Luxé

Luxé est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Luxé

Mairie de Luxé.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Charente
Maire
Mandat
Dominique Jean Jacques Dugois
2020-2026
Code postal 16230
Code commune 16196
Démographie
Gentilé Luxéens
Population
municipale
725 hab. (2018 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 37″ nord, 0° 07′ 01″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 98 m
Superficie 12,17 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Boixe-et-Manslois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Luxé
Géolocalisation sur la carte : Charente
Luxé
Géolocalisation sur la carte : France
Luxé
Géolocalisation sur la carte : France
Luxé

    Ses habitants sont les Luxéens et les Luxéennes[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Luxé est une commune située à km à l'ouest de Mansle et 27 km au nord d'Angoulême. Luxé est aussi à km à l'est d'Aigre, 11 km au nord de Saint-Amant-de-Boixe et 16 km au sud de Ruffec[2].

    La route principale est la D 739 entre Mansle et Aigre, qui franchit la Charente et passe à Luxé Gare. La N 10 entre Angoulême et Poitiers passe à l'est de la commune, à km du bourg[3].

    La ligne Paris-Bordeaux traverse la commune et franchit aussi la Charente. La gare de Luxé, située sur la rive gauche et la route de Mansle est desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux.

    Hameaux et lieux-dits

    La commune comporte quelques hameaux : la Folatière est située à l'est et domine la Charente. Sur l'autre rive, faisant face au bourg, se situent Luxé Gare, Séhu et les Loges. Enfin, à l'ouest et s'étageant sur la rive droite du fleuve, on trouve la Terne[3].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est située sur des terrains calcaires qui datent du Jurassique supérieur (Oxfordien au nord, Kimméridgien au sud). Sur quelques zones des plateaux (bois du Breuil et bois de Monbourg), on trouve des colluvions sous forme de grèzes argileuses et graviers datant du quaternaire, ainsi que sur les bords de la vallée de la Charente (Luxé-Gare et le bois de la Garenne). La vallée elle-même est couverte d'alluvions (argile sableuse et tourbe)[4],[5],[6].

    Le relief de la commune est celui d'un bas plateau traversé par la vallée de la Charente. Le point culminant est à une altitude de 98 m, situé sur la limite sud-est. Le point le plus bas est à 52 m, situé le long de la Charente sur la limite aval. Le bourg, construit au bord de la vallée sur la rive droite du fleuve, est à 65 m d'altitude[3].

    Hydrographie

    Le pont sur la Charente, à la Terne.

    La Charente, section entre Mansle et Angoulême, traverse la commune et sépare Luxé-Gare du bourg, situé sur la rive droite. Sur la rive gauche, on trouve deux étangs.

    Le Bief[7], ruisseau descendant de Courcôme, limite la commune à l'ouest et se jette dans la Charente près du bourg.

    Un ruisseau intermittent, les Acourants, descend de Fontenille et traverse aussi la commune avant de se jeter dans la Charente près du bourg, mais à l'est[3].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Urbanisme

    Typologie

    Luxé est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), forêts (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Luxiaco au XIIIe siècle[14],[Note 2], Lussiaco, Lussec, Luissec[15].

    L'origine du nom de Luxé remonterait à un nom de personne gallo-romain Luxus ou prénom romain Lucius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Luxiacum, « domaine de Lucius »[16],[17].

    Luxé est à peine au nord de la limite des noms en -ac (dans le Sud de la France) et des noms en , -ay ou -y (dans le Nord), qui traverse la France d'ouest en est et le nord-ouest du département de la Charente entre Rouillac/Montigné et Bernac/Londigny[3].

    Histoire

    Antiquité

    Luxé possède de nombreux vestiges antiques.

    Au nord de la commune, on trouve de nombreux dolmens et tumuli qui sont des nécropoles préhistoriques : dolmen et tumulus de la Folatière, dolmen de la Maison de la Vieille, de la Motte de la Garde, non loin des dolmens des Pérottes.

    La Terne était un site gallo-romain, situé sur un embranchement de la voie d'Agrippa de Lyon à Saintes en provenance de Chassenon. Au XIXe siècle, l'archéologue Jean-Hippolyte Michon y a retrouvé les ruines d'un petit théâtre, recouvertes par la route de Mansle[18].

    De l'époque romaine, on trouve aussi sur le plateau de la Haute Terne les vestiges d'un sanctuaire, et des structures liées à un habitat. On a aussi retrouvé sur tout le territoire communal de nombreuses céramiques, tegulae, monnaies romaines et gauloises, argile sigillée et quelques statuettes, montrant que la Terne était un site important[19].

    Moyen Âge et Ancien Régime

    Luxé était dans la terre de Montignac et faisait partie du domaine des comtes d'Angoulême.

    Dans le premier quart du XIe siècle, le comte Guillaume d'Angoulême en aliéna une partie en faveur de l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe, qui prit de l'extension au siècle suivant. Mais après les guerres du Moyen Âge, l'abbaye ne possédait plus rien à Luxé au milieu du XVIe siècle.

    Pendant que le fief ecclésiastique déclinait, il s'en était formé un autre. Dès l'année 1248, en récompense de services rendus, Guillaume de Valence, seigneur de Montignac, avait accordé divers privilèges à Jean de Luxé et à son frère Pierre. Cette charte de 1248 a été remise en question en 1299, et le seigneur de Montignac, Aymar de Valence, a laissé à celui de Luxé le droit de haute, moyenne et basse justice en lui retirant son droit de châtelain. Ce n'est qu'en 1467 que le seigneur de Montignac, Jean de La Rochefoucauld, « donna plein pouvoir à Giraud de Barro d'édifier et fortifier ainsi que bon lui semblerait sa maison de Luxé, en la châtellenie de Montignac ». C'est donc à Giraud de Barro qu'est due la construction du château dont il ne subsiste que deux tours en ruines et un reste de courtine.

    La Haute Terne était un emplacement idéal pour construire un château, mais la Terne fut choisi comme limite entre les deux châtellenies de Montignac et de Marcillac[Note 3].

    Dix ans plus tard, en 1477, Luxé fut partagé entre Jean de Barro et Jacques de la Madeleine. Une des parties fut vendue à Merlin de Saint-Gelais, chevalier, seigneur de Saint-Séverin. La famille Saint-Gelais conserva Luxé pendant la plus grande partie du XVIe siècle. Au XVIIe siècle, Philippe de Lesmerie, sieur de la Grave, était le seigneur de Luxé.

    La Terne était, au Moyen Âge, le siège d'un prieuré fondé par l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe au XIIe siècle. L'église, située sur le bord oriental du plateau, a été démolie à la Révolution.

    Les plus anciens registres paroissiaux de la commune remontent à 1687[20].

    Temps modernes

    Au début du XXe siècle, l'industrie était représentée par une fabrique de pneus et plusieurs fours à chaux. Les moulins de Pours, la Grave et la Terne n'étaient plus en fonctionnement depuis le XVIIIe ou XIXe siècle.

    Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était aussi desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes, transversale, allant de Saint-Angeau à Segonzac, et qui passait par Mansle[20].

    Administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981   Paul Pelletier DVG  
    1989 2008 Patrick Favreau    
    2008 2014 Michel Mamy SE Retraité Fonction publique
    2014 2016 Armand Beaufort SE Retraité
    2016 2020 Annette Viaud DIV Salariée agricole
    2020 En cours Dominique Dugois SE Retraité

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2018, la commune comptait 725 habitants[Note 4], en diminution de 0,96 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    983586694957913893909852824
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    884898924972981907867749759
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    705844775811753746752806795
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    777710751733756783787790732
    2018 - - - - - - - -
    725--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Luxé en 2007 en pourcentage[25].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3 
    90  ans ou +
    4,0 
    14,0 
    75 à 89 ans
    18,7 
    18,9 
    60 à 74 ans
    19,3 
    21,4 
    45 à 59 ans
    17,8 
    16,0 
    30 à 44 ans
    16,1 
    12,1 
    15 à 29 ans
    13,4 
    16,3 
    0 à 14 ans
    10,7 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[26].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Agriculture

    L'agriculture est principalement céréalière. La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[27].

    Équipements, services et vie locale

    Le centre culturel et sportif.

    Enseignement

    Luxé possède une école primaire publique comprenant trois classes (une maternelle et deux élémentaires). Le secteur du collège est Aigre[28].

    Vie locale et associations

    La commune possède un centre culturel et sportif (judo et musique).

    Transports

    La commune est desservie par les navettes TER qui circulent entre Poitiers et Angoulême.

    La future LVG (ligne à grande vitesse) Sud-Europe-Atlantique traversera la commune (début des travaux en 2011). En 2008 les élus de Luxé se sont rassemblés à l'initiative des élus du Pays Ruffécois avec 17 communes du Nord Charente et 5 des Deux-Sèvres en une fédération qui demande des compensations aux nuisances que va leur apporter la LGV Sud Europe Atlantique[29].

    Lieux et monuments

    Patrimoine civil

    Fragment de peinture du plafond de l'église.

    Tout un ensemble néolithique qui est composé du tumulus de la Folatière, du dolmen de la Folatière, du dolmen dans le tumulus dit la Motte-de-la-Garde et du dolmen de la Maison de la Vieille[30],[31],[32],[33].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La forme Luciaco est celle de Lussac, près de Chasseneuil.
    3. Le nom Terne dérive peut-être du mot bas latin féminin terminis : borne, limite.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. Carte du BRGM sous Géoportail
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le )
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Bief (R2010500) » (consulté le )
    8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 81,121,284
    15. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. II, Angoulême, imprimerie Roux et Despujols, , 588 p., p. 94
    16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 401.
    17. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    18. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 194-196
    19. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 143-146
    20. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 223-224
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. « Evolution et structure de la population à Luxé en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    26. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
    27. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    28. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
    29. journal Sud-Ouest du 26 juillet 2008
    30. « Tumulus de la Folatière », notice no PA00104403, base Mérimée, ministère français de la Culture
    31. « Dolmen de la Folatière », notice no PA00104400, base Mérimée, ministère français de la Culture
    32. « Dolmen dans le tumulus dit La Motte-de-la-Garde », notice no PA00104402, base Mérimée, ministère français de la Culture
    33. « Dolmen de la Maison de la Vieille », notice no PA00104401, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Catillus Carol, « Luxé », (consulté le )
    • Portail de la Charente
    • Portail des communes de France
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