Iannis Katsahnias

Iannis Katsahnias, né en 1958 à Athènes, Grèce et mort le à Paris, France, est un journaliste et critique de cinéma français d'origine grecque[1],[2].

Iannis Katsahnias
Naissance
Athènes, Grèce
Décès
Paris, France
Nationalité grecque
Profession journaliste
critique de cinéma
Médias
Pays France
Média presse écrite
Presse écrite Cahiers du cinéma (1985-1991)

Éléments biographiques

Né à Athènes en 1958, Iannis Katsahnias arrive en France en 1977[2]. Il obtient une maîtrise en Études théâtrales à l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 en 1982, avec un mémoire intitulé Le Faux dans la dramaturgie de Genet sous la direction de Monique Borie[3].

Katsahnias devient collaborateur régulier des Cahiers du cinéma de à [4]. Il y écrit principalement sur le cinéma américain, en particulier les films de genre et les évocations de l'enfance, dans un "ton personnel [...] qui détone avec le style alors dominant dans la revue"[2]. Antoine de Baecque le décrit comme le spécialiste du cinéma américain de sa génération avec Nicolas Saada, et le crédite d'avoir modifié la relation des Cahiers au cinéma américain de cette période, notamment en découvrant le cinéma de Tim Burton[5]. Katsahnias signe la critique du Batman de Tim Burton dans le numéro de , alors que le soutien du film par les Cahiers, à travers son texte et une couverture accordée au film, est largement controversé[1],[5],[6].

Travaillant sporadiquement pour les Cahiers dans la suite des années 1990, où il signe la réhabilitation dans la revue de Larry Clark avec un texte sur Kids[7], Katsahnias publie en 1997 une monographie de Francis Ford Coppola aux éditions des Cahiers du cinéma, qui allie "la rigueur de l’analyste à un vrai bonheur d’écriture" selon Frédéric Bonnaud aux Inrockuptibles[8]. Il participe en à l'émission Le cercle du cinéma présentée par Bernard Rapp et Marie Colmant[9], puis après la découverte des photographies de Larry Clark et Nan Goldin, se consacre à un premier roman qui restera inachevé, Vies incertaines[2].

Il meurt à Paris des suites du sida, à l'âge de quarante ans, en 1999[2].

Bibliographie

Notes et références

  1. Stéphane Bouquet, « Hommage à Iannis Katsahnias », Cahiers du cinéma, no 536, , p. 17
  2. « Iannis Katsahnias », Le Monde, (lire en ligne)
  3. « Le Faux dans la dramaturgie de Genet », sur WorldCat (consulté le )
  4. « Iannis Katsahnias », sur Ciné-ressources (consulté le )
  5. (en) David Davidson, « Extracts from an Interview with Antoine de Baecque », sur Toronto Film Review, (consulté le )
  6. (en) David Davidson, « The Legacy of Iannis Katsahnias and The Batman Review », sur Toronto Film Review, (consulté le )
  7. Stéphane Delorme, « Les 20 ans de Larry Clark », Cahiers du cinéma, no 707, , p. 5
  8. Frédéric Bonnaud, « Trilogie Le Parrain », Les Inrockuptibles, (lire en ligne)
  9. (en) « Iannis Katsahnias », sur IMDb (consulté le )

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