
Député du Morbihan
Élection
Réélection
Prédécesseur Fernand Violle
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Limoges (Haute-Vienne, France)
Date de décès
Lieu de décès Rodez (Aveyron, France)
Nationalité France
Profession Prêtre
Religion catholique

Biographie

Ordonné prêtre en 1891 à Limoges, il participe activement à la vie intellectuelle en créant des centres d'études, ainsi qu'un journal, en 1905, Le Démocrate. Il est très connu comme conférencier. Un temps proche du mouvement du Sillon, il s'en désolidarise en 1908, et prend part de près au catholicisme social.

Il est aumônier militaire pendant la Première guerre mondiale.

Il est élu député du Morbihan en 1928, quoique sans aucune attache avec la Bretagne. Il est constamment réélu jusqu'en 1940. Il vote les pleins pouvoirs au dernier Président du Conseil de la IIIe République Pétain, comme la majorité des députés. Retiré à Grenoble, il s'engage dans la Résistance et doit se cacher, pour cette raison, dans un couvent de religieuses[1]. Après 1945, il quitte la politique active, mais préside l'association des élus « Anciens de la Troisième », ouverte à la gauche comme à la droite, intitulée les Hommes libres, et se préoccupe du sort des anciens parlementaires déclarés inéligibles et des personnes emprisonnées pour leur attitude supposée sous l'Occupation, avec la Fondation Notre-Dame-de-la-Merci. Il influence dans ce sens la loi d'amnistie de 1951, qui met fin à ces emprisonnements politiques, en même temps qu'elle interdit les poursuites contre les crimes de l'épuration.

Dans son livre, Les Crimes masqués du résistantialisme (1948), il se fait dénonciateur des nombreux crimes et exactions censément commis au nom de la Résistance et l'« abominable exploitation de la vraie Résistance au profit de certains partis politiques » dans les mois qui suivent la Libération.

Ouvrages

  • Les Crimes masqués du résistantialisme, 1948.

Sources

  • « Jean-Marie Desgranges », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [texte sur Sycomore].

Voir aussi

Notes et références

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