Gensac (Gironde)

Gensac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Gensac.

Gensac

La rue centrale et l'horloge.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes Castillon-Pujols
Maire
Mandat
Patrice Pauletto
2020-2026
Code postal 33890
Code commune 33186
Démographie
Gentilé Gensacais
Population
municipale
740 hab. (2018 )
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 24″ nord, 0° 04′ 25″ est
Altitude Min. 15 m
Max. 115 m
Superficie 9,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Dordogne
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Gensac
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Gensac
Géolocalisation sur la carte : France
Gensac
Géolocalisation sur la carte : France
Gensac
Liens
Site web gensac.fr

    Ses habitants sont appelés les Gensacais et les Gensacaises.

    Géographie

    Gensac est un village situé en Gironde, sur les coteaux de la Dordogne (rivière), à mi-chemin de Castillon-la-Bataille et de Sainte-Foy-la-Grande, c'est-à-dire aux confins est du vignoble de l'Entre Deux Mers (région viticole du sud bordelais) et de l'appellation AOC Sainte-foy-bordeaux.

    Hydrographie

    La commune est bordée par deux rivières : la Durèze à l'ouest, la Soulège à l'est.

    Toponymie et étymologie

    Selon une étymologie savante créée par des érudits bon latinistes, l'origine du nom Gensac serait dans la devise du village : Gens acutat tenet, que l'on peut traduire par « les gens qui résistent », « les gens qui ont du courage »

    En réalité, il s'agit d'un nom de ferme gauloise ou de domaine gallo-romain en -acum (qui explique le suffixe -ac), précédé d'un anthroponyme gallo-romain, peut-être Gentius ; la devise plus ou moins fantaisiste Gens acutat tenet a été formée à partir du nom « Gensac » et non pas l'inverse.

    Lieux-dits et écarts

    Le Bédat, le Casseblanc, Combe, le Gabach, Galouchey, Gantelait, le Goge, Goupin, Grangeneuve, Grattecap, la Guille, Jaure, Jouan, Manguine, Margot, Millet, le Moulin de Matras, le Moulin de Maugarny, Moustet, la Peyre, le Pigeonnier, Rocanguille, Savoye, la Tuilerie, Valens, Vignes de Matras, le Vivey.

    Claribès, qui était une paroisse annexe de Gensac, comprenait les hameaux de Bois de Guerre, le Bourguignon, la Fortonie, le Fouilloux, Garguille, Jean-Faure, Maroy, le Mayne, Pinotte, Rouaud, Verdays.

    À Valens, on peut encore voir quatre tours, vestiges d'un château, dont Léo Drouyn a fait le dessin en 1860.

    Carte IGN 1737 ouest = Monségur

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 796 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Lèves-et-Thoumeyragues », sur la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 33 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Gensac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), forêts (11 %), prairies (6,2 %), zones urbanisées (5,4 %), terres arables (1,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Préhistoire

    Il n'y a pas trace d'habitat préhistorique sur la commune de Gensac. Le climat et la géographie étaient différents d'aujourd'hui et le plateau gensacais ne se prêtait pas à un habitat de longue durée. Les archives historiques du département de la Gironde parlent de perles d'ambre trouvées au XIXe siècle vers le tumulus de Roc anguille. Item, des locaux parlent d'outils néolithiques découverts lors de l'agrandissement de la cave vinicole. Mais aucune vraie implantation. Il s'agit sans doute de camps temporaires de chasseurs, venus des bords de la Dordogne pour une partie de chasse sur le plateau gensacais. Les hommes du Néolithique étant pragmatiques, leurs établissements étaient plutôt situés près de la rivière...

    Antiquité

    Dans l'Antiquité celte puis gallo-romaine, le site de Gensac ne laisse pas de trace. Sans doute quelques fermes sont-elles sur le plateau, mais l'essentiel de l'activité économique se trouve dans la vallée de la Dordogne, avec la villa gallo-romaine de Montcaret et celles proches de Castillon-la-Bataille et de Saint-Émilion. Des traces d'une villa ont été découvertes au cours de la restauration de l'église de Pessac sur Dordogne, autrefois Pessac de Gensac.

    Moyen Âge

    C'est au Moyen Âge que Gensac se développe vraiment. Aliénor ayant amené l'Aquitaine dans le giron anglais, la vallée de la Dordogne est peu à peu fortifiée. En 1340, Mathe d'Albret cède au sénéchal de Gascogne Olivier de Joglan (agissant pour le compte du roi d'Angleterre) les châteaux et places de Bragerac, avec tous les lieux et places quy jadis feurent au seigneur de Bragerac, en la diocèse de Toulouse, aussy la ville de Montignac avec ses appartenances, Gensac, Monhurt et autres places, à condition que ladicte dame recevroit les fruits desdicts lieux et places... (Archives départementales de la Gironde, côte C7 (368 - LIII)). La plupart des châteaux forts et maisons fortes datent de cette époque.

    Le vieux Gensac médiéval est bâti sur un rocher en forme d'étrave de bateau. Il faut faire un effort d'imagination car il n'en reste pratiquement rien ; seul un morceau de muraille, près de l'église Notre-Dame, rappelle la place forte d'antan, qui surveillait la vallée de la Dordogne et la vallée de la Durèze (petite rivière locale). La ville de Gensac sera anglaise jusqu'à la bataille de Castillon en 1453 et la fin de la guerre de Cent Ans. En 1473, le roi Louis XI donne (par lettres patantes) au sire d'Albret la terre de Saincte Bazeille, Gensac et Montcuq, Langoyran, Blasimont et Pellegrue (Archives départementales, côte X11 (368 - CIII)).

    La citadelle est toute petite. Sur le promontoire, un château est construit avec deux tours et une muraille en pierres de taille qui ceint ce qui correspond aujourd'hui au vieux village. Un fossé est creusé dans le roc et on entre dans la citadelle par un pont-levis flanqué de deux tours. Une garnison est entretenue par les sénéchaux de Castelmoron d'Albret avec sergents à pied et cavaliers (les anciennes écuries ont été creusées dans le roc et forment aujourd'hui une grande salle voûtée chez un particulier). Une église en bois est construite sur le rempart ; elle brûlera plusieurs fois (pure élucubration!) (l'église actuelle en pierres date du XIXe siècle qui a remplacé une église en pierre, menaçant ruine au XIXe s.). La légende (mais ce n'est qu'une légende) parle de souterrains. Certes il y a des caves creusées dans le roc, mais aucune recherche n'a permis de trouver des souterrains évidés au-delà de quelques mètres. Le reste du village est en dehors des murs ; il s'agit de fermes groupées en hameaux. A Pessac de Gensac (actuel Pessac-sur-Dordogne), un gué l'été, un bac l'hiver, permettent de franchir la Dordogne à l'endroit du pont actuel.

    Sur les coteaux, une série de châteaux ou de maisons-fortes, datant du XIVe siècle, surveillent l'ennemi français : tour de Bellevue, Montbreton, tour de Beaupoil. Un souterrain est avéré entre Montbreton et Bellevue. Il semble que la tour de Bellevue ait été une défense avancée du château de Montbreton et que ce souterrain, série de grottes aménagées en enfilades, ait servi de réserves et de passage pour des troupes à pied. Au XIVe siècle encore, à Pessac, au bord de la Dordogne, le manoir de la Bernède est construit pour servir de péage et de protection pour les troupes anglaises. De même, au XVe siècle, le château de Vidasse est bâti pour protéger le bac et le gué.

    La Réforme

    Au cours du XVIIe puis du XVIIIe siècle, la Réforme protestante séduit beaucoup de nobles gascons. La plus grande partie de la population suit son seigneur. Le protestantisme croît. Dans les juridictions de Gensac et Sainte-Foy la Grande, une communauté protestante importante se développe. La construction de temples se généralise. Calvin serait venu prêcher à Gensac, mais ce qu'on présente comme la chaire de Calvin n'existait pas encore.

    Les guerres de religions à Gensac

    1559 : construction du temple de Gensac.

    1560 : coup de main entre protestants et catholiques.

    1575 : premier siège de Gensac dirigé par Blaise de Montluc, le faubourg tombe aux mains de l’armée catholique ; la ville n’est pas prise, mais capitule.

    1622 : second siège de Gensac, lors de l’assaut, Montferrand est tué ; les assiégeants se retirent sans avoir pu prendre la ville mais ils incendient le faubourg qui est détruit ; à la même période, combats entre Gensac et Pessac, 200 réformés sont tués.

    1685 : destruction du temple de Gensac.

    Sources : 15e colloque (CLEM) & SHPVD.

    De Henri IV à Louis XVI

    Revenu sous la coupe des rois de France, Gensac reste ville militaire jusqu'à la Révolution. Les rois y entretiennent une garnison dans le château. Le seigneur de Gensac réside au château de Montbreton (actuellement sur la commune de Pessac-sur-Dordogne). Lorsqu'un messager arrive ou un fait important se produit, des fanions et drapeaux sont hissés sur la tour proche de l'église Notre-Dame. On les voit depuis Montbreton et le seigneur de Gensac décide ou non de se déplacer.

    Une compagnie de cavaliers gascons réside en permanence dans la citadelle. Les archives du Parlement de Bordeaux relatent que, sous Louis XIII, des cadets de Cadillac s'offrirent une sortie à Bordeaux pour aller voir les ribaudes des mauvais quartiers. Ils n'allèrent pas plus loin que le péage de la Bastide (une des entrées de la ville de Bordeaux). Ayant déjà bien bu en route, ils refusèrent de payer le droit de passage et massacrèrent deux ou trois gardes. Une course poursuite s'ensuivit qui, en une nuit, leur fit faire plus de 45 kilomètres, et les vit se réfugier à Gensac. Ils étaient hors de la juridiction du Parlement de Bordeaux. Malgré toutes les demandes de celui-ci, le Duc d'Épernon (dont dépendait la place de Gensac) refusa de les livrer à la justice bordelaise. On n'a pas de trace de la décision du duc à leur encontre. Mais comme ses relations avec le Parlement de Bordeaux étaient assez tendues à cette époque, nul doute qu'il fut clément.

    Les moulins à eau, à vent ainsi que les moulins-bateaux sur la Dordogne (moulinasses) connaissent un grand développement du XVIe au XVIIIe siècle. C'est la preuve que le pays prospère et que l'agriculture se développe. On abat les forêts, on fait progresser l'élevage et la production de céréales. Les bourgs de Castillon et de Sainte-Foy grossissent et n'ont plus la capacité de s'auto-suffire en denrées alimentaires. Les campagnes alentour deviennent productrices. La Dordogne sert de route commerciale avec les gabares. La carte de Cassini (terminée sous Louis XV) montre 15 moulins à eau et plus de 30 moulins à vent dans le pays gensacais. Quelques moulins bateaux sur la Dordogne complètent la panoplie. Une telle profusion pour un petit village montre sa dynamique économique à cette période.

    Au cours du règne de Louis XV, la citadelle et le château commencent à être démantelés. À la Révolution française, le château a complètement disparu. Les grands conflits n'étant plus dans le sud-ouest, il devient inutile de conserver une garnison (même restreinte) à Gensac. Les pierres issues des remparts et du château serviront à construire les maisons neuves du village qui s'agrandit au-delà des fossés : hôtel de ville, les Allées, le quartier de la Grand-Rue, mais aussi nombre de fermes alentour où l'on retrouve des cheminées, des fenêtres, des salles récupérées au château.

    Les Temps modernes

    En 1789, les Gensacais participent à l'élaboration d'un cahier de doléances qui est collecté à Libourne le pour toute la sénéchaussée. Une garde nationale est créée en 1790 : hiver rigoureux, pénurie de denrées, disette de 1789 poussent les habitants à former un corps de gardes nationaux pour assurer la libre circulation du blé et des aliments de première nécessité. Cette garde locale n'empêchera pas le détournement des denrées et une disette les années suivantes.

    En septembre 1793, le conseil général de Gensac sensiblement affligé de l'état de détresse où se trouvent les citoyens de Bordeaux, relativement aux subsistances et voulant leur donner une preuve non équivoque de son attachement et de sa reconnaissance, offre une quantité importante de grains qui sera transporté par bateau jusqu'à Bordeaux. (Max Bonaval ; Histoire de la commune de Gensac pp 16 et 17).

    Jusqu'au Directoire (octobre 1795), la population souffre de disette et les élus locaux ont du mal à pourvoir aux besoins.

    Au début de l'Empire, les maires issus de la Révolution sont démissionnés en masse. De nouveaux Maires sont élus, plus favorables à l'empereur. Gensac n'y coupe pas et c'est Pierre Martel aîné qui est élu. Le , un événement important se produit avec la partition de la commune : Pessac-de-Gensac (ancienne paroisse, annexe de Gensac) devient une commune à part entière sous le nouveau nom de Pessac-sur-Dordogne.

    Du Premier Empire au Second Empire, en passant par la Restauration, les Gensacais suivent le mouvement et sont tour à tour pour l'empereur, puis royalistes puis pour le nouvel empereur.

    L'église Notre-Dame est reconstruite en pierres entre 1867 et 1878.

    Toutes les informations de ce chapitre sont tirées de : Histoire de la Commune de Gensac, Max Bonaval, édité à compte d'auteur en 1986[source insuffisante]

    XXe siècle

    Les minutes de la Société archéologique de Bordeaux de 1905 (Société Archéologique de Bordeaux, tome 27) relatent la découverte d'un trésor par le sieur Alphonse Faux, cantonnier à Gensac. En 1904, fouillant le sol des anciennes écuries, A. Faux découvre 555 doubles tournois en cuivre. Nettoyées, les pièces encore en bon état montrent des dates allant de 1619 à 1643. Louis XIII étant mort en 1643, ce serait donc lors de la dernière année de son règne, ou tout au commencement du règne de Louis XIV que ce trésor aurait été caché sous terre.

    La Première Guerre mondiale prendra 43 enfants à la population gensacaise.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passait un peu au nord de Gensac. Le village était en zone libre jusqu'en .

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la serre d’aigle d’argent contournée en bande, à la filière du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1791 1792 Lachaud - -
    1792 1801 Lajonie-Lapeyre - -
    1801 - Jean-Paul Durand - -
    1806 - Pierre Martel (aîné) - -
    1815 - Durand (aîné) - -
    1815 - Pierre Martel (aîné) - -
    1826 - Charles Emmanuel de Puch de Montbreton - -
    1830 - Jean Sudre - -
    1832 - Pierre Martel (aîné) - -
    1835 - Jean Durand des Granges - -
    1840 - Saint-Jean Lestage - -
    1848 - Pierre Sudre - -
    1849 - Ibos - -
    1852 - Verdier (aîné) - -
    1870 - Fouignet (père) - -
    1874 - Bonnamy - -
    1876 - Fouignet (père) - -
    1877 - Deynaud - -
    1878 - Fouignet (père) - -
    1878 - Jean-Jacques Lajonie - -
    1904 - Louis Coustou - -
    1925 - Pierre Paris - -
    1945 - André Coustou - -
    1946 - Paul Auzerie - -
    1959 - Marc Lacour - -
    1983 - Raymond David - -
    1995 - Roger Taillard - -
    1995 2010 Raymond Farré PS retraité, décédé en 2010
    2010 2014 Claude Brel    
    2014 En cours Patrice Pauletto   retraité de l'enseignement
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

    En 2018, la commune comptait 740 habitants[Note 5], en diminution de 10,84 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5351 3881 4251 3221 3051 2941 2201 3041 273
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2311 3181 2921 3631 3911 3461 1271 1001 156
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2631 2191 0991 0251 021969983962948
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    883842848810752800844852812
    2018 - - - - - - - -
    740--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Gastronomie

    Gensac étant situé dans le Sud-Ouest de la France, la gastronomie est riche en plats locaux d'origine paysanne :

    • Le patatas : il s'agit d'une panse de porc fourrée avec de la mie de pain, du lait, des œufs, de la viande maigre de porc (tête, oreilles, etc.) et cuite dans un bouillon de porc. L'origine du nom est obscure ; peut-être vient-elle du fait qu'une fois prête, la panse de porc ressemble à une grosse pomme de terre cuite (?)
    • La fricassée de cochon.
    • Le jimboura, soupe à base de boudin ou de sang, faite au moment où on tue et prépare le cochon.
    • Les confits de canard.

    Tourisme

    Patrimoine religieux

    • Église Notre-Dame, de facture néo-gothique, construite entre 1867 et 1878. Le portail XIIIe siècle a été récupéré sur une église ruinée. Le lutrin date du XVIIIe siècle.
    • Le temple protestant construit au XIXe siècle.
    • Le temple de l'Église Libre, également XIXe siècle.
    • Quelques montjoies, refuges pour les pèlerins et pendant les guerres de religion, dans le village et aux alentours[Où ?].

    Patrimoine civil

    • Le vieux village, rénové depuis les années 1990. Place de la Halle ; anneaux en pierre pour attacher les animaux de bât.
    • La tour de l'Horloge, beffroi du village.
    • La maison aux Chats datant du XIVe siècle.
    • La maison à échauguette, XVIIe siècle.
    • L'hôtel de ville et la chaire de Calvin.
    • Plusieurs moulins à eau ou à vent.
    • La « Maison du boulanger d'autrefois » abrite un musée d'art populaire qui retrace la vie rurale de 1850 à 1950.
    • La maison à colombages, la seule du village, face à l'horloge, datant du XVIe siècle.

    Animations

    • Médiathèque Raymond-Farré, rue Fromagère ;
    • Randonnées pédestres, équestres et cyclistes ;
    • Tennis ;
    • Pêche en rivière de 1re catégorie ;
    • Marché le vendredi matin ;
    • Fêtes de la Pentecôte ;
    • Journées Particulières repas et animation, début août ;
    • Brocante-vide-grenier 1er dimanche d'août centre bourg ;
    • Festival de musique classique de l'Orchestre de chambre de la Gironde, fin juillet - début août.

    Religion

    • Temple protestant ERF cultes réguliers.
    • Église catholique cultes réguliers.

    Archives

    • Registres paroissiaux et d'état civil : voir archives départementales de la Gironde en lignes et consultables en mairie à partir de 1823, jusqu'en 1938 (état-civil).
    • Délibérations municipales

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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