Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine

L'Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA) est une école de journalisme reconnue en 1975 par la convention collective des journalistes. L'institut fait partie de l'Université Bordeaux-Montaigne. L'école de journaliste succède en 2006 à la filière journalisme fondée en 1967 par Robert Escarpit au sein de l'IUT Bordeaux Montaigne. L'IJBA délivre une formation de niveau master[1].

C'est l'une des 14 écoles reconnues par la profession, via le dispositif prévu par la Convention collective nationale de travail des journalistes[2].

L'IJBA a été classé 4e meilleure école de journalisme française en 2018 dans le classement des écoles de journalisme réalisé par Le Figaro Étudiant [3]. Basé essentiellement sur l'avis des recruteurs, ce classement est cependant effectué à titre privé, le Figaro Étudiant n'étant pas rattaché à un organisme national.  

Histoire

L'IUT a été fondé par Robert Escarpit, journaliste émérite, en 1966, et installé à Gradignan, sur le campus. Après 32 ans, il fut déménagé dans le quartier de l'église Sainte-Croix, dans le vieux centre de Bordeaux, près de la gare Saint-Jean.

Un bâtiment moderne, parallélépipède de verre, orienté de façon à bénéficier de la fraîcheur septentrionale, abrite l'IUT depuis 2001. C'est l'une des écoles citées dans la Convention collective nationale de travail des journalistes.

Le bâtiment abritant l'IJBA et l'IUT

La filière journalisme existe à l'IUT jusqu'en 2007 (date de sortie de la dernière promotion du DUT de journalisme, étudiants rentrés en première année en 2005). A la rentrée 2006, elle se sépare administrativement de l'IUT Michel de Montaigne et devient une structure autonome, l'Institut de Journalisme de Bordeaux-Aquitaine (IJBA). L'IJBA prépare à un master professionnel qui remplace le DUT. Il propose également une formation Journaliste reporter d'images (JRI), sur huit mois. Le décret de création de l'IJBA est paru au Journal Officiel du . L'IJBA partage toujours les locaux avec l'IUT.

Productions

  • Imprimatur : depuis 1967, la première année édite un journal hebdomadaire sous forme papier, avec un pendant sur le web depuis 2007.
  • BKL : en , les étudiants partent une semaine à Berlin pour traiter l'actualité culturelle en utilisant exclusivement les réseaux sociaux en ligne. C'est la naissance de BKL, Berlin Kultur Lab. Depuis, l'école renouvelle l'expérience chaque année, en prenant pour destination une ville commençant par la lettre "B" : Bilbao en 2011, Barcelone en 2012, Birmingham en 2013, Bruxelles en 2014, Bristol en 2015, Berlin en 2016, Budapest en 2017, Bologne en 2018. En 2019, les étudiants sont partis à Lisbonne, abandonnant l'initiale de la ville comme point commun.[4]
  • Visó : en 2012, un nouveau magazine est lancé par l'école. Rédigé par les étudiants en M2 de presse écrite, Visó propose en une centaine de pages de faire le point, d'abord sur une région (Aquitaine), puis sur un pays qui a connu la crise (Islande en 2013, Portugal en 2014, Italie en 2015, Grèce en 2016, Espagne en 2017). Le numéro de 2018 marque une inflexion en s'intéressant à l'Irlande du Nord et à la problématique des frontières géographiques et culturelles[5]. Le magazine a remporté en 2017[6] et 2018[7] le Prix Varenne du meilleur magazine d'écoles de journalisme.
  • Data Journalisme Lab : en 2012, l'école lance un site explorant les nouvelles possibilités du data journalisme. Ce travail se fait en collaboration avec des étudiants en graphisme, des développeurs, des scientifiques et des professionnels de l'analyse de données.
  • La Fabrique de l'info : La Fabrique de l'info est un magazine web dédié aux médias et au métier de journaliste réalisé par les étudiants de 2e année à l'Institut de Journalisme Bordeaux-Aquitaine (IJBA). Conçu comme un espace de réflexion, le site a pour objectif d'enquêter sur l'évolution du métier et ses mutations, de prendre de la distance critique sur les pratiques journalistiques, de déceler les pièges et les risques de dérives.

Admission

Master professionnel

L’inscription est conditionnée par la réussite au concours d’entrée. Il faut être titulaire d’une licence ou d’un titre équivalent pour postuler. Le concours se divise en deux épreuves : une écrite et une orale. Environ 170 candidats sont retenus pour l’épreuve orale, et le jury désigne 36 admis à son issue.

787 dossiers de candidature ont été reçus pour le concours 2012[8].

Le coût de l’inscription correspond aux frais de scolarité de l’université Bordeaux Montaigne. En 2012, ils s'élevaient à 462 € (droits et sécurité sociale étudiante), 5 € pour les étudiants boursiers[9].

Diplôme universitaire de Journaliste reporter d’images

L’inscription est également conditionnée par la réussite à un concours. Ce diplôme s’adresse aux journalistes professionnels, aux diplômés d'une des écoles de journalisme reconnues par la convention collective, ou aux candidats justifiant d'une expérience dans le secteur d'activité (3 ans minimum). Chaque année, sur une vingtaine de candidats, moins de dix sont retenus. Les frais varient de 6050 € à 7235,80 € selon le mode de financement[10].

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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