Fouqueure

Fouqueure est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Fouqueure

La mairie de Fouqueure.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Charente
Maire
Mandat
Yves Flaud
2020-2026
Code postal 16140
Code commune 16144
Démographie
Gentilé Fouqueurois ou Fouquécois
Population
municipale
414 hab. (2018 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 05″ nord, 0° 04′ 26″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 123 m
Superficie 16,43 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Charente-Nord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Fouqueure
Géolocalisation sur la carte : Charente
Fouqueure
Géolocalisation sur la carte : France
Fouqueure
Géolocalisation sur la carte : France
Fouqueure

    Ses habitants sont les Fouqueurois et Fouqueuroises, ou les Fouquécois et Fouquécoises[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Fouqueure est une commune du Nord Charente située entre Aigre et Mansle, à 27 km au nord d'Angoulême.

    Appartenant au canton d'Aigre, elle est à km à l'est d'Aigre, et km à l'ouest de Mansle, sur la D.739, route qui relie ces deux localités et qui va de Fontafie à Rochefort par Mansle et Saint-Jean-d'Angély. Le bourg est aussi à 11 km de Saint-Amant-de-Boixe, 16 km de Rouillac et 19 km de Ruffec[2].

    La commune est aussi desservie par la D 184 qui passe au bourg, et la D 40 qui passe au nord-est entre Luxé et Tusson[3].

    La gare la plus proche est celle de Luxé, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux.

    Hameaux et lieux-dits

    L'habitat se concentre au bourg et la commune ne compte que deux hameaux : la Talonnière à l'ouest et Mallenville au sud[3].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Fouqueure
    Villejésus Tusson Ligné
    Marcillac-Lanville Luxé
    Ambérac Villognon

    Géologie et relief

    La commune est située sur des terrains calcaires qui datent du Jurassique supérieur (fin Oxfordien et Kimméridgien). À l'est et à l'ouest du bourg ainsi que sur les flancs de la vallée de la Charente, on trouve des colluvions sous forme de grèzes datant du Quaternaire. Les vallées (Aume et Charente) sont couvertes d'alluvions, élevées en terrasses pour les plus anciennes qui arrivent jusqu'au bourg[4],[5],[6].

    Le relief de la commune est celui d'un bas plateau d'une altitude moyenne de 80 m, légèrement incliné vers le sud où sont les vallées de la Charente au sud-est et au sud, et celle de l'Aume au sud-ouest. Le sud de la commune où se situe le bourg est occupé par une plaine. Le point culminant est à une altitude de 123 m, situé dans la forêt de Tusson sur la limite nord de la commune. Le point le plus bas est à 50 m, situé le long de la Charente à l'extrémité sud. Le bourg est à 60 m d'altitude[3].

    Hydrographie

    La commune est bordée à l'est et au sud par la Charente, en aval de Mansle et en amont de Montignac.

    L'Aume, rivière qui arrose Aigre, passe en limite sud-ouest de la commune avant de se jeter dans la Charente.

    Le centre de la commune à l'ouest du bourg est occupé par des tourbières, aux Ganets, zone au sud de laquelle on trouve la Font Péraud, petite source[3].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Urbanisme

    Typologie

    Fouqueure est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,2 %), forêts (25,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), zones urbanisées (2,8 %), prairies (1 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Fulcodrium au XIIIe siècle[13], Folcuira, Foucuira au Moyen Âge[14].

    L'origine du nom de Fouqueure remonterait à un nom d'homme gaulois Volca auquel est apposé duros, nom gaulois signifiant « forteresse », avec une attraction possible du nom d'homme germanique Folco[15].

    Histoire

    Quelques vestiges préhistoriques ont été trouvés dans la commune, comme deux sépultures, ressemblant à celles de la Boixe.

    Les vestiges d'une villa romaine et de thermes ont été trouvés au XIXe siècle à Villar, à l'ouest du bourg, en particulier deux belles mosaïques sont visibles au musée archéologique d'Angoulême. De nombreuses statuettes ont aussi été trouvées. Ce site est sans doute à mettre en parallèle avec les vestiges du petit théâtre romain tout proche découverts au XIXe siècle à la Terne (commune de Luxé), hélas détruits, et une voie romaine supposée se dirigeant vers Chassenon[16].

    Au Moyen Âge, Fouqueure abritait une commanderie hospitalière, supposée d'origine templière.

    Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant de Saint-Angeau à Segonzac, et qui passait par Mansle et Luxé.

    Au XXe siècle, l'industrie était représentée par la minoterie Sentier, à la Talonnière[17],[18].

    Administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2014 Jean-Pierre Rossignol SE Agriculteur
    2014 En cours Yves Flaud    

    Fiscalité

    La fiscalité est d'un taux de 18,80 % sur le bâti, 50,86 % sur le non bâti, 8,66 % pour la taxe d'habitation et 8 % de taxe professionnelle(chiffres 2007).

    La communauté de communes prélève 2,61 % sur le bâti, 6,06 % sur le non bâti, 1,09 % pour la taxe d'habitation et 1,45 % de taxe professionnelle.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

    En 2018, la commune comptait 414 habitants[Note 2], en augmentation de 5,61 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 0699539691 0161 0451 0421 0231 0551 030
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    980975948915879831760740709
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    693774634617596579541530531
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    490471437426428428427426392
    2018 - - - - - - - -
    414--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Fouqueure en 2007 en pourcentage[23].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    1,4 
    8,1 
    75 à 89 ans
    14,4 
    17,6 
    60 à 74 ans
    15,7 
    19,5 
    45 à 59 ans
    20,8 
    17,6 
    30 à 44 ans
    19,0 
    15,7 
    15 à 29 ans
    13,0 
    21,4 
    0 à 14 ans
    15,7 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[24].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    L'école.

    L'école est un RPI entre Fouqueure et Tusson. Tusson accueille l'école élémentaire et Fouqueure l'école primaire. Le secteur du collège est Aigre[25].

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Étienne dépendait d'une commanderie templière, qui a été reprise par l'ordre de Malte. L'édifice daterait initialement du XIIe siècle. L'église est devenue paroissiale en 1710. Elle a été restaurée en 1680 et au XIXe siècle[26]. Les cloches Appolonie et Marie Bernard sont classées monument historique au titre objet depuis 1960[27].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. Carte du BRGM sous Géoportail
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le )
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 89,140
    14. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe
    15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 299.
    16. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 35-39
    17. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 182-183
    18. « Minoterie Sentier », notice no IA00066274, base Mérimée, ministère français de la Culture
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Evolution et structure de la population à Fouqueure en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    24. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    25. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
    26. « Église Saint-Étienne », notice no IA00040794, base Mérimée, ministère français de la Culture
    27. « Fouqueure », base Palissy, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de la Charente
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.