Famille de Kerguelen de Kerbiquet

La famille de Kerguelen de Kerbiquet est une famille subsistante de la noblesse française originaire de Bretagne. Elle est dite d'ancienne extraction (preuves de 1413[1]) Elle a adhéré à l'ANF en 1948[2].

Origines

La famille de Kerguelen est originaire de Kerguelen, dans la paroisse de Saint-Thois, (Finistère). Suivant la légende, elle aurait donné Hervé de Kerguelen, chevalier croisé en 1248, dont les armes figurent à la salle des croisades de Versailles[3]. Elle serait d'origine chevaleresque[4].

Elle remonte sa filiation, prouvée devant les généalogistes du Roi, à Guillaume de Kerguelen, écuyer, vivant en 1413 et elle fait donc partie de la noblesse d'ancienne extraction. Elle se divisa en plusieurs branches et fut maintenue noble en 1670, à Rennes, lors de la Grande enquête sur la noblesse.

La famille de Kerguelen a donné son nom à l'archipel des Kerguelen, dans l'océan indien. Les diverses branches de cette famille sont éteintes . Seule subsiste la branche de Kerguelen de Kerbiquet

Seigneuries

La famille de Kerguelen a possédé, entre autres, les seigneuries de Kermatcaro, de Kergoat, de Penanrum, de Kerbi, de Guermer, de Kersaint, de Kerbiquet, de Trémarec, etc.[3].

Illustrations familiales

  • Guillaume de Kerguelen, seigneur de Kerbiquet (1620-1674), conseiller au Présidial de Quimper, maintenu noble en Bretagne le [5].
  • Guillaume Marie de Kerguelen de Trémarec (1701-1750), chef de bataillon des milices gardes-côtes du Finistère.
  • Charles-Jean de Kerguelen de Trémarec (1767-1823), officier de cavalerie.
  • Amédée-Jean-Pierre de Kerguelen de Kerbiquet (1805-1848), conseiller général du Finistère.

Armoiries

  • Blasonnement : D'argent à trois fasces de gueules, accompagnées de quatre mouchetures d'hermine, rangées en chef.
  • Devise : Vert en tout temps.

Alliances

Familles: du Chastel, du Cleuziou, de Conny de Lafay, de La Bouexière, de Doncquer-Tseurroeloffs, de Forsanz, Hersart de La Villemarqué, Joyaut de Couesnongle, de Kerakoven, de Kératry, de Kerault, de Kerniher, de Kermeur, de Kermoisan, de Keroüartz, de Kersauson, de La Bouexière, de La Porte de Vezin, de La Roche du Rusquet, de La Sauldraye, Le Jumeau de Carcaradec, Le Prévost de La Moissonnière, Mahé de Kerouan, de Penanrum, de Pentroff, Potier de Courcy, Regnouf de Vains, Thépault du Breignou, de Trédern, de Tregouët, Urvoy de Portzamparc, etc[6].

Notes et références

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française
  2. ANF, table des familles
  3. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 4, p. 372
  4. vicomte de Marsay, De l'âge des privilèges au temps des vanités, Editions contrepoint, réédition 1977, p. 357
  5. Henri de La Messelière, Filiations bretonnes, Prudhomme, Saint-Brieuc, 1914, T.3-p. 256
  6. Jean-Baptiste de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, volume 3, p. 348
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