Harukaze (destroyer, 1922)

Le Harukaze (春風) est un destroyer de la classe Kamikaze construit pour la Marine impériale japonaise pendant les années 1920.

Pour les autres navires du même nom, voir Harukaze.

Harukaze (春風)

Le Harukaze à Yokosuka en 1934.
Type Destroyer
Classe Kamikaze
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Japon
Chantier naval Arsenal naval de Maizuru
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Sabordé en 1947
Équipage
Équipage 154 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 102,6 m
Maître-bau 9,1 m
Tirant d'eau 2,9 m
Déplacement 1 400 t (standard)
Port en lourd 1 750 t (pleine charge)
Propulsion 2 turbines à gaz Parsons Kampon
4 chaudières Ro-Gō Kampon
2 hélices
Puissance 38 500 ch
Vitesse 37 nœuds (69 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement Origine :
Rayon d'action 3 600 miles nautiques à 14 nœuds (420 tonnes de fuel)

Historique

Au moment de l'attaque de Pearl Harbor le , le Harukaze fait partie de la 5e division du 5e escadron de destroyers (3e flotte), déployé depuis le district de garde de Mako, dans les Pescadores, dans le cadre de l'opération M (invasion des Philippines), au cours duquel il assiste les débarquements des forces japonaises à Aparri et dans la zone du golfe de Lingayen.

Au début de 1942, le Harukaze est affecté à l'escorte des convois de troupes vers la Malaisie, ainsi qu'en Indochine française. Affectée à l'opération J (invasion de Java dans les Indes orientales néerlandaises), le destroyer participe à la bataille du détroit de la Sonde le 1er mars. Au cours de cette bataille, il lança des torpilles sur le croiseur léger HMAS Perth et le croiseur lourd USS Houston qui furent endommagés.

Le , le Harukaze et sa division sont réaffectés à la Flotte de la région sud-ouest (Southwest Area Fleet), escortant des convois de troupes de Singapour à Penang, Rangoon et Rabaul. Le , il touche une mine au large de Surabaya provoquant des dommages à sa proue. Les réparations achevées à Surabaya en , le destroyer fait route vers l'arsenal naval de Kure qu'il atteint le . Après de nouvelles réparations effectuées le , l'Harukaze quitte Kure en escortant un convoi vers les Palaos, effectuant ce type de mission jusqu'à la fin de l'année.

En 1944, le Harukaze escorte des convois des Palaos vers les îles japonaises et vers Taiwan, les Philippines et Bornéo. Le , alors qu'il escortait un convoi de Manille à Takao, le Harukaze localise et attaque avec des charges de profondeur le sous-marin USS Shark. Après 17 autres largages, le destroyer voit apparaître des bulles, du pétrole lourd, des vêtements et du liège, indiquant que le sous-marin avait été détruit. Cependant, le , le Harukaze est attaqué à son tour par une torpille tirée depuis l'USS Sailfish dans le détroit de Luçon, étant endommagé.

Le , le Harukaze est réaffecté au Commandement général de l'escorte, mais est endommagé par une attaque aérienne de la Task Force 38 près de Mako le , puis remorqué jusqu'à l'arsenal naval de Sasebo. Cependant, à ce stade de la guerre, le Japon n'avait plus les ressources ni l'équipement nécessaires pour effectuer les réparations, et le Harukaze resta amarré à Sasebo, non réparé, jusqu'à la reddition du Japon.

Le navire est rayé des listes de la marine le . Le destroyer est ensuite remorqué jusqu'à la côte nord de la préfecture de Hyōgo, en mer du Japon, puis sabordé en 1947 pour servir de brise-lames dans le port de Takeno (aujourd'hui Toyooka).

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Conway's All the World's Fighting Ships : 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 439 p. (ISBN 0-85177-245-5)
  • Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, (ISBN 0-689-11402-8)
  • (en) Hansgeorg Jentschura, Dieter Jung et Peter Mickel (trad. de l'allemand par Antony Preston & J.D. Brown), Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945 [« Japanischen Kriegsschiffe, 1869-1945 »], Annapolis, Maryland, United States Naval Institute, (ISBN 978-0-87021-893-4, OCLC 34017123)
  • Anthony J. Watts et Brian G. Gordon, The Imperial Japanese Navy, Garden City, New York, Doubleday, (OCLC 202878)
  • M. J. Whitley, Destroyers of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-326-1)

Liens externes

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