Isbergues

Isbergues est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Isbergues

Hôtel de ville d'Isbergues

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
David Thellier
2020-2026
Code postal 62330
Code commune 62473
Démographie
Gentilé Isberguois
Population
municipale
8 745 hab. (2018 )
Densité 609 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 27″ nord, 2° 27′ 27″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 44 m
Superficie 14,37 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Aire-sur-la-Lys
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Aire-sur-la-Lys
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Isbergues
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Isbergues
Géolocalisation sur la carte : France
Isbergues
Géolocalisation sur la carte : France
Isbergues
Liens
Site web ville-isbergues.fr

    Géographie

    La commune est située à 195 km de Paris, à 40 km de Lille et d'Arras, à 60 km de Boulogne-sur-Mer et de Calais.

    Un marais commun existait autrefois entre Ham, Norrent-Fontes, Mazinghem, Molinghem, Guarbecque et Berguette. On y cultivait notamment le cresson. Un plan de lotissement de ce marais a été dressé le 2 messidor an II, cité par l'archiviste départemental[1].
    À la suite du drainage généralisé des zones humides et de l'industrialisation lourde (avec pompages) de la région, le niveau des nappes d'eau a fortement baissé. Les puits artésiens ne donnant plus assez d'eau, de nombreuses cressonnières sont aujourd'hui asséchées et comblées. Il reste deux cressiculteurs en activité à Norrent-Fontes.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Isbergues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[5] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,8 %), zones urbanisées (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), prairies (1,6 %), forêts (0,8 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    • Isbergues : Iberga (1138). Peut-être d'un nom de personne germanique Idberga[12]. Iberge en flamand.
    • Berguette : Berghettes (1171). Du germanique berg «mont» suivi du suffixe roman -ette[12].
    • Molinghem : Mallingem (1066), Mallingehem (1119). La forme primitive Mallingem est issue du germanique Mallinga heim, traduisible par domaine de Malo.

    Histoire

    La commune a été marquée par la légende de sainte Isbergue, fille de Pépin le Bref et sœur de Charlemagne, qui avait pour vertu de guérir les maladies de peau et des yeux.

    La seigneurie locale releva des Nedonchel et des Le Sergent.

    Berguette, ancienne seigneurie de l'abbaye de Ham (devenu Ham-en-Artois), a pris une certaine importance grâce au voisinage d'Isbergues.

    Molinghem, anciennement « Molingahem », est citée en 1083. La seigneurie, qui dépendit des Lens et des Bournonville, fut érigée en marquisat en 1654.

    La commune a connu un fort développement industriel à partir du XIXe siècle grâce à la proximité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

    Les communes de Molinghem, Berguette et Isbergues ont été réunies en une seule commune qui a pris le nom d'Isbergues le .

    L'acier et la métallurgie

    Les hauts fourneaux, au début du XXe siècle.

    La métallurgie a bénéficié d'un vaste espace disponible en bordure du canal de Neufossé ou « canal d'Aire à la Bassée » (qui relie la commune à la Manche et à la Mer du Nord par l'ouest et à Lille et à la Deûle et aux canaux d'Europe du Nord par l'est. Cet espace est également desservi par une voie ferrée. L'industrie du métal a marqué le paysage et a été une source importante de pollution, mais elle a aussi fait la fortune de la commune, avant que les délocalisations n'incitent le plus gros industriel local (Sollac racheté par ArcelorMittal) à fermer l'aciérie qui employait encore 410 personnes en 2006. L'entreprise s'est engagée à verser 2,5 millions d'€ sur trois ans dans le cadre d'une « convention de revitalisation » signée en 2005 et confiée au prestataire SODIE pour aider les employés à retrouver du travail localement. 920 salariés (745 équivalent temps-plein) travaillent encore sur le site en 2008.

    Projets
    • ArcelorMittal annonce en 2008 vouloir ouvrir en 2009 une nouvelle unité de coproduits de sidérurgie (« Recyco » qui doit recycler des déchets aujourd'hui mis en décharge, essentiellement importés du site de Dunkerque (40 000 tonnes provenant des hauts fourneaux) qui seront valorisés en fonte, laitier et poussières de zinc à recycler). Ce projet fait l'objet mi-2008 d'une enquête publique. l'investissement annoncé est de 20 millions d'€.
    • Un investisseur indien propose d'installer en bordure du site une unité de récupération d'acier à grain orienté (prestataire : Métalux).
    • une autre unité nommée Terra Nova devrait recycler les cartes électroniques[13].
    • Eurofield propose en 2008 de s'installer sur le même site pour y produire des gazons artificiels pour aire de jeux[14].

    Politique et administration

    Isbergues, Berguette et Molinghem dans leur canton et dans l'arrondissement de Béthune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1954 Henri Famechon PS  
    1954 1959 Jean Topart PS Maire d’Isbergues
    1959 1965 Louis Delmare PS  
    mars 1965 1er février 1998 Roland Huguet PS Président du Conseil général
    2 février 1998 28 mai 2020 Jacques Napieraj PS Maire de Berguette avant la fusion des communes (1977 → 1998)
    Président de la C.C. Artois-Flandres (2005 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[15],[16],[17],[18]
    28 mai 2020 En cours David Thellier SE Huissier des finances publiques

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

    En 2018, la commune comptait 8 745 habitants[Note 3], en diminution de 3,24 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    715693737775789758764742745
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7367407988121 0309522 1572 2932 427
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7213 0393 9294 3674 3904 0304 3704 3895 089
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    5 5685 7615 9905 6805 1459 8369 5039 4499 395
    2013 2018 - - - - - - -
    9 0388 745-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,8 % d'hommes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 18,8 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 21,7 %, plus de 60 ans = 20,3 %) ;
    • 51,2 % de femmes (0 à 14 ans = 16,2 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 19,1 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 27,7 %).
    Pyramide des âges à Isbergues en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,7 
    6,4 
    75 à 89 ans
    10,5 
    13,8 
    60 à 74 ans
    16,5 
    21,7 
    45 à 59 ans
    20,3 
    20,1 
    30 à 44 ans
    19,1 
    18,8 
    15 à 29 ans
    16,7 
    19,1 
    0 à 14 ans
    16,2 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Grand Prix d'Isbergues

    Le Grand prix d'Isbergues est une course cycliste créée en 1945 dans le quartier du Pont-à-Balques. La municipalité a officialisé l'évènement en 1947. C'est la seule course exclusivement professionnelle du Pas-de-Calais. Elle est classée 1.1 par l'UCI et elle est inscrite au calendrier de l'UCI Europe Tour.

    Elle est aussi inscrite comme épreuve comptant pour la Coupe de France de cyclisme.

    Le Grand Prix d'Isbergues a connu des grands champions comme Anquetil, Poulidor, Eddy Merckx ou encore Hinault et Lemond.

    Le Grand Prix d'Isbergues est devenue une tradition en quelques années sur Banquise FM. En effet depuis de nombreuses années la radio soutient le Grand Prix d’Isbergues et le commente en direct lors de son passage à travers les routes de la région.

    Ville Ouverte

    Cette fête annuelle se déroule chaque année début septembre et réunit de nombreuses animations.

    • Marché aux puces ;
    • Marché artisanal.

    Culture locale et patrimoine

    Bâtiments historiques

    • Église Sainte-Isbergues d'Isbergues, sa tour classée Monument Historique par arrêté du [25], et plusieurs éléments meubles et décoration sont classés monuments historiques à titre d'objets : autels, retables, reliquaires, stalles, lambris, confessionnaux, orgues et statues.
    • Chapelle Sainte-Isbergues et sa fontaine, à Isbergues.
    • Chapelle Saint-Éloi d'Isbergues.
    • Église Saint-Pierre de Berguette.
    • Chapelle, rue des Écoles à Berguette.
    • Église Saint-Maurice de Molighem, à l'intérieur une statue de sainte Isbergues et une pietà monument aux morts paroissial.
    • La gare d'Isbergues.

    Lieux de mémoire

    • Monument aux morts de Isbergues, du marbrier Ernest Rabischon d'Aire-sur-la-Lys, inauguré en 1921. Ce monument commémore les guerres de conquête coloniale, les guerres 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945, les guerres d'Indochine, Algérie et post-coloniales.
    • Au cimetière communal d'Isbergues : neuf tombes de la guerre 1914-1918 de la Commonwealth War Graves Commission.
    • Dans l'église d'Isbergues : un vitrail du souvenir par Dumez commémorant la guerre 1914-1918.
    • Tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière d'Isbergues.
    • Monument aux morts de Berguette, commémorant les guerres de 1914-1918 et 1940-1945.
    • Tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière de Berguette.
    • Monument aux morts communal de Molinghmem, commémorant la guerre de 1870-1871, la campagne de Chine (1900), et les guerres de 1914-1918, de 1939-1945, d'Indochine et d'Algérie.
    • Monument aux morts paroissial de Molinghem, dans l'église, commémorant la guerre de 1914-1918.

    Personnalités liées à la commune

    • Le tristement célèbre chauffeur François Salembier est né à Isbergues en 1764.
    • Le sous-lieutenant Paul Dubrulle, né à Ibergues le  : ayant eu la carrière de soldat avant guerre, et devenu prêtre jésuite. En 1914, affecté au 8e régiment d'infanterie, et devient sergent fourrier, et envoyé à Verdun lors du début de l'offensive le , sa compagnie ayant vaillamment résisté aux attaques allemandes du au , puis a été affecté sur le front de la Somme en juillet 1916 lors de l'offensive allemande sur la Somme. Le , au début de l'offensive du Chemin des Dames, il meurt pour la France. Cité à l'ordre du 8e RI, Légion d'honneur, et sous-lieutenant à titre posthume. Est une référence dans le monde littéraire pour les mémoires de soldat de 1914-1918, en sa qualité d'écrivain pour avoir écrit Mon régiment dans la Fournaise de Verdun et dans la bataille de la Somme préfacé par Henry Bordeaux.
    • Edmond Evrard (1890-1981), né à Isbergues, pasteur qui sauva des Juifs à Nice pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est Juste parmi les nations[26].
    • André Mollet, né à Isbergues en 1949, coureur cycliste professionnel ayant notamment participé à cinq Tours de France.

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    d'azur aux deux gerbes de blé d'or soutenues d'une molette de cinq rais du même.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Mon régiment dans la Fournaise de Verdun et dans la bataille de la Somme Librairie Plon, 1917, sous-lieutenant Paul Dubrulle.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Rapport de M. L'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 (extrait du volume du Conseil Général du Pas-de-Calais de la session d'aout 1894) (consulté 2009 12 30)( voir p. 287)
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
    13. Journal Les Echos, 1er mars 2008
    14. Les Echos, Entreprises et région, p. 20, 19 juin 2008
    15. Cécile Rubichon, « Isbergues : trente-six ans de pouvoir n’ont pas ébranlé la volonté de Jacques Napieraj de développer la ville : Centre culturel : fait. Lutte contre les inondations : opérationnelle. Voirie : ça roule. D’autres millions ont encore été investis pour l’enseignement, la jeunesse ou les assos sans plomber les finances. Jacques Napieraj « estime avoir rempli le contrat », sauf en matière de construction de logements sociaux. Maire depuis 1977, il aurait donc pu arrêter là… », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    16. « Réélection de Jacques Napieraj, à la tête d’Isbergues : « Je rappellerai qu’ici, ce n’est pas Versailles, il n’est pas question de règne » : Le septième mandat de Jacques Napieraj a officiellement débuté ce samedi. Au rayon nouveautés, trois nouveaux adjoints et… un second groupe d’opposition, le PC ayant mis fin à l’union de gauche. En revanche, le sens de la formule du maire socialiste reste inchangé. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    17. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    18. Reno Vatain, « Jacques Napieraj, maire d'Isebregues : « Je me contente d'appliquer mon programme à la lettre » : D'abord maire de Berguette puis d'Isbergues, Jacques Napieraj en est à son septième mandat. Le centre culturel bouclé lors du précédent, place à la rénovation du centre-ville. Et pas mal d’autres aménagements. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Évolution et structure de la population à Isbergues en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. Bases de données Ministère de la culture
    26. « Evrard Ida - Evrard Louis - Evrard Daniel - Evrard Edmond », sur Yad Vashem France (consulté le ).
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