Hubert Martigny

Hubert Martigny[1], né en 1939, est un entrepreneur français et une personnalité du monde des affaires, cofondateur d'Altran Technologies.

Biographie

Études

Diplômé de l'École nationale supérieure d'arts et métiers (An. 159), Hubert Martigny a également un doctorat en mathématiques.

Carrière

Il commence sa carrière dans le conseil en management au sein de la firme néerlandaise KPMG. Associé à Alexis Kniazeff, il crée ensuite un cabinet de chasseurs de têtes, avant de fonder en 1982, toujours avec Alexis Kniazeff, la société Altran Technologies, spécialisée dans le conseil en innovation dans le secteur des hautes technologies.

Véritable success story, cette entreprise est aujourd’hui cotée en Bourse et compte 16 000 ingénieurs présents sur les cinq continents. À la suite d'une affaire de fausses factures et de malversations dans la société, Hubert Martigny et son associé Alexis Kniazeff sont mis en examen en 2003. Ils sont condamnés à verser 1 million d'euros d’amende par la commission des sanctions de l'AMF en 2004.

Mandat échu

Vice-président d'Altran Technologies[2].

Optimisation fiscale

En , Hubert Martigny est cité dans les Malta Files : le journal en ligne Mediapart et le réseau European Investigative Collaborations révèlent qu'il fait partie des grands patrons français possédant des yachts immatriculés dans le paradis fiscal de l'île de Malte, pour bénéficier d'un procédé d'optimisation fiscale nommé leasing maltais qui permet aux acquéreurs d'un yacht neuf de payer un taux réduit de TVA (5,4 %) par rapport à celui en vigueur en France (10 % avec leasing, 20 % sans)[3],[4],[5].

La salle Pleyel et les pianos Pleyel

En 1998, Hubert Martigny devient le seul propriétaire privé au monde d’une salle de concerts symphoniques, la salle Pleyel. Il s’aperçoit alors que la marque « Pleyel » appartient à des investisseurs italiens également propriétaires de la dernière manufacture de pianos en France, Pleyel et Cie, à Alès dans le Gard. Lui vient l’idée de « remarier » la salle Pleyel et les pianos Pleyel, en rachetant ces derniers en l’an 2000[6], en même temps qu'il acquiert les marques « Érard » et « Gaveau ».

La manufacture Pleyel ferme en 2013.

Références

  1. "Who's who".
  2. Voir dans "L'Expansion".
  3. Yann Philippin, « Voyage fiscal à Malte, paradis des yachts », Mediapart, (lire en ligne)
  4. « Avec les « Malta Files », « Mediapart » révèle les dessous des pratiques fiscales de Malte », Le Monde, (lire en ligne)
  5. Renaud Lecadre, « Malte, îlot fiscal au sein de l'Europe », Libération, (lire en ligne)
  6. Les 200 ans d'histoire de Pleyel.

Articles connexes

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