Le Générateur poïétique

Le Générateur poïétique est une œuvre d'art télématique, précurseur de nombreux jeux et réseaux sociaux sur Internet, imaginée par Olivier Auber en et développée en tant qu'œuvre d'art libre depuis 1987.

Illustration du concept de Générateur poïétique d'Olivier Auber.

Le jeu défini par Le Générateur poïétique se déroule à l’intérieur d’une matrice à deux dimensions comme les jeux de tabliers et son principe s'inspire de celui du jeu de la vie et des cadavres exquis des surréalistes. Le Générateur poïétique s’écarte néanmoins de ces modèles sur plusieurs points. Ce n'est pas un algorithme de type Conway, mais bien des joueurs humains qui contrôlent en temps réel les éléments graphiques de la matrice globale, à raison d'une unité par personne. Contrairement au cadavres exquis dans lesquels il y a toujours des parties cachées, ici toutes les actions des joueurs sont visibles en permanence par chacun d’eux. Enfin, à la différence des jeux de tabliers, il n’y a pas de notion de gagnant ou de perdant, le but du jeu étant simplement de faire apparaître collectivement des formes reconnaissables par tous et d’observer ensemble comment elles se créent.

L'appellation « Générateur poïétique », qui dérive du concept d'autopoïèse en sciences du vivant, et de celui de poïétique en philosophie de l'art, traduit le processus d’auto-organisation à l’œuvre dans l'émergence continue de l'image globale. Depuis son origine, Le Générateur poïétique a été conçu par son auteur comme un élément d'une recherche-action plus vaste en vue de créer un « art de la vitesse ».

Depuis 1986, l'appellation « générateur poïétique » a été reprise par d'autres auteurs dans d'autres contextes, notamment celui de la musique électronique.

Règle du jeu

La règle du jeu du Générateur poïétique n'a pas varié depuis son origine[1]. En pratique, chaque participant peut dessiner à l’aide d’une palette graphique simple sur une image d’une taille volontairement limitée à 20 x 20 pixels, de manière qu’un participant puisse difficilement réaliser seul un signe véritablement figuratif. L’image globale se forme en continu à la manière d’un colimaçon, c’est-à-dire que le signe du premier participant occupe la totalité de l’image globale, et les signes des nouveaux arrivants viennent se juxtaposer au premier en s’enroulant autour de lui. Si un participant abandonne la partie, le signe correspondant disparaît aussitôt et sa position restera vide jusqu'à ce qu'un autre vienne occuper sa position. Un effet de zoom avant ou arrière sur l'image constituée de la juxtaposition de tous les signes fait en sorte que celle-ci soit en permanence visible par tous.

Versions

Le Générateur poïétique peut fonctionner sur deux types d’architecture : soit un réseau centralisé sur un serveur (cas des versions 1, 3, 4 ci-dessous), soit un réseau distribué de type ad-hoc capable de mettre en œuvre un protocole de type Multicast[2] (cas de la version 2 ci-dessous). Dès lors aucun point du réseau ne joue de rôle particulier et, selon la règle du jeu du Générateur poïétique, une interaction « tous-tous » peut avoir lieu de manière synchrone sans l’intermédiaire d’aucun centre physique.

  1. Version Vidéotex développée en C pour le Minitel (1987)
  2. Version IP Multicast développée en C pour l’Internet Mbone (1995)
  3. Version IP Unicast développée en JAVA pour le web (1997)
  4. Version pour mobiles, développée en Ruby et JavaScript (2012)

Cette dernière version est accessible sur le web, via mobile android, via Facebook, et dispose d’un site de référence.

Expérimentations

La première expérience publique s’est déroulée au Centre Georges-Pompidou en 1990 dans le cadre de l’exposition « Communication et Monumentalité »[3]. Des festivals[4], et conférences[5] l’accueillirent ensuite, ainsi que la Cité des Sciences et de la l’Industrie lors de l’exposition « Machines à Communiquer » (1991)[6].

Des expériences ont eu lieu en marge de recherches universitaires pour étudier le comportement des groupes[7].

Le développement des premières versions du programme a été entièrement auto-financée par ses contributeurs[réf. nécessaire]. Seule la dernière version pour les mobiles a été partiellement financée par 70 de ses utilisateurs ayant répondu à un appel lancé au printemps 2011 sur France-Culture[8] et par une participation équivalente du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. C’est cette version qui est actuellement en ligne (depuis 2012)[réf. nécessaire]

Position dans l'histoire de l'art

Plusieurs historiens et théoriciens de l'art et de la communication, notamment Don Foresta (en)[9], Gilbertto Prado (pt)[10],[11], Lucien Sfez[12], Mario Costa[13], Caterina Davinio[14], Jean-Paul Fourmentraux[15], Louis-José Lestocart[16], Elisa Giaccardi[17], Louise Poissant[18], Edmond Couchot et Norbert Hillaire[19], reconnaissent Le Générateur Poïétique comme l'une des œuvres historiques des arts numériques, de l'art en ligne, de l'art en réseau, de l'art interactif, de l'art génératif et du Net.art. À l'époque où le Minitel offrait en France, pour la première fois au monde, un moyen simple pour mettre en œuvre un véritable art télématique, plusieurs artistes français tentèrent des expériences approchantes, mais aucune n'a eu la durabilité du Générateur Poïétique, né avant l'invention du web, porté dès 1995 sur des réseaux expérimentaux préfigurant ceux en cours de déploiement (IPv6), et présent aujourd'hui sur les mobiles.

Dans plusieurs de ses ouvrages traitant du « système de l'art », Anne Cauquelin considère Le Générateur poïétique comme le prototype d'un nouvel « art cognitif » auquel incomberait, à la suite de Marcel Duchamp, d'Yves Klein et d'Andy Warhol, la tâche de questionner à nouveau, et de manière radicale, la « doxa de l'art »[20],

« Comme il l’a été à la Renaissance, l’art devient une heuristique, une sorte de missile ayant pour tâche d’explorer un continent. »

 Anne Cauquelin, à propos de l’« art cognitif », in L'Art contemporain[21]

Depuis 1987, Le Générateur poïétique a inspiré directement de multiples variantes et œuvres dérivées, soit développées par son auteur initial selon sa propre démarche de recherche, soit par d'autres artistes et/ou chercheurs, en particulier Yann Le Guennec, Albertine Meunier ou le collectif Labomédia. Il a aussi suscité des expériences dérivées avec divers collectifs, notamment avec certains contributeurs de Wikipédia. En tant que modèle, Le Générateur poïétique inspire directement la réflexion et les travaux de certains architectes et urbanistes, de chercheurs travaillant le futur de la monnaie, d'autres travaillant sur la créativité et l'apprentissage[22] ou de certains anthropologues[23], et indirectement, probablement de beaucoup de créateurs et designers.

Aspects théoriques

Modélisation

Les chercheurs Anne Sauvageot[24] et Michel Léglise[25] dans leur classification des dispositifs d'art collectif sur le web, reprise notamment par Jean-Paul Fourmentraux[26], situent Le Générateur poïétique comme l'un des rares représentants (voire le seul[27]) de la catégorie dite des « dispositifs à alteraction », c'est-à-dire proposant un processus fait de pure communication humaine synchrone, exempt de toute commande algorithmique ou introduction de données externes. Ce processus d'alteraction, envisagé comme « une action intermédiaire qui fait devenir autre »[28] (Philippe Quéau), échappe au champ étudié par la théorie générale des jeux, comme à sa branche couvrant les jeux coopératifs qui ne considère pas l'émergence de méta-niveaux : précisément ce « devenir autre ». Si selon les témoignages, Le Générateur poïétique présente une capacité étonnante à immerger ses joueurs dans une démarche d’apprentissage des phénomènes sociaux, c'est sans doute que plus qu’un jeu donnant à vivre une sorte de « conversation », il permet dans une certaine mesure d'accéder à son modèle, en observant et en interprétant les phénomènes autopoïétiques, c'est-à-dire véritablement « vivants », qui s’y déroulent.

Selon Olivier Auber, il y aurait dans Le Générateur poïétique, irruption de pulsations propres, semblables à celles qui existent dans d'autres systèmes autopoïétiques (cellule, cortex cérébral, etc.). Malgré leur apparente complexité, ces phénomènes temporels se présentant comme des oscillations entre chaos et structuration, complexité et simplicité, pourraient être néanmoins analysés, voire mathématisés, notamment à la lumière de la Théorie de la simplicité[29],[30] (Jean-Louis Dessalles). Les phases de structuration observées correspondraient à ce « devenir autre » (Quéau) d'une plus grande « simplicité » (Dessalles). L'apparition de ces sortes de sauts de paradigmes, serait à la fois inattendue et déterministe.

Perspectives

Tel qu'analysé par Anne Cauquelin dans ses ouvrages généraux et dans certaines de ses conférences[31] à la suite des travaux théoriques de l'auteur[32], Le Générateur poïétique peut être vu comme un modèle générique des multiples systèmes complexes (informationnel, urbain, économique, écologique, etc.) auxquels chacun est confronté au quotidien. Mais contrairement à ces systèmes, souvent opaques quant à leurs attendus, leurs règles et leurs infrastructure, Le Générateur poïétique, présente une parfaite transparence ; « tout y est connu ou connaissable », en particulier le fait qu'il fonctionne de manière, soit centralisée, soit centrée. Selon Olivier Auber[33], ces deux architectures, centrée et acentrée, réalisent des formes de construction « en perspective » (au sens de la Renaissance) trouvant comme point de fuite, dans le premier cas, un centre physique (un serveur), dans le deuxième, un « code » ; celui sous couvert duquel le réseau échange (c'est son signe de reconnaissance en quelque sorte). Il parle dans le premier cas d'une « perspective temporelle » car c'est au centre qu'émerge instant après instant le « temps propre » du réseau rythmé par ses pulsations.

Dans le deuxième cas, il parle d'une « perspective numérique » car c'est bien un « code » numérique arbitraire qui est le garant de l'émergence du temps propre du réseau en chacun de ses points. Ces deux perspectives ne sont bien entendu pas de l'ordre du visuel comme c'est le cas de la perspective spatiale, mais elles partagent avec cette dernière nombre d'attributs topologiques et symboliques[34], notamment on peut aussi parler à leur égard de « perspective légitime», tout comme Alberti le fit à la Renaissance. Le Générateur poïétique, tel une Cité idéale, met en œuvre ces deux perspectives non-visuelles, qualifiées par Oliver Auber de « perspectives anoptiques », de manière aussi parfaite et évidente que possible. Au fil du jeu, les joueurs peuvent progressivement prendre un certain recul cognitif et par analogie saisir en pensée la nature des perspectives en question.

L'hypothèse d'Olivier Auber est que ces perspectives s’exercent aussi dans le cadre des systèmes « réels », opaques et complexes, cités plus haut, et qu'elles façonnent l'imaginaire et les jugements, c'est-à-dire la doxa de ceux qui s'y inscrivent.

En tentant de lever le voile sur les « perspectives anoptiques », Le Générateur poïétique se positionne comme un métajeu qui invite à un questionnement sur les processus d’interaction sociale, notamment lorsqu’ils sont médiés par des dispositifs technologiques interagissant avec les réseaux sociaux[35]. Pour Olivier Auber, Le Générateur poïétique, en tant que modèle et expérience accessibles à tous, pourrait contribuer à « une certaine connaissance conceptuelle (dianoia) de la manière dont la doxa se forme et s'exerce sur nous, en particulier à travers la technologie ». À l'heure où les objets techniques se rapprochent du corps et s’apprêtent à l'envahir, Le Générateur poïétique pourrait contribuer à nous fournir « un ensemble d'outils conceptuels à l'usage des nouveaux « perspecteurs » (Abraham Bosse) que nous pourrions tous devenir », afin, dit-il, de « repenser l'imaginaire de la technique en pleine lumière ».

Réception par les institutions de la recherche, de la culture et des médias

« Des tentatives comme celle-là sont cruciales pour émanciper la technique de son statut de simple instrument pour des fins bien définies, et pour faire reconnaître le rôle qui devrait être le sien comme créatrice de culture et de lien pratiques. »

 Isabelle Stengers, lettre de soutien (1995)[36].

Depuis la fin des années 1980, de nombreux auteurs, philosophes, et chercheurs scientifiques, toutes disciplines confondues, citent Le Générateur poïétique comme un modèle permettant de penser la mutation culturelle, voire anthropologique, en germe dans les réseaux[37]. Plusieurs ont souligné son intérêt, notamment pour questionner la notion d'« auteur »[25]. Certains de ces chercheurs[38], parmi lesquels : Francisco Varela, Paul Virilio, Pierre Lévy, Jean-Pierre Dupuy, Isabelle Stengers, Bernard Stiegler, Roy Ascott, Fred Forest, ont apporté à titre personnel un soutien appuyé à des tentatives d'expérimentation pratique de grande ampleur utilisant des canaux de diffusion institutionnels ou industriels tels des chaînes de télévision, les musées, des lieux publics, etc.

Cependant, Le Générateur poïétique semble peu compatible avec la culture (commerciale, politique) de ces industries et institutions[39]. En dépit de sa notoriété attestée par de multiples articles de presse[40], aucune ville, ni aucune chaîne de télévision n'a accepté à ce jour (2014) de se prêter à des expérimentations.

Faute d'écoute et de soutien de la part des diffuseurs industriels ou institutionnels, très peu d'expérimentations ont pu aboutir en dehors du contexte de l'Internet. À ce jour, la recherche-action sur Le Générateur poïétique n'a donc jamais trouvé d'autre terrain pour s'épanouir que le réseau lui-même. Le Générateur poïétique et les écrits de son auteur sont néanmoins cités dans un grand nombre de mémoires et de thèses universitaires[41].

Exemples

Publication

  • Olivier Auber, Anoptikon : une exploration de l’internet invisible, FYP Éditions, , 270 p. (ISBN 978-2-36405-181-2)[43],[44]

Notes et références

  1. Jean-Paul Fourmentraux : « L’œuvre en actes : arts, médias et communications numériques », in QUADERNI, Communication, Technologie, Pouvoir, n° 68, Éditions de la Maison des sciences de l’homme 2008-2009, p. 95-101.
  2. Philippe Dax :Applications Multicast.
  3. L’exposition « Communication et Monumentalité », Centre Georges Pompidou 1990, présentait les sept projets lauréats du concours du Symbole France-Japon lancé par Philippe Quéau, dont Le Générateur Poïétique : Charles Lenay "The poietic generator - interactive telecommunication artwork". Whole Earth Review. Spring, 1989.
  4. Festival X-00, Lorient, France, 16-19 mars 2000, Théophanie assistée par ordinateur BREAK21 festival - Ljubljana, Slovenie, 11 mai 2000.
  5. Musée Royal de Mariemont : art en ligne · art en réseau · art en mouvement, 6 juin 1999, ARTMEDIA (en) VIII (Paris 2002) - Texte d'Olivier Auber in Dossier Artmedia VIII, in "Ligeia", Paris, 2002, p. 21-245 (CNRF journal, including Artmedia VIII Proceedings), ARTMEDIA (en) IX, Salerno 2005. - Annonce - Mario Costa (ed.) (2005), Phenomenology of New Tech Arts, Salerno: Università di Salerno (Catalog, p. 56), Art numérique & réseaux, Paris VIII, 2005 Web, WJ-SPOTS#1, Paris 2009 - Web, Prospective 2100 : 'Prospective de la perspective numérique, Paris, 2011 Vidéo, Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH) : conférence Temporalité et spatialité du web, Paris 2011. PDF.
  6. Jean-Louis Boissier, Catalogue de l'exposition « Machines à communiquer faites œuvres », La Communication, Lucien Sfez (éd.), Paris, Presses universitaires de France et la Cité des sciences et de l'industrie, (1991).
  7. Elisa Giaccardi, Center for LifeLong Learning and Design (L3D), Department of Computer Science and Institute of Cognitive Science, University of Colorado : Mediators in Visual Interaction: An Analysis of the “Poietic Generator” and “Open Studio” (PDF).
  8. France-Culture, Place de la Toile, 10.04.2011 (Audio).
  9. Don Foresta (en) : Chronologie historique résumée d'échanges artistiques par télécommunications. Les précurseurs, jusqu'en 1995, avant l'Internet (PDF).
  10. Gilbertto Prado (pt) : CRONOLOGIA DE EXPERIÊNCIAS ARTÍSTICAS NAS REDES DE TELECOMUNICAÇÕES (Web « Copie archivée » (version du 25 avril 2009 sur l'Internet Archive)).
  11. Gilbertto Prado : Arte telemática: dos intercâmbios pontuais aos ambientes virtuais multiusuário (Itaú Cultural:São Paulo, 2003) (Web).
  12. Lucien Sfez : La Communication, PUF 1991, p; 227 & 229.
  13. Mario Costa : Internet et globalisation esthétique. L'avenir de l'art et de la philosophie à l'époque des réseaux, Paris, L'Harmattan, 2003 (Google books).
  14. Caterina Davinio: Tecno-Poesia e realtà virtuali (Techno-Poetry and Virtual Realities), essay (with English translation). Preface by Eugenio Miccini. Collection: Archivio della Poesia del 900, Mantova, Sometti Publisher (I) 2002, (ISBN 88-88091-85-8).
  15. Jean-Paul Fourmentraux, Art et Internet. les nouvelles figures de la création, Paris, CNRS Éditions, 2005.
  16. Louis-José Lestocart, Épistémologie de la complexité et art contemporain, Collège de France / PLASTIR, 2007 (PDF).
  17. Elisa Giaccardi : Interactive Strategies of Network Art, Proceedings of CADE '99: Third Conference on Computers in Art & Design Education”, University of Teesside, 7-9 April 1999. PDF.
  18. Louise Poissant : "Interactivité : du gadget à l'interface", in "Communautés virtuelles: penser et agir en réseau", Ed. PUL 2006 - Page 222.
  19. Edmond Couchot et Norbert Hillaire : L’art numérique, Éditions Flammarion 2003.
  20. Anne Cauquelin précise les notions de « doxa » (de l'art) et d'« art cognitif » dans Fréquenter les incorporels, PUF, coll. « Lignes d'art », 2006, et dans L'Art contemporain, PUF, coll. « Que sais-je ? », 9e édition, mai 2009.
  21. L'Art contemporain, PUF, coll. « Que sais-je ? » p. 123.
  22. Workshop Report on Creativity Support Tools, National Science Foundation, juin 2005.
  23. Sally A. Applin & Michael Fischer: Prospects for Extending User Capabilities Beyond Mixed, Dual and Blended Reality, Centre for Social Anthropology and Computing, University of Kent Canterbury 2012. PDF.
  24. Anne Sauvageot, L'Épreuve des sens: De l'action sociale à la réalité virtuelle, PUF, 2003, p. 193 & 201.
  25. Anne Sauvageot et Michel Léglise, Culture visuelle et art collectif sur le web, rapport au ministère de la Culture et de la Communication, 1999 (PDF).
  26. Jean-Paul Fourmentraux, Les Dispositifs du Net Art, 2010.
  27. Michel Léglise : « Portraits de créateurs sur la Toile », in Cognition et création: explorations cognitives des processus de conception, Mardaga Ed. 2002, p. 209, 210 & 211.
  28. Philippe Quéau, Metaxu : théorie de l'art intermédiaire, Éditions Champ Vallon, 1989, 337 pages.
  29. Jean-Louis Dessalles : Test de Turing pour Le Générateur poïétique (projet Telecom-Paristech).
  30. Saillenfest, A., Dessalles, J-L., Auber, O. (2016). Role of Simplicity in Creative Behaviour: The Case of the Poietic Generator. Proceedings of the Seventh International Conference on Computational Creativity (ICCC-2016). Paris, France. (PDF).
  31. Anne Cauquelin : conférence de Huesca 2006 « Paysage et cyberespace », publiée par le Laboratoire Analyse Architecture (LAA), université Louvain-La-Neuve (PDF).
  32. Olivier Auber, « Du générateur poïétique à la perspective numérique », in Revue d'esthétique n° 39, Éditions Jean-Michel Place 2001. Disponible sur Refdoc.fr (CNRS).
  33. Un point de vue discuté par Inge Hinterwaldner dans The Systemic Image: A New Theory of Interactive Real-Time Simulations, MIT Press (2016) - p. 28, 29, 283, 326, 327, 386. Disponible sur Google Books.
  34. Jean-Pierre Le Goff : « De la représentation perspective à une idée certaine de l’infini actuel », in Revue de psychiatrie no 16, 2002 (ISBN 2-86586-886-9). Lire sur CAIRN.info.
  35. Florence Millerand, Serge Proulx, Julien Rueff : Web Social : Mutation de la Communication, Presses de l'université du Québec éd., 2008, page 121.
  36. Isabelle Stengers, lettre de soutien, 1995.
  37. Charles Lenay (1988): Création collective et émergence de signes : l'œuvre d'Olivier Auber, publié dans les actes du séminaire interdisciplinaire de sciences cognitives et épistémologie « Genèse des représentations » - 01/1995 - p. 139-148, accessible sur Academia.
  38. Chercheurs ayant apporté leur soutien au Générateur poïétique : Francisco Varela (sciences du vivant) - lettre, Paul Virilio (urbaniste et essayiste) - lettre, Isabelle Stengers (histoire des sciences) - lettre, Bernard Stiegler (philosophie) - lettre, Jean-Pierre Dupuy (philosophie) - lettre, Roy Ascott (arts numériques) - lettre, Fred Forest (art sociologique) - lettre, Jean-Pierre Le Goff (historien) - lettre, Pierre Lévy (sciences cognitives) - lettre, Isabelle Rieusset-Lemarié (sciences de l'information) - lettre, Michel Tibon-Cornillot (histoire des sciences), Charles Lenay (histoire des sciences cognitives) - lettre, René Passeron (esthétique) - lettre, Louis Bec (vie artificielle) - lettre, Philippe Coiffet (robotique) - lettre, Pierre Sirinelli (droit) - lettre, Sandra Travers de Faultrier (droit) - lettre, Jean-François Colonna (mathématiques appliquées) - lettre.
  39. Paul Ardenne : Un art contextuel: création artistique en milieu urbain, en situation, d'intervention, de participation, Flammarion 2002, p. 176.
  40. P. van Eersel et Ph. Chambon : Art-Planète, Actuel, mai 1989 ; Véronique Godé : Le Générateur poïétique, in Nov'Art- Art3000, no 13, 1994, Francis Mizio : Auber, maudit poiète, Libération, page Rebonds du 11 octobre 1996 ; Annick Rivoire : L'art est-il soluble dans le Net, Libération, du 3 octobre 1997 ; Annick Rivoire : Ebauches collectives, Libération, du 21 novembre 2003 ; Elen S. Riot : Olivier Auber, la perspective numérique, MIT Technology Review, mars 2008.
  41. Exemples de thèses et de mémoires citant Le Générateur poïétique et/ou la perspective numérique: Pierre Morelli : Multimédia et Création, contribution des artistes au développement d'une écriture multimédia, université de Lorraine, 2000, (PDF), Le copyleft appliqué à la création hors logiciel. Une reformulation des données culturelles ?, Antoine Moreau, université de Nice, 2011 (Web), La conservation du Net Art au Musée, les stratégies à l’œuvre, Anne Laforet, académie d'Aix-Marseille, 2009, (PDF), Sémiotique de la représentation de soi dans les dispositifs interactifs, Fanny Georges, Paris I, 2007 (PDF), Le Net-art, témoin d'une ère post-nationale, Isabelle Lassignardie, Université de Pau, 2003 (Web, Quand un média devient médium Cécile Wekler, université Paris 3, 2006 (PDF), L’interactivité dans le Web-art Jean-Davis Boussemaer, université Grenoble 3, 2003 (PDF), Mario Costa et l'esthétique de la communication, Amélie Hamon, université Paris I, 2006. (PDF), L'art numérique: médiation et mises en exposition d'une esthétique communicationnelle, Lauren Malka, Paris IV, 2005. Web, Les grandes images, Julien Piedpremier, Paris VIII, 2005. PDF, Art Libre : Un enchevêtrement de réseaux discursifs et créatifs ?, Charlotte Bruge. Lille III, 2003 PDF, Art Internet, anatomie de l'echange, Eric Le Maillot, Groupe EAC, 2006 Web ; Sang-Ha Suh : Genèse et actualisation hypermédiatique de schémas d' architecture à partir d' un hypercube, Paris 8, 2006 (thèse « 100 % plagiée » selon le professeur Jean-Noël Darde, disponible sur SUDOC).
  42. Copie d'écran du session directory (Lawrence Berkeley National Laboratory).
  43. « Anoptikon. Une exploration de l’internet invisible », P2P Foundation, (consulté le )=.
  44. « Description du livre chez l’éditeur » (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Lien externe

  • Portail de la philosophie
  • Portail de l’art contemporain
  • Portail d’Internet
  • Portail de l’anthropologie
  • Portail du jeu vidéo
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.