Granmoun Lélé

Julien Ernest Philéas de son vrai nom[1], Granmoun Lélé est un chanteur réunionnais né le à Saint-Benoît et décédé le .

Biographie

Adolescent, il travaille comme ouvrier-ajusteur dans une usine sucrière. Après sa semaine de travail, Gramoun Lélé chante dans les Kabars, ces lieux où, selon l’héritage malgache, les hommes et les femmes se réunissent pour danser au son des instruments traditionnels de l’île. Dans ces Kabars, l’on joue aussi du Maloya, cette musique héritée des ancêtres réduits en esclavage qui, depuis l’Afrique, amenèrent leurs percussions et leurs rythmes mystiques.

Initié très jeune aux rites tamouls par son père, et aux cérémonies malgaches par sa mère, Gramoun Lélé conserve dans son Maloya une dimension spirituelle. Il s’inspire de ses rêves, de ses expériences et de la nature qui l’entoure. Mais c’est dans le cadre de la famille que l’artiste cultive réellement ses racines musicales. Ces dernières années, parmi les douze musiciens qui accompagnaient sa voix unique, sept d’entre eux étaient ses enfants.

Le mot Granmoun qui apparaît dans son surnom est un terme du créole réunionnais désignant les personnes âgées.

Il était aussi membre du Parti Communiste Réunionnais (PCR) de la section de Saint-Benoît[1].

Discographie

  • 1993 : Namouniman, Indigo.
  • 1995 : Soleye, Indigo.
  • 1998 : Dan ker Lele, Indigo.
  • 2003 : Zelvoula, Marabi.

Honneurs et distinctions

Le 20 décembre 2008, le Conservatoire de Saint-Benoît est renommé le Centre Granmoun Lélé[2].

Liens Externes

Références

  1. « Phileas Julien Ernest », sur Réunion Du Monde,
  2. « L’hommage à Gramoun Lélé », sur Clicanoo,
  • Portail des musiques du monde
  • Portail de La Réunion
  • Langues créoles et créolophonie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.