Jean-Luc Bouilleret

Jean-Luc Bouilleret, né le à Arbois dans le Jura, est un archevêque catholique français. Évêque d'Amiens de 2003 à 2013, il est nommé archevêque de Besançon le [1].

Jean-Luc Bouilleret

Bouilleret, lors de la célébration du mercredi des Cendres 2014 en la cathédrale de Besançon.
Biographie
Nom de naissance Jean-Luc Marie Maurice Louis Bouilleret
Naissance
Arbois (France)
Ordination sacerdotale
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
par Jacques Noyer
Archevêque métropolitain de Besançon
Depuis le
Évêque d'Amiens

« Sagesse-Humilité »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Formation

Au terme d'un parcours de formation effectué au Grand séminaire de Dijon, à l'Université pontificale grégorienne à Rome, à l'Institut catholique de Paris et à l'Université catholique d'Amérique à Washington DC (États-Unis), Jean-Luc Bouilleret est titulaire d'une licence de sociologie et d'un DEA de théologie. Il est né à Arbois dans le Jura en 1953 tandis que sa famille est originaire du village voisin de Pupillin.

Principaux ministères

Ordonné prêtre le pour le diocèse de Saint-Claude, il a enseigné la théologie morale fondamentale au Grand séminaire inter-diocésain de Dijon de 1983 à 1993 tout en gardant des ministères en paroisse, en particulier comme curé de plusieurs paroisses jurassiennes dont Orchamps et Étrepigney de 1990 à 1994.

De 1996 à sa nomination comme évêque d'Amiens en 2003, il a été appelé à Lyon, comme directeur au séminaire universitaire et enseignant en théologie morale à la Faculté de théologie.

Nommé évêque d'Amiens le , il a été consacré le par son prédécesseur Jacques Noyer, assisté de Thierry Jordan, archevêque de Reims et Yves Patenôtre, évêque du Saint-Claude. Il nomme en 2004 vicaire général du diocèse, le Père Jean-Paul Gusching[2],[3].

Il est nommé chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur le pour la promotion de Pâques[4].

Au sein de la Conférence des évêques de France, il est membre du Conseil permanent. Il a été élu en 2011 président de la Commission épiscopale pour les ministères ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale[5].

Il est nommé archevêque de Besançon le par le pape François[6], et est installé en la cathédrale Saint-Jean de Besançon le [7]. Conformément au code de droit canonique, en tant que nouvel archevêque métropolitain, il reçoit le pallium des mains du pape le suivant[8].

Le à l'occasion de la célébration de l'Immaculée Conception, patronne du diocèse de Besançon, il convoque un synode diocésain dont le thème s'intitule « Osons un nouvel élan vers une Église disciple-missionnaire ». Une période de large consultation précède l'ouverture solennelle un an plus tard le . Après deux ans de travaux et trois sessions de l'assemblée synodale, l'archevêque clôt le synode le et en publie officiellement les actes[9]. La mise en application des décrets, articles et chantiers est rythmée par les visites pastorales de l'archevêque.

Devise et armoiries

Il a pour devise épiscopale : « Sagesse-Humilité ».

Ses armoiries se décrivent ainsi : « Parti, à dextre de gueules au pampre tigé et feuillé d’argent fruité de deux pièces d’or ; à senestre d’azur à trois épis d’or rassemblés, tigés et feuillés d’argent ». Depuis sa nomination comme archevêque de Besançon son blason est timbré d’un chapeau d’archevêque (de couleur verte portant vingt houppes – usage remontant au XVIe siècle) et surmonté en pal de la croix archépiscopale[10]. On retrouve sous l'écu le pallium que les nouveaux archevêques métropolitains reçoivent des mains du pape.

Prises de position

Opposition aux traditionalistes

En , Jean-Luc Bouilleret a refusé d'accéder à la demande de la communauté traditionaliste Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X de bénéficier d'une église du diocèse afin d'y célébrer des messes traditionnelles avec ses propres officiants. À la suite de ce refus, la Fraternité Saint-Pie-X organise depuis le des manifestations dominicales sous forme de messe sur le parvis de la cathédrale ou devant l’église Saint-Germain[11],[12]. Le , Jean-Luc Bouilleret a pourtant autorisé la célébration, un dimanche sur deux, de messes traditionnelles à Amiens par un prêtre diocésain s'adressant aux catholiques traditionalistes qui sont en pleine communion avec le pape et l'évêque du lieu. Le , l'évêque précise : « Je crains et regrette que certains ne comprennent pas la dimension des enjeux qui fondent l'unité de toute notre Église. Il ne s'agit pas ici simplement d'un lieu ou d'un local pour célébrer la messe » et affirme : « Je reste en contact avec les responsables de la Fraternité Saint-Pie-X sur Paris pour trouver ensemble une solution qui respecte la vérité de nos convictions »[13].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Mgr Jean-Luc Bouilleret, nouvel archevêque de Besançon », sur www.la-croix.com, (consulté le )
  2. (it) Salle de presse du Saint-Siège, « Rinunce e nomine », sur press.vatican.va, (consulté le )
  3. qu'il aura l'occasion de consacrer quand celui-ci sera nommé évêque de Verdun
  4. « Extrait du Journal Officiel du 4 avril 2010 », sur legifrance.gouv.fr (consulté le )
  5. Communiqué sur le site des évêques français
  6. (it) Vatican, « Renoncement et nominations du 10 octobre 2013 », sur press.vatican.va, (consulté le )
  7. « Mgr Jean-Luc Bouilleret, nouvel archevêque de Besançon », La Croix, 10 octobre 2013.
  8. E. Nghiap, « Mgr Bouilleret : « Le Pape nous invite à la confiance » », sur eglise.catholique.fr, (consulté le )
  9. Jean-Luc Bouilleret, Actes synodaux : Synode du diocèse de Besançon 2019, Ornans, Imprimerie Simon, , 42 p. (lire en ligne), p. 3-5.
  10. « Photo et explications des armoiries de sur le site du diocèse d'Amiens », sur cef.fr (consulté le )
  11. « L'évêque s'oppose aux traditionalistes », L'Union, 15 novembre 2007.
  12. « Traditionalistes : la situation reste bloquée », L'Union, 21 janvier 2008.
  13. « [Mgr Bouilleret, évêque d'Amiens] À propos de la Fraternité St-Pie X », TradiNews. Actualité(s) du Traditionalisme catholique, 15 janvier 2008.
  • Portail du catholicisme
  • Portail d'Amiens
  • Portail de Besançon
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.