Jean-François Hogard

Jean-François Hogard, né le , est un militaire français. Général d'armée, il est inspecteur général des armées du au , après avoir été directeur du renseignement et de la sécurité de la Défense du au .

Pour les articles homonymes, voir Hogard.

 Jean-François Hogard

Naissance
Allégeance France
Arme Troupes de marine
Grade Général d'armée
Années de service 1981 – 2020
Commandement 9e brigade d'infanterie de marine
Conflits Afghanistan
Côte d'Ivoire
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Famille Hogard

Biographie

Origine et formation

Jean-François Hogard est issu d'une famille lorraine. Son grand-père, le général Emile-Louis Hogard (1894-1990), est un officier de l'armée d'Afrique, proche collaborateur du Maréchal Lyautey au Maroc, et commandant les goumiers marocains de 1944 à 1945. Son père est le général Jacques Hogard[1],[2] et son oncle le général Pierre de Bénouville, héros de la Résistance et compagnon de la Libération, ancien député d'Ille-et-Vilaine et ancien député de Paris. Il est en outre le cousin du général d'armée Bruno Cuche, chef d'état-major de l'Armée de terre entre 2006 et 2008, et de François Guillaume, président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) de 1979 à 1986, ministre de l'Agriculture de 1986 à 1988 et député de Meurthe-et-Moselle de 1993 à 2007.

Il est élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr de 1981 à 1983 (promotion Grande Armée). A l'issue de sa scolarité, il choisit les Troupes de marine et poursuit sa formation à l'École d'application de l'infanterie de Montpellier (1983-1984).

Carrière militaire

Promu lieutenant, il est affecté au 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine, à Castres, puis  au 9e Bataillon d’Infanterie de Marine, en Guyane. Il rejoint ensuite le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine, à Carcassonne, en tant que commandant de compagnie de combat.

Il est ensuite instructeur à l’École d’Infanterie, à Montpellier, suit le cours supérieur d’état-major en 1996[3] puis rejoint le Collège interarmées de défense (CID, actuelle École de guerre) l’année suivante[4]. Chef opérations au 2e régiment de parachutistes d'infanterie de marine à La Réunion jusqu’en 2000, il est ensuite muté à la direction politique « Afrique » du ministère des Affaires étrangères. En 2002, il est nommé chef de corps du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine puis, à l’issue de son temps de commandement, rejoint la corne de l’Afrique où il exerce les fonctions de chef d’état-major interarmées des forces françaises à Djibouti.

Il est auditeur de la 56e session du Centre des hautes études militaires (CHEM) et de la 59e session de l’Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN) de 2006 à 2007[5],[6]. Il est ensuite affecté au cabinet du ministre de la Défense en tant que conseiller Afrique/Moyen Orient, avant de prendre le commandement de la 9e brigade d'infanterie de marine, à Poitiers, le )[7],[8]. Il commande la force Licorne en Côte d'Ivoire en 2009 et la brigade La Fayette en Afghanistan de 2010 à 2011. Il devient ensuite le commandant supérieur des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) le [9].

Du au , il est directeur du renseignement et de la sécurité de la Défense[10]. Promu général d'armée le , il est nommé inspecteur général des armées à la même date et le reste jusqu'au [11],[12].

Il se rend une dernière fois à Carcassonne, au sein du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine qu'il avait commandé de 2002 à 2004, le . Il y préside une cérémonie et inaugure la nouvelle salle d'honneur du régiment, en présence de nombreux anciens dont le général d'armée Jean-Pierre Bosser, chef de l'état-major de l'Armée de terre de 2014 à 2019[13],[14]. Il fait enfin ses adieux aux armes dans la cour d'honneur des Invalides à Paris le , en présence de la ministre des Armées Florence Parly[15].

Grades militaires

Décorations

Intitulés

Notes et références

  1. « Renseignement et sécurité de la Défense : 3 questions au général Hogard », sur Ministère de la Défense, (consulté le )
  2. « Le colonel français Jacques Hogard s'insurge contre la visite de Paul Kagamé à Paris », Réveil FM International- radio associative de Kinshasa, (lire en ligne)
  3. Arrêté du 24 décembre 1997 portant attribution du brevet technique d'études militaires supérieures.
  4. Arrêté du 26 août 1998 portant attribution du brevet d'études militaires supérieures.
  5. Arrêté du 7 juillet 2006 portant désignation des auditeurs de la 59e session nationale de l'Institut des hautes études de défense nationale (cycle 2006-2007).
  6. Arrêté du 26 septembre 2007 conférant la qualité d'ancien auditeur de la 59e session nationale de l'Institut des hautes études de défense nationale (cycle 2006-2007).
  7. Décret du 29 juillet 2009 portant affectation d'officiers généraux.
  8. « Le général Hogard remplacé par le colonel Lecointre », La Nouvelle République, (lire en ligne, consulté le ).
  9. Décret du 20 juin 2011 portant affectation et élévation aux rang et appellation de général d'armée, élévation aux rang et appellation de général de corps d'armée, élévation aux rang et appellation de vice-amiral d'escadre, promotion et nomination dans la 1re et 2e section, promotion au titre du congé du personnel navigant et affectation d'officiers généraux.
  10. Décret du 15 juillet 2014 portant affectations et élévations, élévation, promotions et affectations, nominations et affectations, promotions et nominations dans la 1re et la 2e section, nomination au titre du congé du personnel navigant et affectations d'officiers généraux.
  11. Décret du 27 juin 2018 portant affectation et élévation, élévation dans la 1re section d'officiers généraux.
  12. « Le général Jean-François Hogard, inspecteur général des armées », sur L'histoire en rafale, 24 février 2020 (consulté le 28 février 2020).
  13. Laurent Rouquette, « Carcassonne : les adieux du général Hogard à son régiment de cœur », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
  14. Laurent Rouquette, « Carcassonne. Les adieux du général Hogard à "son" régiment », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
  15. Agenda de madame Florence Parly, ministre des Armées_Semaine 9.
  16. Décret du 10 novembre 1997 portant nomination et promotion dans l'armée active.
  17. Décret du 9 juillet 2002 portant nomination et promotion dans l'armée active.
  18. Décret du 19 mai 2009 portant affectation et élévation aux rang et appellation d'ingénieur général de classe exceptionnelle, affectation et élévation aux rang et appellation d'ingénieur général hors classe, promotion et nomination dans la 1re et la 2e section et affectation d'officiers généraux.
  19. Décret du 5 juin 2013 portant affectations et élévations, promotions et affectations, promotions dans la 1re et la 2e section, nominations et affectations, nominations dans la 1re et la 2e section et affectations d'officiers généraux.
  20. Décret du 7 juillet 2017 portant promotion.
  21. Décret du 2 juillet 2010 portant promotion et nomination.
  22. Décret du 5 juillet 1999 portant promotion et nomination.
  23. Décret du 17 octobre 2020 portant élévation et nomination dans l'ordre national du Mérite en faveur des militaires appartenant à l'armée active.
  24. Décret du 28 avril 2014 portant promotion et nomination.
  25. Décret du 10 novembre 2006 portant promotion et nomination.
  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail de l’histoire militaire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.