Givet

Givet (en wallon Djivet) est une commune française située dans le département des Ardennes en région Grand Est.

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Givet
De gauche à droite, de haut en bas: vue de la Meuse et du fort de Charlemont; le quai de la Houille; panorama de Givet; l'Hôtel-de-Ville; la Tour Grégoire; la rue de l'église Saint-Hilaire; l'église Notre-Dame; l'église Saint-Hilaire.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Charleville-Mézières
Intercommunalité Communauté de communes Ardenne rives de Meuse
(siège)
Maire
Mandat
Robert Itucci
2020-2026
Code postal 08600
Code commune 08190
Démographie
Gentilé Givetois(es) [1]
Population
municipale
6 610 hab. (2018 )
Densité 359 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 08′ 20″ nord, 4° 49′ 30″ est
Altitude 102 m
Min. 95 m
Max. 224 m
Superficie 18,41 km2
Unité urbaine Givet
(ville-centre)
Aire d'attraction Givet
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Givet
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Givet
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
Givet
Géolocalisation sur la carte : France
Givet
Géolocalisation sur la carte : France
Givet
Liens
Site web givet.fr

    Ses habitants sont appelés les Givetois[2].

    Givet est la dernière ville fluviale située sur la Meuse avant la Belgique. Au cœur de l'Ardenne et historiquement située dans la région de langue wallonne, la ville frontalière occupe, compte tenu de sa position stratégique, un site géographique remarquable qui lui a laissé un patrimoine urbain et historique important.

    Géographie

    Localisation

    Givet est située à 55 km au nord de Charleville-Mézières.

    Une situation géographique particulière

    Givet constitue le point septentrional ultime de la vallée de la Meuse française, c'est-à-dire le site géographique où le fleuve quitte le territoire français, passe la frontière et entre en Belgique. À vol d'oiseau, Givet est à 100 km des Pays-Bas.

    Vue de la vallée de la Meuse et du fort de Charlemont.
    Vue de Givet et depuis la Porte de Rancennes.

    La vallée de la Meuse française se remarque, en effet, sur la carte, par une pointe qui s'avance profondément dans l'Ardenne belge, formant ce qui est appelé communément la « Pointe de Givet » en France et la « Botte de Givet » en Belgique. Une réserve naturelle de 354 hectares y a été aménagée, la Réserve naturelle nationale de la pointe de Givet, qui est la deuxième plus vaste de la région Champagne-Ardenne.

    Cette situation particulière résulte des faits de l'Histoire, issus des conquêtes et des traités de Louis XIV dont l'ambition était de conserver à tout prix la vallée de la Meuse dans le royaume de France aux dépens des Pays-Bas espagnols et de la principauté de Liège. Givet se retrouve ainsi en plein milieu de la Calestienne belge.

    Par ailleurs, c'est à Givet que conflue avec la Meuse la rivière Houille, petit affluent de rive droite de 25 km dont le lieu de source est en Belgique, dans la région de Gedinne (province de Namur).

    En géologie, elle constitue le stratotype d'un étage du dévonien moyen, le givétien. Ce niveau fournit un calcaire bleu typique dans l'architecture des maisons de l'Avesnois, de la Thiérache belge et de la Fagne.

    Une position de carrefour géographique

    Située dans la large vallée de la Meuse qui est une des artères fluviales maîtresses en Europe du Nord-Ouest, Givet tire un grand avantage de sa position de carrefour géographique aussi bien par voie terrestre que par la voie d'eau.

    Dans la partie française, Givet est située au nord de Revin et de Fumay, villes situées en amont sur le cours de la Meuse et appartenant au département des Ardennes. La RD 988 qui relie ces différentes villes le long de la Meuse est l'axe routier principal du département jusqu'à la frontière avec la Belgique.

    La porte de France et le fort de Charlemont, à Givet, vus depuis la voie verte.
    La Meuse, le pont Américain et le quartier-SaintHilaire vus depuis le quai de Meuse.
    La rivière Houille et le quai de la Houille.

    De plus, la ville est traversée par la voie verte Trans-Ardennes qui, en longeant la vallée de la Meuse, la relie jusqu'à Montcy-Notre-Dame, aux portes de Charleville-Mézières. À Givet, la voie verte commence à côté du square Albert-Ier, sur la rive droite de la Meuse. Il existe une jonction au nord de Givet vers le réseau RAVeL belge.

    Par rapport à la Belgique où Givet est ville-frontalière, celle-ci est située à 16 km au sud de Dinant, cité également arrosée par la Meuse et célèbre pour ses dinanderies, et de part et d'autre de la large vallée de la Meuse, Givet est située à 10 km à l'ouest de Beauraing et à 23 km à l'est de Philippeville, toutes ces villes belges relèvent de la province de Namur.

    Un site urbain escarpé dans la large vallée de la Meuse

    Givet est située sur les deux rives de la Meuse dont la large vallée est dominée sur la rive gauche en amont de la ville, par un promontoire escarpé qui porte l'imposant fort de Charlemont. En face, sur la rive droite, le Mont d'Haurs est couronné par une vieille tour, la tour Grégoire, et des restes de fortifications. Le quartier principal, appelé le Grand-Givet ou Givet Saint-Hilaire est la vieille ville qui s'étend sur la rive gauche de la Meuse, entre le fleuve et le chemin de fer. Sur la rive droite, au confluent d'une petite rivière ardennaise, la Houille, se trouve le Petit-Givet ou Givet Notre-Dame.

    Transports

    Ville frontière à l’extrémité du couloir de la botte de Givet, la ville est reliée au reste de la France par la D 8051 vers le sud. Par le nord l'itinéraire traverse la frontière et se poursuit jusque Namur. La D 949 traverse la ville d'est en ouest, joignant les deux bouts de la RN 40 belge.

    La gare de Givet est le terminus d'une ligne SNCF des TER Champagne-Ardenne reliant la ville à Charleville-Mézières.

    Urbanisme

    Typologie

    Givet est une commune urbaine[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Givet, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 8 506 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Givet, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,7 %), forêts (15,4 %), zones urbanisées (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), terres arables (8 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), eaux continentales[Note 3] (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Histoire

    La légende veut que saint Hubert ait vécu à Givet en 720 et qu'il y ait réalisé un miracle. Dès le IXe siècle, la Meuse permet d'écouler vers l'Angleterre et la Russie les produits du fer, du cuivre, d'étain, et les céramiques. Comme les autres villes wallonnes, Givet est incorporée en 855 à la Lotharingie, puis au Saint-Empire. Givet appartenait à la fin du Moyen Âge aux princes-évêques de Liège et abritait une résidence épiscopale secondaire. Au XIIIe siècle, elle est intégrée à la seigneurie d'Agimont-Givet.

    Charles Quint, en ayant obtenu la cession au XVIe siècle, fit construire en 1555 la forteresse qu'il appela de son nom, Charlemont. La même année, la ville résiste, sous la direction de Guillaume d'Orange, à une première offensive française. Entre 1620 et 1640, des artisans sont recrutés à Givet par le Liégeois Louis de Geer pour travailler en Suède et y développer la sidérurgie. En 1680, la place de Charlemont fut remise à Louis XIV en exécution de la paix de Nimègue ; en 1699, le traité de Lille complétant la paix de Ryswick, confirma à la France la possession des deux Givet. Le roi de France fit alors compléter les fortifications de Charlemont et celles du Grand Givet sous la direction de Vauban.

    En 1815, les Prussiens, commandés par le lieutenant von Prittwitz, mettent le siège devant la ville.

    La fortification de la ville avant la Grande guerre.

    En 1829, deux associés, Piret et Lefebvre, ouvrent une fabrique de crayons de plombagine. Ils revendent l'affaire en 1836 à l'industriel liégeois Léonard Gilbert. Pendant la Première Guerre mondiale l'activité cesse car le stock de bois est pillé[13].

    Première Guerre mondiale

    Le bombardement de la ville commence le et dure trois jours. C'est au cours de ces bombardements que fut détruite la caserne Rougé, en son temps connue comme étant la plus longue caserne de France.

    Lors de l'occupation allemande, elle fut rattachée administrativement, ainsi que Fumay, à la Belgique à partir de 1915.

    Carte de la Belgique occupée.

    La ville a reçu la croix de guerre en 1923.

    Entre deux guerres

    L'usine de crayons ferme ses portes en 1938 et, en , est transférée à Saint-Aubin-lès-Elbeuf. Elle comportait 200 machines-outils et une scierie, un atelier d'usinage pour la fabrication des outils et un laboratoire. L'atelier de vernissage situé le long de la rue Bouzy a été détruit et l'ensemble des bâtiments subsistants est actuellement converti en logements.

    Seconde Guerre mondiale

    Lors de la bataille de France, les Allemands de la 32. Infanterie-Division (32. ID de Franz Böhme) occupèrent la partie de Givet sur la rive droite à partir du [14]. Les ponts ont sauté et la division allemande qui doit traverser la Meuse, devra le faire à l'aide de canots sous le feu de la 22e division d'infanterie française (22e DI, général Béziers-Lafosse). Une tentative le jour même à Chooz échoue, et le général Adolf Strauß (chef du II. Armee-Korps dont dépend la 32. ID) repousse l'attaque au lendemain pour que la division puisse se préparer à devoir forcer le passage[14].

    Le lendemain matin la division allemande passe à l'offensive générale sur le fleuve : au nord, l’Infanterie-Regiment 96 (IR 96) au niveau de Bac au Prince face à la lisaison du 19e régiment d'infanterie (19e RI) et du I/116e régiment d'infanterie (I/116e RI), tandis qu'attaque à Givet même l’Infanterie-Regiment 4 (IR 4) contre le III/116e RI[15]. Par ailleurs, les régiments allemands sont renforcés par d'autres unités et soutenus par plusieurs groupements d'artilleries[15]. Ils réussissent leur traversée au nord à l'aube, la défense du I/19e RI cesse mais la contre attaque d'une section du I/116e RI rétablit la situation de son bataillon face au nord où les Allemands auraient pu désormais les déborder[15]. Le feu français, notamment celui provenant du fort de Charlemont, cause de lourdes pertes aux Allemands qui traversent la Meuse, si bien que le front de la 22e DI tient toujours à 10 h[15]. Mais l'action des canons du fort cesse bientôt, touchés par ceux des Allemands ou par la Luftwaffe qui a dû être demandée en renfort par la 32. ID, le reste de l'artillerie se repliant alors, laissant l'infanterie avec ses seules armes, ce qui ne suffit plus[15]. Un nouveau régiment allemand arrive en renfort : l’Infanterie-Regiment 94 qui traverse la Meuse au sud de l’IR 96[15]. Bien que les tirs français continuent à leur infliger des pertes, les Allemands sont de plus en plus nombreux à traverser, l’IR 4 réussit à passer plus au sud contre le II/116e et le II/62e régiment d'infanterie[15]. À cause de l'attaque allemande, notamment aérienne, des défenseurs français cèdent à la panique et fuient vers l'arrière[15] ; le capitaine Queignec (chef de la 7/62e RI) signale ainsi « mes hommes sont affolés et malgré tous mes efforts abandonnent la position, j'en ai honte et je reste »[16], il trouvera la mort le soir même[15]. Au milieu de l'après-midi, ainsi menacée au nord et au sud par l'avancée des Allemands, la 22e DI se retire de la Meuse[15]. Mais certaines de ses unités poursuivent le combat, la rive gauche de Givet, bien que bombardée, reste ainsi tenue par le III/116e RI, empêchant les Allemands d'y établirent un pont, le lieutenant Charpentier se voit confier la « mission de sacrifice » de tenir le fort de Charlemont ; le fort de Condé est occupé par le capitaine Cothereau et le château du Tertre par le capitaine Belin[15].

    Givet fut libérée le .

    En , Charlemont abrita 11 000 soldats américains. Le 24 décembre, dans un dernier effort, l'offensive allemande à travers les Ardennes, tentant de renouveler la percée de mai 1940, atteint les portes de Givet. Mais l'héroïque défense de Bastogne (Belgique) et les contre-attaques des troupes alliées anéantissent le dernier espoir d'Hitler.

    De nos jours

    Aujourd'hui, Givet conjugue histoire et modernité. L'importance considérable de son patrimoine architectural, riche en sites et monuments, complété par de nombreuses réalisations récentes, lui permet de développer une activité touristique intéressante.

    Église Saint-Hilaire - Nef.
    Buste de saint Hilaire, patron de la paroisse à Givet.
    Panneau sculpté des stalles de l'église Saint-Hilaire.

    Ainsi, son histoire se découvre-t-elle en flânant dans les rues « en demi-cercle » du « Vieux Givet » dont les sites et monuments les plus représentatifs sont les suivants :

    • l'église Saint-Hilaire et ses boiseries Louis XV,
    • l'église Notre-Dame et ses nombreux objets classés,
    • la forge Toussaint,
    • la tour Victoire et ses expositions permanentes,
    • la tour Grégoire et son imprenable point de vue,
    • le Centre européen des métiers d'art, fondé en 1989, où de nombreuses œuvres d'artisans ainsi qu'une cave de produits du terroir sont à découvrir,
    • le couvent des Récollectines, réhabilité en centre culturel « bibliothèque - médiathèque »,
    • l'ancien manège militaire transformé en espace de spectacles et cinéma,
    • le fort de Charlemont et sa pointe est, illuminée en soirée, etc.
      À la suite des inondations de 1995 qui inondèrent des rues un important chantier a été lancé avec l'édification de nouveaux quais rehaussable par des planches mobiles, la rénovation du port et un nouveau barrage à caissons.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Claude Wallendorff a exercé trois mandats successifs de maire,et ne s'est pas représenté en 2020, soutenant par contre Robert Itucci, retenu pour le nouveau mandat, à la suite d'une triangulaire avec un scrutin serré[17],[18].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 2020 En cours Robert Itucci [19] DVD  
    mars 2001 juin 2020 Claude Wallendorff DVD Conseiller général puis départemental depuis 2008
    juin 1995 mars 2001 Alain Vandevelde app. UDF Conseiller général (1994-2001)
    1982 1995 Pierre Tassin RPR Conseiller général (1982-1994)
    1971 1982 André Bertrand RPR Conseiller général (1982)
    1953 1971 Roger Declef UDR puis RI Pharmacien
    Conseiller général (1964-1976)
    1945 1953 Émile Benoist SFIO Enseignant
    Conseiller général (1945-1958)
    1944 1945 Désiré Emmanuel Guillemot[20] PCF Électricien
    Résistant (FTPF)
     ?  ? Alphonse Pirlot Radical Vétérinaire
    Conseiller général (1928-1940)
    1912 1925 Paul Cavalier   Industriel
    Conseiller général (1919-1922)
    Chevalier de la Légion d'honneur[21]
    1899 1912 Alphonse Fenaux Radical Brasseur et négociant en grains
    Conseiller général (1898-1919)
    1884 1898
    (décès)
    Jules Lartigue Gauche radicale Fonctionnaire des Eaux et Forêts
    Conseiller général (1886-1898)
    Chevalier de la Légion d'honneur[22]
    1871 1876
    (décès)
    Étienne-Charles Collardeau-Duheaume   Notaire
    Conseiller d'arrondissement
    Chevalier de la Légion d'honneur[23]
    1846 1863 Étienne-Charles Collardeau-Duheaume   Notaire
    Conseiller d'arrondissement

    Population et société

    Classement démographique

    Population de l’agglomération de Givet
    (Recensements Insee de 1999 et 2008)
    ZonesPopulationSurface
    (km²)
    Densité
    (/km²)
    croissance
    1999-2008
    Agglomération de Givet
    Givet6 73618366- 8,63 %
    Unité urbaine8 51132265- 8,90 %
    Aire urbaine8 73442206- 8,62 %
    Ardennes
    Ardennes284 1975 22954- 2,04 %

    Selon les données de l’Insee, la population de la ville de Givet s'établit à 6 736 habitants au recensement de la population du (population municipale).

    Avec une superficie communale de 1 841 hectares, la densité de population s'élève à 366 habitants par km², ce qui en fait l'une des dix communes les plus densément peuplées du département des Ardennes.

    En 2008, l’unité urbaine de Givet, qui s'étend sur trois communes[N 1], regroupe 8 511 habitants et se classe au 4e rang départemental, après les agglomérations urbaines de Charleville-Mézières, Sedan et Rethel[24], et son aire urbaine rassemble 8 734 habitants[25].

    Ces différentes données font de Givet non seulement la quatrième ville la plus peuplée du département des Ardennes, mais également la quatrième agglomération urbaine du département. Il en est de même pour son aire urbaine.

    Au niveau régional, elle occupait la treizième place en Champagne-Ardenne quant à son unité urbaine.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2018, la commune comptait 6 610 habitants[Note 4], en diminution de 0,12 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,23 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 1003 6433 8794 0684 2204 2935 6895 8555 639
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    5 8015 1045 5756 9727 8207 0837 1006 9477 468
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    7 7595 5196 8036 8266 9235 5246 6567 4447 865
    1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018 -
    7 8047 5877 7757 3726 9496 6636 6996 610-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Le Centre européen des métiers d'art à Givet.
    • Givet est connue pour sa Foire aux oignons le 11 novembre, pendant laquelle les rues sont animées par des marchands et la fête foraine sur les deux places.
    • Fête des roses : depuis 1921, défilé des enfants des écoles déguisés, en juin.
    • Carnaval : en avril.
    • Peintres dans la ville : deux week-ends de juillet, les peintres exposent dans la rue.
    • Festival national de musique militaire : chaque début d’été.

    Économie

    Le port fluvial

    Située de part et d'autre de la Meuse, la ville possède un port fluvial de commerce qui fut géré jusqu'en 2010 par la Chambre de commerce et d'industrie des Ardennes. Ce port toujours actif sur le fleuve subit toutefois la rude concurrence des voies terrestres qui ont été considérablement modernisées (A 34, A 4, RD 988, RD 43) et qui privilégient davantage la liaison Est-Ouest.

    Ce trafic fluvial fut à l'origine de son développement industriel qui commença réellement à la fin du XVIIIe siècle et dura presque 150 ans jusqu'en 1997, où il fut pratiquement abandonné.

    Aujourd’hui, il constitue le terminus des voies à grand gabarit sur la Meuse pouvant recevoir des péniches jusqu'à 1 350 tonnes de port en lourd. Aménagé en plate-forme multimodale avec une logistique réduite depuis la fin des liaisons ferroviaires avec la Belgique, le port fluvial maintient un trafic modeste. Ce dernier s'élevait à un trafic de 280 000 t en 2004. Il avait reçu un grand dépôt pour l’importation de voitures neuves, à présent désaffecté[30].

    Sa gestion a été confiée en 2011 à Eau et Force, filiale de la Lyonnaise des Eaux (Suez), qui envisage de hausser le trafic à 500 000 t par an avec un plan de modernisation ambitieux s'étendant sur les 35 hectares du site portuaire actuel[31].

    Une tradition industrielle en voie de disparition

    Pendant ce vigoureux essor industriel, la cité acquit une forte renommée pour la qualité des pipes et têtes de pipe en céramique qui y étaient fabriquées.

    Au milieu du XIXe siècle, une demi-douzaine de fabricants dont Blanc-Garin et Gambier se partageaient le travail.

    Longtemps reconnue comme une cité industrielle, Givet connaît aujourd'hui un fort taux de chômage à cause d'une désindustrialisation désastreuse commencée dès les années 1980. Un des symboles de cette crise industrielle fut la fermeture retentissante de l'usine Cellatex en 2000.

    Culture locale et patrimoine

    Le centre culturel Pierre-Tassin (ex-couvent des Récollectines)

    Déambulatoire du couvent des Récollectines.

    Le couvent des Récollectines de Givet, entièrement rénové constitue désormais un ensemble culturel, le « centre Pierre-Tassin ». Depuis 1988, y sont ainsi accueillies en permanence une bibliothèque et une médiathèque. Ponctuellement, des expositions ou manifestations diverses y sont organisées.

    L'église Saint-Hilaire

    Détruite par le maréchal de Créquy, en 1675, l'église Saint-Hilaire est reconstruite rapidement. En 1683, la nef et le massif antérieur sont achevés. Le chœur est construit au-dessus la rue dite depuis « de la Fausse-Porte », entre 1685 et 1702. Certains en attribuent le plan à Vauban, sans preuve.

    L'église Notre-Dame

    Reconstruite de 1729 à 1732, sur les ruines de l'église détruite en 1696, l'église Notre-Dame avait elle-même été fondée sur l'emplacement d'une église médiévale dont la fondation a été attribuée à saint Hubert, évêque de Liège. Au moment de l'agrandissement de l'église, elle a été retournée, le chœur actuel était la nef. Le maître-autel vient de l'église du Collège des Jésuites de Dinant et les stalles du couvent des Dominicains de Huy.

    La chapelle Saint-Roch

    La chapelle, rue Méhul porte une dédicace du XVIIe siècle mais est sûrement plus ancienne, elle est une propriété privée depuis la Révolution française. Elle est visible depuis le centre culturel Pierre-Tassin.

    Le fort de Charlemont

    Dominant la ville, cette forteresse créée en 1555 et refaite par Vauban en 1696, doit son nom à l'empereur Charles Quint. Sa construction nécessitera 3 000 ouvriers auxquels s'ajouteront 20 000 fantassins et 3 000 cavaliers.

    Porte de France.

    La Porte de France

    La Porte de France protégeait jadis l'accès de la ville, au sud, sur la rive gauche de la Meuse, en direction de Charleville et de Rocroi. En 1862, elle fut aménagée pour le passage du chemin de fer, puis pour celui de la route (RN 51).

    L'église et chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours

    Église et chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours (les Trois Fourchettes)

    La chapelle du cimetière

    La chapelle Saint-Roch du cimetière, rue de Tivoli.

    Le barrage des Quatre-cheminées

    Un barrage à aiguilles a été construit en 1875, au moment de la canalisation de la Meuse, pour en réguler le niveau[32].

    À la suite de l'inondation de 1995 qui, après la rupture de la digue sur 2,5 km de long, a vu les quartiers de la ville envahis, décision a été prise de reconstruire le barrage. Le est posée la première pierre du nouveau barrage à vannes-clapets. L'ouvrage a été terminé en 2008.

    Patrimoine culturel

    L'Office du tourisme à Givet.
    Georges Simenon (1903-1989)

    Le roman « Chez les Flamands », écrit et publié par Georges Simenon en 1932, se déroule intégralement à Givet. La Meuse y joue un rôle central. Le statut de « ville-frontière » de cette commune est au cœur du récit, marqué par les difficultés d'une famille d'origine étrangère dans une ville de province.

    Victor Hugo

    Victor Hugo dans une lettre à un ami le décrivait Givet comme suit :

    « C’est une jolie ville que Givet, propre, gracieuse, hospitalière, située sur les deux rives de la Meuse, qui la divise en grand et petit Givet, au pied d’une haute et belle muraille de rochers dont les lignes géométriques du fort de Charlemont gâtent un peu le sommet. L’auberge qu’on appelle l’hôtel du Mont-dOr[Note 5], y est fort bonne, quoiqu’elle soit unique et qu’elle puisse par conséquent loger les passants n’importe comment, et leur faire manger n’importe quoi.
    Le clocher du petit Givet est une simple aiguille d’ardoise ; quant au clocher du grand Givet, il est d’une architecture plus compliquée et plus savante. Voici évidemment comment l’inventeur l’a composé. Le brave architecte a pris un bonnet carré de prêtre ou d'avocat. Sur ce bonnet carré, il a échafaudé un saladier renversé; sur le fond de ce saladier devenu plate-forme, il a posé un sucrier, sur le sucrier, une bouteille, sur la bouteille, un soleil emmanché dans le goulot par le rayon inférieur vertical ; et, enfin, sur le soleil, un coq embroché dans le rayon vertical supérieur. En supposant qu'il ait mis un jour à trouver chacune de ces idées, il se sera reposé le septième jour.
    Cet artiste devait être flamand.
    Depuis deux siècles environ, les architectes flamands se sont imaginé que rien n’était plus beau que des pièces de vaisselles et des ustensiles de cuisine élevés à des proportions gigantesques et titaniques. Aussi quand on leur a donné des clochers à bâtir, ils ont vaillamment saisi l’occasion et se sont mis à coiffer leurs villes d’une foule de cruches colossales.
    La vue de Givet n’en est pas moins charmante, surtout quand on s’arrête, vers le soir, comme je l’ai fait, au milieu du pont, et qu’on regarde au midi. La nuit, qui est le plus grand des caches-sottises, commençait à voiler le contour absurde du clocher. Des fumées suintaient de tous les toits. À ma gauche, j’entendais frémir avec une douceur infinie de grands ormes au-dessus desquels la clarté vespérale faisait vivement saillir une grosse tour du XIe siècle qui domine à mi-côte le petit Givet. À ma droite, une autre vieille tour, à faîtage conique, mi-partie de pierres et de briques, se reflétait tout entière dans la Meuse, miroir éclatant et métallique qui traversait tout ce sombre paysage. Plus loin, au pied de la redoutable roche de Charlemont, je distinguais, comme une ligne blanchâtre, ce long édifice que j’avais vu la veille en entrant et qui est tout simplement une caserne inhabitée[Note 6]. Au-dessus du clocher, surgissant à pic une immense paroi de rochers qui se prolongeait à perte de vue jusqu’aux montagnes de l’horizon et enfermait le regard comme dans un cirque. Tout au fond, dans un ciel d’un vert clair, le croissant de lune descendait lentement vers la terre, si fin, si pur et si délié, qu’on eût dit que Dieu nous laissait entrevoir la moitié de son anneau d’or. […] »
    Octave Mirbeau

    De son côté, Octave Mirbeau évoque ainsi la forteresse de Givet, dans La 628-E8 (1907) :

    « Quelle folle terreur ont donc su nous inspirer les Belges, que Givet soit une telle forteresse ? La ville disparaît presque sous l'accumulation des défenses militaires… Forts tapis au haut des pics, terrasses armées, enceintes bastionnées, casemates blindées, fossés remplis d'eau, pont-levis, mâchicoulis, échauguettes (lire "guérite en pierre" car les échauguettes sont dans les châteaux-forts médiévaux), demi-lunes, chemins de ronde, tout ce qu'inventa, pour la sécurité des frontières, la science ancienne et moderne de la fortification, Givet en est pourvu… Par les poternes et les chemins couverts, on s'attend à voir, tout d'un coup, débusquer des hommes d'armes, bardés de fer… Ah ! les Belges doivent être fiers d'être Belges, en regardant Givet… Ils savent ainsi tout ce que leur puissance militaire a de redoutable… J'imagine aisément que Givet soit, pour eux, la meilleure école où se fortifie leur arrogance nationale. Le dimanche, les pères doivent conduire leurs enfants à Givet, et je les entends qui leur disent :
    — Voyez, comme nous faisons trembler le monde !
    De son côté, un officier français, devant qui je m'étonnais de ce luxe guerrier, m'a expliqué ceci :
    — Il ne faut plus, au cours des luttes futures, qu'on puisse encore s'écrier : “Ah ! voici les Belges. Nous sommes foutus !”
    Et que de casernes !… Quelles immenses esplanades pour l'évolution des troupes!... Que de soldats !
    J'ai vu défiler des bataillons et des bataillons d'infanterie. En tenue de campagne et clairon sonnant, sans doute ils revenaient d'une reconnaissance, peut-être d'un combat. Et j'ai admiré leur allure martiale, leur souple entraînement… Nous sommes bien gardés, allez !… Tout me fait croire aujourd'hui que, devant un tel déploiement de forces, un tel hérissement de défenses, l'armée belge nous laissera tranquilles, désormais… »

    Givet et le wallon

    Aire de la langue wallonne en Wallonie et en France.

    Givet a constitué avant 1914 l'un des trois territoires « wallons » (de langue wallonne) hors de la Wallonie « belge », avec Doncols et Sonlez (la Wallonie Grand-Ducale qui s'est presque éteinte), et la Wallonie prussienne (ou Wallonie malmédienne). Même si les habitants de la Botte de Givet ne parlent plus beaucoup le wallon, des traces en demeurent : à Dinant on dit « Vive Djivet pol'peket » et à Givet on dit de soi-même « Bramin d'pîres min pon d'kaûres » (beaucoup de pierres mais pas d'argent), allusion aux rocs et versants abrupts de la vallée où se nichent toujours les garnisons militaires. Jules Michelet a écrit dans son Histoire de France qu'il était de ce pays par sa mère (de Revin exactement), et qu'il a mis dans la description de la Wallonie qu'il insère dans cette histoire un « intérêt de famille. » Dans la préface à cette Histoire écrite après coup, en 1871, il écrit à propos de Dinant et de Liège : « Ces pauvres Frances perdues dans les Ardennes entre des peuples hostiles et des langues opposées, m'émouvaient fort ».

    Le journal L'Ardennais doit toujours publier sur la locale de Vireux le petit entrefilet « Kè disse à Vireux ».

    On est ici dans le pays d'André Dhôtel, de Rimbaud et également, d'Arthur Masson, de Jean-Claude Pirotte, des Quatre fils Aymon, de Michelet déjà cité, de Méhul (que Michelet considère comme wallon, en raison de son obstination à définir la Wallonie par la musique).

    Associations et acteurs locaux

    • Le Cercle Historique de la Pointe de Givet et Terres limitrophes[33].

    Patrimoine naturel

    Givet a adhéré à la charte du Parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [34].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    Coupé : Coupé: au premier de gueules au sautoir d'or, au fusil du même brochant en pal, la gâchette à dextre, au deuxième d'azur à trois tours d'or, maçonnées de sable, ajourées du champ, celle du milieu ouverte d'argent, celles des flancs ouvertes du champ, rangées et posées sur une terrasse de sinople.
    Commentaires : Le fusil évoque l’histoire militaire de Givet et trois tours sont mises en exergue, la tour Victoire, la tour Grégoire et la tour Maugis. Les armoiries ont été reconnues le 6 juin 1698 et le 24 mars 1709, et confirmées le 16 octobre 1817.

    Galerie de photos

    Littérature

    Victor Hugo l'évoque dans ses lettres fictives de récit de voyage Le Rhin (1842).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. n’existe plus aujourd’hui mais d’autres hôtels ont vu le jour… !
    6. le fort abrite aujourd’hui le centre d’entraînement commando de Givet, il s'agit ici de la caserne Rougé, ancienne plus longue caserne de France, dédiée au Marquis de Rougé, tué en Westphalie en 1761
    1. c'est-à-dire (par ordre alphabétique) Fromelennes, Givet et Rancennes selon la nouvelle délimitation définie par l'INSEE en 2010

      Références

      1. https://www.habitants.fr/ardennes-08
      2. Gentilé de Givet
      3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      6. « Unité urbaine 2020 de Givet », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
      7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
      8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
      9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      13. D'après « Usine liée au travail du bois (fabrique de crayons) Gilbert, puis Compagnie Française des Plumes, actuellement maison n°34-40 rue Oger », sur Inventaire général du patrimoine culturel (consulté le )
      14. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 260
      15. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 335 à 339
      16. Cité par Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 338
      17. Melanie Demarest, « Municipales 2020: Robert Itucci récupère le fauteuil de maire de Givet », L'Ardennais, (lire en ligne)
      18. « Municipales 2020 à Givet : Robert Itucci, vainqueur de la triangulaire avec 38,06 % des voix », France 3, (hhttps://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/ardennes/givet/municipales-2020-givet-robert-itucci-vainqueur-triangulaire-3806-voix-1847752.html)
      19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
      20. Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
      21. Dossier de légionnaire de Frédéric Paul Cavalier sur la base de données de Léonore
      22. Dossier de légionnaire de Louis Jules Lartigue sur la base de données de Léonore
      23. Dossier de légionnaire d'Etienne Charles Collardeau-Duheaume sur la base de données de Léonore
      24. Unité urbaine de Givet
      25. Composition de l'aire urbaine de Givet selon le nouveau zonage de 2010
      26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      30. Le canton de Givet dans France, trésor des régions
      31. Projet de développement du site portuaire de Givet sur la Meuse
      32. VNF : Barrage des Quatre-cheminées
      33. http://www.ardenne-wallonne.fr/
      34. Création du PNR des Ardennes

      Voir aussi

      Bibliographie

      • J. Lartigue et A. Le Catte, Givet recherches historiques, Givet, F. Choppin, , 311 p. (lire en ligne)
      • Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.) et al., Champagne-Ardenne, Paris, Hachette, coll. « Le guide du patrimoine », 432 p. (ISBN 978-2-01-020987-1, OCLC 406998249, notice BnF no FRBNF35837473), p. 188-190
      • Alain Sartelet, Givet et sa région à travers les siècles, Charleville-Mézières, Editions Terres Ardennaises, , 180 p. (ISBN 978-2-905339-97-3 et 2-905339-97-7)

      Articles connexes

      Liens externes

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