Groupe d'amitié France-Israël

Le groupe d’amitié France-Israël est un organisme politique du Parlement français qui regroupe des députés et sénateurs favorables à une bonne entente entre la France et Israël.

Sa présidente est Aurore Bergé[1] depuis , elle succède à Elise Fajgeles et Pascal Popelin[2].

Il est composé de 85 députés et une cinquantaine de sénateurs, de tous bords politiques. Il s'agit de l'un des plus importants groupes d'amitié[réf. souhaitée].

Comme de nombreux groupes parlementaires, il publie régulièrement des rapports d'informations[3] pour le parlement français.

Prises de position

À la suite du massacre de l'aéroport de Lod en Pierre Giraud, alors président du groupe au Sénat, dénonce « une constante passivité de trop d'États » ayant « favorisé » l'attentat. Claude-Gérard Marcus, vice-président du groupe à l'Assemblée nationale, appelle à l'expulsion de tout membre du Front de libération de la Palestine se trouvant sur le territoire français[4].

En , 110 parlementaires français font appel au président de la République à utiliser le droit de veto de la France au Conseil de sécurité des Nations unies sur la demande d'adhésion de l'Etat palestinien. Cet appel est à l'initiative des présidents parlementaires du groupe d'amitié France-Israël[5].

En Claude Goasguen, alors président du groupe à l'Assemblée nationale, dénonce l'expresion « apartheid au Moyen-Orient » utiliśee dans un rapport par des députés français au sujet de la politique de l'eau d'Israël.

En les députés PS Armand Jung, alors président du groupe d'amitié, et François Pupponi, vice-président du groupe, refusent de signer une proposition de loi du PS pour la reconnaissance d'un État palestinien[6].

Le , à la suite des heurts au sein de Jérusalem-Est occupé, le groupe réaffirme son amitié et « soutien indéfectible à l'Etat d'Israël »[7],[8],[réf. souhaitée].

Controverses

En Claude Goasguen, alors vice-président du groupe à l'Assemblée nationale, paraît devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour des commentaires anti-musulmans, après avoir indiqué que l'on n'« [osait] plus enseigner [la Shoah] dans les lycées tant on a peur de la réaction des jeunes musulmans qui ont été drogés dans les mosquées »[9].

Articles connexes

Liens externes

Références

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