Gilbert Berger

Gilbert Berger, né le à Burelles (Aisne), mort le à Villepinte (Seine-Saint-Denis), est un homme politique français. Membre du parti communiste, il a été député de Seine-et-Oise, maire de Tremblay-lès-Gonesse, conseiller général du canton d'Aulnay-sous-Bois.

Gilbert Berger
Fonctions
Député de Seine-et-Oise
Groupe politique communiste
Maire de Tremblay-en-France
Conseiller général de Seine-et-Oise
Canton d'Aulnay-sous-Bois
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Burelles
Date de décès
Lieu de décès Villepinte
Nationalité France
Parti politique Parti communiste français
Profession Menuisier

Biographie

Fils d'un domestique de ferme et d'une vannière[1], Gilbert Berger s'établit en Région parisienne, où il exerce la profession de menuisier-charpentier. Il adhère au parti communiste en 1924 et en devient un des militants actifs à Tremblay-lès-Gonesse et dans le nord du département de Seine-et-Oise. Cela lui vaut d'être délégué au VIIIe Congrès du PC (Villeurbanne, ). C'est surtout par ses mandats électifs locaux qu'il traduit son activité politique. Conseiller municipal dès 1932 il est élu maire de cette ville en 1935. Il est élu au Conseil général de Seine-et-Oise en 1939, dans le canton d'Aulnay-sous-Bois lors d'une élection partielle en 1939.

Mobilisé en 1939, fait prisonnier de guerre, il s'évade lors de son transfert en Allemagne, mais il se blesse grièvement et doit être amputé d'une jambe. Il participe ensuite à la Résistance au sein du Parti communiste clandestin, et en 1944 il retrouve les mandats électoraux, dont il avait été déchu en 1939, pour ne pas s'être désolidarisé du pacte germano-soviétique.

Maire de Tremblay-lès-Gonesse (commune rebaptisée, bien après son mandat, Tremblay-en-France) de 1944 à 1965, il est conseiller général de Seine-et-Oise, pour le canton d'Aulnay-sous-Bois de 1945 à 1964. Candidat à la députation sur les listes présentées par le Parti communiste dans la circonscription nord de la Seine-et-Oise de 1945 à 1956, il n'est élu qu'en une occasion, le , pour la première législature de la IVe République. Il siège jusqu'en . À partir des années 1960 il est « en délicatesse [2] » avec la direction du PCF. Ainsi en il figure parmi les 213 premiers signataires d'une déclaration contre la « normalisation » en Tchécoslovaquie, initiée, entre autres, par le groupe oppositionnel interne « Unir pour le socialisme »[3].

Il était titulaire de la Médaille de la Résistance

Notes et références

  1. Notice « Gilbert Berger » dans Le Maitron, par Nadia Ténine-Michel
  2. Cf Nadia Ténine-Michel
  3. Unir-Débat, N° 38, février 1970

Voir aussi

Lien externe

  • Portail de la politique française
  • Portail de la Résistance française
  • Portail du communisme
  • Portail de la Seine-Saint-Denis
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.