Jaddan Bai

Jaddan Bai, souvent orthographié Jaddanbai ou plus rarement Bai Jaddanbai, née vers et morte en , est une chanteuse, compositrice, actrice, productrice et réalisatrice indienne. Elle est surtout connue pour être une des premières compositrice du cinéma indien. Actrice elle-même, elle est aussi la mère de Nargis et la grand-mère de Sanjay Dutt.

Cette page contient des caractères d'alphasyllabaires indiens. En cas de problème, consultez Aide:Unicode.
Jaddan Bai
Jaddan Bai (vers 1933)
Naissance vers
Allahabad (Provinces du Nord-Ouest, Inde britannique
Nationalité Indienne
Décès
Bombay (Maharashtra, Inde)
Profession Chanteuse, Compositrice, Actrice, réalisatrice, scénariste, productrice

Biographie

Jaddan Bai, en hindi जद्दनबाई (Jaddanbai), est née vers 1897 à Allahabad, alors capitale des Provinces du Nord-Ouest aux Indes britanniques[note 1]. Sa mère, Dilipa née hindoue dans une caste brahmane et mariée très jeune, avait perdu son mari avant même de le rejoindre[note 2]. Devenue veuve dans l'enfance et ostracisée par sa famille comme il était d'usage à cette époque en Inde, elle est recueillie par Miajan, un musicien joueur de sarangi musulman[note 3]. Elle se convertit, il l'épouse et le couple s'installe dans le village de Chilbilla, actuellement dans l'État d'Utar Pradesh. Dilipa Devi devient Dilipa Bai, une chanteuse-courtisane[note 4] accompagnée par son mari chantant pour de riches mécènes dans le nord-est de l'Inde[1],[note 5]. Jaddan Bai grandit dans un kotha[note 6] où Dilipa l'initie à la musique dès son plus jeune âge[8]. À la mort de Miajan en 1906, Dilipa et ses deux enfants, Jaddan Bai et son frère Zulkadar, retournent à Chilbilla[1].

Chanteuse courtisane

Dès le début des années 1910, Jaddan Bai entame une carrière de chanteuse courtisane, se produisant dans les réunions privées organisées pour de riches mécènes, en particulier à Bénarès[9]. Elle s'installe par la suite à Calcutta où elle poursuit son éducation musicale avec, dit-on, Moujuddin Khan et plus tardivement Ustad Barkat Ali Khan, deux importants musiciens de l'époque[10]. Elle est également l'élève de Gauhar Jaan (en), une des premières chanteuses indiennes à avoir enregistré un disque[11], et de Bhaya Saheb, un fameux joueur d'harmonium[12].

Jaddan Bai devient une chanteuse reconnue de thumri, de khayal et de tappâ[13]. Selon ses contemporains, elle chante des chansons théâtrales qu'elle interprète avec un charme rustique et une voix mélodieuse[14]. Elle est aussi versée dans la poésie et parle cinq langues : ourdou, hindi, arabe, bengali et persan[15]. Elle est souvent invitée à chanter par les princes indiens. On rapporte ainsi par exemple une controverse entre les maharajas du Cashemire et de Khairpur sur ses talents musicaux par rapport à ceux de Siddheswari Devi (en), une autre chanteuse de ce temps[16]. Ils pouvaient aussi la couvrir de cadeaux comme le nawab de Gaya qui lui offre une villa[17]. Mais elle ne se limite pas à des récitals et comme nombre de ses contemporaines, Jaddan Bai enregistre pour Columbia Gramophone Company[18],[19],[note 7]. À partir de 1935, elle enregistre quelques chansons sous le label Broadcast[20].

Carrière d'actrice

Jaddan Bai en 1932

Sous l'influence britannique, la courtisanerie indienne est fortement ostracisée au début du XXe siècle et la musique de cour est en net déclin[21]. À l'inverse, le cinéma parlant, qui fait ses débuts avec Alam Ara en 1931, est très demandeur de musiciens et de chanteurs. Dans ce contexte, Hakim Ramparshad un producteur de cinéma de Lahore, offre à Jaddan Bai de rejoindre Playart Phototone en 1932. Elle saisit l'occasion et fait ses débuts d'actrice-chanteuse[note 8] dans Raja Gopichand qui sort en 1933[22]. Elle joue le rôle de la mère du héros dans ce film qui n'a pas marqué les esprits. Certains indiquent cependant qu'elle en a composé la musique[23],[note 9].

Son second film, Isan Ya Shaitan, avec Ermeline en tête d'affiche, est réalisé cette fois à Bombay dans les studios Imperial. C'est un grand succès comme le sera Prem Pariksha l'année suivante[25] et dans lequel elle mène pour la première fois la distribution. Cette même année 1934, elle quitte Calcutta pour Bombay où elle loue un grand appartement au cinquième étage de l'immeuble « Chateau Marine » sur Marine Drive,[26].

Toujours en 1934, elle joue dans Naachwali où elle fait faire ses premiers pas devant la caméra à sa fille Fatima alors âgée de cinq ans[27]. Puis elle interprète un rôle secondaire dans Seva Sadan de Nanubhai Vakil. Les biographes de Jaddan Bai notent qu'elle y partage l'écran avec Fatima Begum, la première productrice du cinéma indien elle-même très probablement issue de la courtisanerie, et avec sa fille Zubeida, vedette depuis le début des années 1920. Ce film est peut-être l'élément déclencheur qui la pousse à créer sa propre société de production[28].

Sangeet Movietone

Jaddan Bai dans Madam Fashion (1936)

Jaddan Bai fonde la maison de production Sangeet Movietone en 1934[27]. En l'espace de deux ans, elle produit cinq films dans lesquels elle joue et pour lesquels elle écrit le scénario, chante et compose la musique[note 10]. Mis à part le premier, Talash-E-Haq réalisé par C. M. Luhar, elle est également derrière la caméra, faisant d'elle la seconde réalisatrice du cinéma indien après Fatima Begum. Deux de ses enfants sont de l'aventure cinématographique : Akhtar fait ses débuts d'acteur adulte à 16 ans avec le surnom « A. Hussain à la voix d'or » (A. Hussain The "golden voiced") et Fatima est mise à avant dès l'âge de 6 ans sous le nom de Baby Rani[29].

Malgré son âge et son physique éloigné de celui des jeunes premières de l'époque, ses trois premiers films sont lancés en capitalisant sur sa notoriété personnelle de chanteuse[30]. Jaddan Bai est ainsi en tête d'affiche de Talash-E-Haq, Madam Fashion puis Hriday Manthan qui tous évoquent la déchéance morale, en particulier l'opprobre qui rejaillit sur les chanteuses assimilées à des prostituées. Dans Hriday Manthan par exemple, elle incarne Nirmala Devi, une « fille de joie » (daughter of joy) qui est amenée à chanter dans le « quartier rouge » de Calcutta[31].

Elle passe ensuite à un registre plus léger en se mettant en retrait pour les deux films suivants. Elle offre les premiers rôles à son fils Anwar (en) associée à l'actrice Methab (en) qui était déjà une vedette de l'écran. Mais le jeune couple d'environ 18 ans chacun ne fait pas fondre les spectateurs. Journey's End et Pearl Necklace n'ont pas plus de succès que les trois premiers films de Jaddan Bai. Elle doit se résoudre à fermer sa société de production en 1937 après avoir pensé un temps la relocaliser à Bhopal[32].

Chateau Marine

L'appartement de Jaddan Bai devient dès 1934 un des hauts lieux de rencontre du « tout-Bollywood » au point que son adresse soit connue même du grand public[26],[33]. Elle y organise notamment des soirées musicales[34] qui constituent par exemple une source d'inspiration pour le jeune Madan Mohan, alors un voisin[35]. De nombreuses célébrités de l'industrie du cinéma telles que K. L. Saigal (en) s'y pressent[36],[37] et Jaddan Bai devient elle-même une personnalité très respectée. On raconte par exemple qu'elle a été ainsi invitée arbitrer un conflit entre A. R. Kardar (en) et Mehboob Khan, deux réalisateurs majeurs depuis le milieu des années 1930[38].

Ses enfants sont élevés dans une atmosphère artistique et Fatima fait ses débuts à l'écran en tant qu'adulte à 13 ans dans Tamanna (1942). Elle y interprète un petit rôle en compagnie de la jeune Suraiya, sa voisine, et dans lequel Manna Dey (en) chante pour la première fois. En 1943, Mehboob Khan, qui avait joué avec Jaddan Bai dans Naachwali (1934), repère Fatima lors d'un passage à Chateau Marine et la choisit pour être l'héroïne de Taqdeer qu'il réalise la même année. Cette carrière de vedette qui s'amorce permet de libérer Jaddan Bai qui supportait jusqu'alors à elle seule les charges de sa famille élargie composée de près de 20 personnes[39]. Jaddan Bai chaperonne sa fille et s'occupe de sa carrière. C'est la raison pour laquelle Raj Kapoor, alors âgé de 23 ans, se présente à Chateau Marine pour lui demander l'autorisation d'engager sa fille dans son premier film, Aag (en) (1948)[40],[note 11].

Encouragé par le succès de Fatima, Akhtar lance en 1947 Nargis Arts Concern dans lequel il produit et dirige des films centrés sa sœur. Jaddan Bai écrit ses deux derniers scénarios pour cette société de production. Anjuman (1948) et Darogaji (1949) sont des échecs aussi bien commerciaux que critiques.

Jaddan Bai meurt d'une défaillance cardiaque[41] à Bombay le [42],[43],[44].

Vie privée

Poster de Tash-e-Haq (1935)

Jaddan Bai donne naissance à un fils, Akhtar Hussain, en 1919. Il n'y a aucune indication qui permette d'attester qu'elle ait été mariée avec le père de l'enfant, un riche admirateur nommé Narottam Das. Son second fils, Anwar Hussain (en), est né en 1920 également probablement hors mariage. Le père est Master Irshad Hussain, son accompagnateur à l'harmonium[45]. En 1928, Jaddan Bai épouse à Calcutta Uttamchand Mohanchand, un étudiant en médecine. Ce dernier se convertit à l'islam et prend le nom d'Abdul Rashid mais se fera pourtant appeler Mohan Babu jusqu'à sa mort en 1948. Tout à la dévotion de son épouse, il ne travaille pas et Jaddan Bai constitue jusqu'en 1943 la seule source de revenu du ménage[46]. En 1929, elle met au monde une fille nommée Fatima Rashid[47].

Ses trois enfants ont fait une carrière dans le cinéma. Akhtar Hussain deviendra réalisateur et producteur de cinéma. Anwar Hussain sera acteur, principalement dans des seconds rôles. Fatima Rashid deviendra Nargis, la grande vedette des années 1940 et 1950.

Filmographie

Comme actrice

  • 1933 : Insan Ya Shaitan de M. Gidwani
  • 1933 : Raja Gopichand de B. M. Shukla
  • 1934 : Naachwali / Dancing Girl de Ramnik Desai
  • 1934 : Prem Pariksha de G. R. Sethi
  • 1934 : Seva Sadan / Bazaar-e-Husn de Nanubhai Vakil
  • 1935 : Talash-E-Haq / Search For Truth / Satya Ki Khoj de C. M. Luhar
  • 1936 : Hriday Manthan / Call Of The Soul de Jaddan Bai
  • 1936 : Madam Fashion de Jaddan Bai
  • 1937 : Jeevan Swapna / Journey's End de Jaddan Bai
  • 1937 : Moti Ka Haar / Pearl Necklace de Jaddan Bai

Comme scénariste

  • 1935 : Talash-E-Haq / Search For Truth / Satya Ki Khoj de C. M. Luhar
  • 1936 : Hriday Manthan / Call Of The Soul de Jaddan Bai
  • 1936 : Madam Fashion de Jaddan Bai
  • 1937 : Jeevan Swapna / Journey's End de Jaddan Bai
  • 1937 : Moti Ka Haar / Pearl Necklace de Jaddan Bai
  • 1948 : Anjuman / Audience d'Akhtar Hussain
  • 1949 Darogaji / Mister Inspector d'Akhtar Hussain

Comme productrice

  • 1935 : Talash-E-Haq / Search For Truth / Satya Ki Khoj de C. M. Luhar
  • 1936 : Hriday Manthan / Call Of The Soul de Jaddan Bai
  • 1936 : Madam Fashion de Jaddan Bai
  • 1937 : Jeevan Swapna / Journey's End de Jaddan Bai
  • 1937 : Moti Ka Haar / Pearl Necklace de Jaddan Bai

Notes et références

Notes

  1. L'année de naissance de Jaddan Bai n'est pas connue avec certitude, ses biographes la situant entre 1892 et 1908. L'essayiste et documentariste K. Desai propose 1897 comme étant l'année la plus vraisemblable[1] tandis que le biographe T. J. S. George (en) propose l'année 1901[2]. Il cependant est à noter que l'hypothèse d'une année de naissance aussi tardive que 1901 semble peu compatible avec le fait qu'elle ait été une amie personnelle du père de Pramila vers 1914[3].
  2. Il était d'usage au XIXe siècle dans la communauté hindoue indienne que les petites filles soient mariées dans l'enfance à des garçons également très jeunes, puis que quelques années plus tard à la puberté, les jeunes filles quittent leur maison familiale pour rejoindre celle de leur mari. Cette coutume a fait l'objet de tentatives de régulation par l'autorité britannique sous la forme d'une loi (en) édictée en 1891[4].
  3. Plusieurs versions de la rencontre entre Dilipa et Miajan ont été proposées. Dans l'une d'entre-elles, Dilipa aurait été volontairement abandonnée par sa famille dans la foule au cours d'un mela à Bénarès[5].
  4. Les courtisanes indiennes, ou tawaif, dansaient, chantaient et récitaient des poèmes pour distraire leurs mécènes. Elles pratiquaient rarement les trois arts et Dilipa était chanteuse, ou gaanewali, comme le sera Jaddan Bai.
  5. Rien ne permet d'affirmer que Miajan ne soit pas le père de Jaddan Bai. Cela n'a pas empêché les spéculations car Dilipa Devi étant courtisane, il a souvent été imaginé que ce père était un de ses riches mécènes. Un de ceux-ci aurait pu être Motilal Nehru, le père du futur premier ministre Jawaharlal Nehru. Si c'était le cas, cela expliquerait commodément que Nargis, la fille de Jaddan Bai, ait été une amie personnelle d'Indira Gandhi, la fille de Jawaharlal Nehru[6]. Cette rumeur, qui a des implications politiques[7], est rapportée sous la forme d'une note de bas de page sibylline dans la biographie de Nargis écrite par T. J. S. George (en) en 1994[8].
  6. Littéralement une « grande maison », un kotha est la riche demeure habitée par les courtisanes, les kothewali.
  7. Sa discographie complète n'a pas été établie à ce jour, mais il est probable qu'elle a peu enregistré en comparaison d'autres chanteuses de son temps.
  8. Dans les premiers temps du cinéma parlant et jusque dans les années 1940, les acteurs indiens interprétaient eux-mêmes leurs chansons. Par la suite, ils seront le plus souvent doublés.
  9. Si Jaddan Bai a bien composé la musique de Raja Gopichand (1933), elle est alors la première compositrice du cinéma indien, précédant Bibbo (en) (de son vrai nom Ishrat Sultana) d'une année[24].
  10. Jaddan Bai est créditée pour la musique des films de Sangeet Movietone. En tant que directrice musicale, elle précède Saraswati Devi de quelques mois car Talash-E-Haq est sorti en juin 1935 tandis que Jawani Ki Hawa n'a été présenté qu'en septembre de la même année.
  11. Raj Kapoor mettra en scène cette première rencontre avec Nargis dans Bobby en 1973[26].

Références

  1. Desai 2007, p. 17.
  2. George 1994, p. 23.
  3. Lakshmi et Shahani 1998, p. 5.
  4. Kosambi 1991, p. 1857-1858.
  5. Misra 2001, p. 250.
  6. Desai 2007, p. 14-17.
  7. Anuradha Varma 2009.
  8. George 1994, p. 24.
  9. George 1994, p. 2.
  10. Desai 2007, p. 18.
  11. Gilani et Haidar 2003, p. 8.
  12. Manuel 1989, p. 75.
  13. Shah 2016, p. 23.
  14. George 1994, p. 25.
  15. Krasilovsky et al. 2015, p. 76-77.
  16. Desai 1985, p. 13.
  17. Qadir 2017.
  18. Misra 1990, p. 101-102.
  19. Chandvankar 2011, p. 17-23.
  20. Chandvankar 2011, p. 15-104.
  21. Courtney 2011.
  22. Krasilovsky et al. 2015, p. 74.
  23. Rajadhyaksha et Willemen 2014, p. 348.
  24. TNN 2011.
  25. Shah 1981, p. 48.
  26. Sidharth Bhatia 2014.
  27. Krasilovsky et al. 2015, p. 75.
  28. Desai 2007, p. 35-36.
  29. Desai 2007, p. 38-41.
  30. Natesan 1936, p. 397.
  31. Desai 2007, p. 40.
  32. Patel 1938, p. 38-39.
  33. Patel 1949, p. 26.
  34. Mukherji 2006, p. 184.
  35. Vishwas Nerurkar 2009.
  36. Smita Nair 2015.
  37. Neville 2011, p. 125.
  38. Nasir 2011.
  39. Desai 2007, p. 58.
  40. Baskaran 2016, p. 37.
  41. Patel 1949, p. 13.
  42. Dutt Kumar et Dutt 2007, p. 44.
  43. Desai 2007, p. 80.
  44. Booch et Doyle 1962, p. 106.
  45. Desai 2007, p. 21-22.
  46. Dutt Kumar et Dutt 2007, p. 30-32.
  47. Baskaran 2016, p. 34.

Biographies

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Kishwar Desai, Darlingji : The True Love Story of Nargis and Sunil Dutt, New Delhi, HarperCollins Publishers India, , 442 p. (ISBN 978-81-7223-697-7, OCLC 243738755, lire en ligne). 
  • (en) T. J. S. George, The Life and Times of Nargis, 31010554, Indus, , 224 p. (ISBN 978-81-7223-149-1, OCLC 31010554, lire en ligne), « The wonder that was Jaddan Bai ». 
  • (en) Namrata Dutt Kumar et Priya Dutt, Mr. and Mrs. Dutt : Memories of our Parents, New Delhi, Lustre Press, Roli Books, , 200 p. (ISBN 978-81-7436-455-5, OCLC 181863745), « The Beginning ». 
  • (en) Vidya Shah, Jalsa : Women and their journeys from the salon to the studio, New Delhi, Tulika Books, , 120 p. (ISBN 978-93-82381-77-8, OCLC 948975671). 
  • (en) S. Theodore Baskaran, « Nargis - Pearless Queen of the Silver Screen », dans Bhaichand Patel, Bollywood's Top 20: Superstars of Indian Cinema, Penguin Books, (ISBN 978-0-143-42605-9, OCLC 939995110, lire en ligne). 
  • (en) Pran Nevile, K. L. Saigal : The Definitive Biography, New Delhi, Penguin Books, , 218 p. (ISBN 978-0-14-341406-3, OCLC 728102370, lire en ligne), « Last phase ». 
  • (en) Harish S. Booch et Karing Doyle, Star-portrait : Intimate Life Stories of Famous Film Stars, Bombay, Lakhani, (OCLC 1067787029, lire en ligne), « Nargis ». 
  • (en) C. S. Lakshmi et Roshan G. Shahani, Pramila, Esther Victoria Abraham : A Biographial Note Based on the Visual History Workshop, August 31, 1997, Bombay, SPARROW, (OCLC 46799039, lire en ligne), « The Calcutta connection ». 
  • (en) Susheela Misra, Among contemporary musicians, New Delhi, Harman Pub. House, (ISBN 978-81-86622-46-9, OCLC 48544454, lire en ligne). 

Musique

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Malti Gilani et Qurratulʻain Ḥaidar, Ustad Bade Ghulam Ali Khan "Sabrang" : His Life and Music, New Delhi, Harman Publishing House, (ISBN 978-81-86622-59-9, OCLC 53399141, lire en ligne), « Introduction ». 
  • (en) Peter Manuel, Ṭhumrī in Historical and Stylistic Perspectives, New Delhi, Motilal Banarsidass Publ., , 237 p. (ISBN 978-81-208-0673-3, OCLC 1015324689, lire en ligne), « 1870-1920: Thumrī in Transition ». 
  • (en) Kumar Prasad Mukherji, The Lost World of Hindustani Music, New Delhi, Penguin Books, , 354 p. (ISBN 978-0-14-306199-1, OCLC 933993497, lire en ligne), « Agra gharana and Ustad Faiyaz Khan ». 
  • (en) Susheela Misra, Some immortals of Hindustani music, New Delhi, Harman Publishing House, , 267 p. (ISBN 978-81-85151-14-4, OCLC 243714636, lire en ligne). 
  • (en) Suresh Chandvankar, « Broadcast record catalogues and the transcript », The Record News, Bombay, Society of Indian Record Collectors, no TRN 2004, (ISSN 0971-7943, lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Suresh Chandvankar, « Bai, Begum, Dasi, Devi and Jan’s on Gramophone Records », The Record News, Bombay, Society of Indian Record Collectors, no TRN 2011, (ISSN 0971-7943, lire en ligne, consulté le ). 

Encyclopédies et contexte historique

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Ashish Rajadhyaksha et Paul Willemen, Encyclopedia of Indian Cinema, Hoboken, Taylor & Francis, (1re éd. 1999), 658 p. (ISBN 978-1-135-94318-9, OCLC 937872802, lire en ligne). 
  • (en) Panna Shah, The Indian film, Westport, Greenwood Press, (ISBN 978-0-8371-3144-3, OCLC 7552737, lire en ligne). 
  • (en) Alexis Krasilovsky, Debashree Mukherjee, Jule Selbo et Anubha Yadav, « India », dans Jill Nelmes et Jule Selbo, Women Screenwriters: An International Guide, Basingstoke, Palgrave Macmillan, (ISBN 9781137312372, OCLC 923732243, lire en ligne). 
  • (en) Meera Kosambi, « Girl-Brides and Socio-Legal Change: Age of Consent Bill (1891) Controversy », Economic and Political Weekly, vol. 26, nos 31/32, , p. 1857–1868 (ISSN 0012-9976, lire en ligne, consulté le ). 

Presse

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Baburao Patel, « Bombay Calling », Filmindia, Bombay, Filmindia Publications Ltd., vol. XV, no 12, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Baburao Patel, « Editor's Mail », Filmindia, Bombay, Filmindia Publications Ltd., vol. XV, no 4, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Baburao Patel, « Studio Close-Ups », Filmindia, Bombay, Filmindia Publications Ltd., vol. III, no 9, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) TNN, « Fairer sex makes a mark in cinema », sur The Times of India, (consulté le )
  • (en) Sidharth Bhatia, « The Making of Marine Drive », sur The Indian Quarterly – A Literary & Cultural Magazine, (consulté le )
  • (en) G. A. Natesan, « India's First Woman Director », The Indian Review, Madras, G. A. Natesan & Co., vol. XXXVII, no 7, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Smita Nair, « The city of lights: Here, it will always be Bombay », sur The Indian Express, (consulté le )
  • (en) Anuradha Varma, « In Bollywood, everyone's related! », sur The Times of India, (consulté le )
  • (en) Aditi Desai, « The queen of thumri - Siddheswari Devi », Indian and Foreign Review, New Delhi, Ministry of Information and Broadcasting, vol. XXII, no 17, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Abdul Qadir, « Reviving lost glory of Gaya », sur The Times of India, (consulté le )

Sitographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

  • Portail du cinéma indien
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.