Forces armées de Côte d'Ivoire

Les forces armées de Côte d'Ivoire comprennent des organismes interarmées et quatre composantes principales. Il s'agit de :

Forces Armées de Côte d'Ivoire
FACI (ancienne FANCI)
Fondation 1961
Branches Armée de terre
Marine nationale
Armée de l'air
Gendarmerie nationale
Commandement
Président de la République Alassane Ouattara
Ministre de la Défense Téné Birahima Ouattara
Chef d'état-major des armées (Côte d'Ivoire) Général de corps d'armée Lassina Doumbia (du 27 decembre 2018)
Main-d'œuvre
Âges militaires 18 ans (2002)
Disponibles au service militaire 3 963 166[1] hommes
Aptes au service militaire 2 071 011[1] hommes
Atteignant l'âge militaire chaque année 188 411[1]  hommes
Actifs 22 000
Réservistes 12 000
Budgets
Budget 127,7 millions de dollars (2001)
Pourcentage du PNB 1,3 % (2001)
Industrie
Fournisseurs étrangers Complexe militaro-industriel français
Articles annexes
Grades Grades de l'armée ivoirienne

Présentation des forces

Organisation

L'organisation de l'Armée de terre comprend :

  • l'état-major de l'Armée de terre (EMAT) qui assure la direction générale et la gestion de l'ensemble des composantes ;
  • l'inspection de l'Armée de terre ;
  • la direction des ressources humaines de l'Armée de terre (DRHAT, ancienne DPMAT) ;
  • les forces ;
  • une organisation territoriale (quatre régions militaires) ;
  • les services ;
  • les organismes chargés de la formation du personnel et de l'enseignement militaire supérieur.

Toutes ces composantes sont placées sous le commandement du chef d'état-major de l'Armée de terre (CEMAT). L'Armée de terre compte 30 000 militaires d'active, auxquels s'ajoutent 12 000 réservistes opérationnels[réf. nécessaire].

Signes distinctifs

Au niveau de l'Armée de terre ont distingue :

  • Les bérets bleus : assurément les plus nombreux. Ils composent le génie militaire et des troupes d'infanterie ;
  • Les bérets noirs : soldats rattachés à l'artillerie lourde, par exemple les bataillons blindés ;
  • Les bérets rouges : para-commandos qui sont les troupes aéroportés ;
  • Les bérets vert : composés des fusiliers marins commandos (FUMACO) ;
  • Les bérets marrons : le Groupement des forces spéciales (GFS) ;
  • Les bérets treillis : composés des Fusiliers Commandos de l'Air (Fuscoa) ;
  • Les bérets bleus foncés : toute la Marine nationale sauf les FUMACO.

Marine nationale

La marine de Côte d'Ivoire est chargée de la surveillance de ses 515 km de côtes. Elle a des bases à Abidjan, San Pédro et Adiaké. La plupart de ses unités sont basées à Locodjro[2] (5° 18′ 54″ N, 4° 01′ 55″ O ) près d'Abidjan. Ses équipements comprennent :

Patrouilleur de classe Vigilant

Un patrouilleur de type PR-48 de construction française[3], commissionné en 1976 ;

Déplacement : 250 tonnes à pleine charge ;

Équipage : 34 marins ;

Armement : 2 canons de 40 mm + 2 mitrailleuses lourdes de 12,7 mm.

Patrouilleurs de classe PATRA

L'Ardent et L'Intrépide, commissionnés en 1978 ;

Déplacement : 148 tonnes à pleine charge ;

Équipage : 19 marins ;

Armement : 1 canon de 40 mm + 1 canon de 20 mm + 2 mitrailleuses légères de 7,62 mm.

Vedettes de type Rodman 890

Elles sont utilisées pour la protection des pêches. Elles ont été commissionnées en 1997.

Bâtiment de transport léger (BATRAL)

L'Éléphant, commissionné en 1977.

Déplacement : 1 330 tonnes à pleine charge ;

Équipage : 39 marins ;

Cargo : 350 tonnes ou 129 soldats + 180 tonnes (version débarquement sur plage).

Bâtiment de soutien logistique (BSL) Atchan

Ce bâtiment est de construction chinoise et a été commissionné en 1993.

chalands de transport de matériel (CTM)

Ces 2 chalands sont l'Aby et le Tiagba. Ils ont été commissionnés en 1968 ;

Déplacement : 150 tonnes ;

En 2013, une commande d'une trentaine de navires de surveillance maritime auprès du chantier naval Ufast en France est passé par le Gouvernement Ivoirien. Le coût de ces équipements pourrait atteindre une vingtaine de millions d'euros. Les livraisons débutent en 2014 et sont composées de :

Vedettes de 12 mètres type RPB 12

Ces 4 navires sont équipées d’appareils électroniques (radios, GPS, sondes...) de dernière génération.

Déplacement : longueur de 11,65 mètres pour une largeur de 3,75 mètres, avec un tirant d’eau de 0,8 à 1,1 mètre puissance des moteurs (deux machines de 315 à 480 ch) de 27 à 35 nœuds ;

Équipage : 6 marins.

Embarcations rapides de 9,30 mètres pour commandos

Elles sont au nombre de 6.

Patrouilleurs RPB 33

Ce sont les P1401 L'Émergence, P1402 Le Bouclier et le P1501 Capitaine de Frégate Sékongo.

Déplacement : longueur de 33,7 mètres et largeur de 6,5 mètres, avec un tirant d’eau de 1,8 mètre, une autonomie de 1 500 milles à 15 nœuds, propulsion (deux moteurs de 1 100 ou 1 920 ch), offrant une vitesse maximale de 22 à 33 nœuds et équipés d'appareils de dernière génération ;

Cargo : équipé à l’arrière d’un radier permettant le déploiement d’une embarcation rapide de 6,2 mètres ;

Équipage : 10 à 17 marins ;

Armement : ils peuvent être équipé d'un canon de 20 à 30 mm (manuel ou télé-opéré), ainsi que de mitrailleuses de 12,7 mm.

Vedettes type "DEFENDER" don des États-Unis d’Amérique

Elles sont au nombre de trois. Longues de 8 mètres, disposant d’une coque rigide et d’un réservoir de plus de 600 litres, ces "defenders" sont équipés d’instruments de navigation de dernière génération. Elles sont dotées d'une sirène couplée d’un haut-parleur pour les sommations lors des opérations de chasse contre les pirates. Elles ont un équipement antichoc en aluminium contre les débarquements rudes en espace fluvial, lagunaire et même maritime. Propulsés par deux moteurs Yamaha HB, ces embarcations sont capables d’atteindre des vitesses supérieures à 85 km/h sur n’importe quel niveau d’eau sur une distance de 324 km.

En 2015, le gouvernement ivoirien annonce l’acquisition très prochaine de patrouilleurs chinois et américain, ainsi que deux navires porte-hélicoptères et de la logistique de dernière génération[4]. En 2016, la société belge de construction d’hélicoptères NHV présente à la base navale de la Marine Nationale, en présence du ministre de la Défense Alain-Richard Donwahi, son dernier engin volant de type H175 qui pourrait équiper la marine ivoirienne très prochainement.

Armée de l'air

Le Groupement aérien de transport et de liaison reflète en théorie une mission axée sur la logistique et le transport plutôt que le combat : en 2004, à la suite d'une frappe aérienne sur les Casques bleus français par les forces ivoiriennes, l'armée française détruisit tous les aéronefs ivoiriens, dont deux avions d'attaque au sol Soukhoï Su-25 et trois hélicoptères Mil Mi-24 de fabrication russe.

Un Mi-24 est réapparu en janvier 2005 aux côtés d'un BAC Strikemaster de fabrication britannique qui fut pour la circonstance remis en état, ainsi que deux Soukhoï . Ils ne furent pas autorisés à voler par l'ONUCI. Il reste cependant trois avions d'entraînement et douze appareils de transport.

Gendarmerie nationale

La gendarmerie nationale bien qu'initialement taillée sur le modèle français, a opéré une mutation afin de répondre au besoin de sécurité de la population ivoirienne. Ses missions se sont accrues surtout depuis la crise militaire. Cependant son rôle de police reste et demeure la principale spécialement en milieu rural. Elle est dirigée par un général de corps d'armée. Elle peut être appelée à défendre le pays en cas de crise aux côtés des autres forces des FANCI dont elle est une composante.

Par ailleurs, chaque année, la Gendarmerie recrute par un concours direct et forme environ 1 800 personnes à travers ses deux écoles de formation, situées respectivement à Abidjan et à Toroguhé.

Effectifs

Le général Soumaila Bakayoko, ex-chef d'état-major des rebelles, passe en revue ses troupes des Forces nouvelles à Odienné en 2009.

Les forces armées de Côte d'Ivoire comptaient en décembre 2010 60 000 hommes éléments dont 12 000 réservistes et 2 500 hommes appartenant à la Garde républicaine. Ce sont :

  • Les Forces aériennes : 12 000 hommes ;
  • Les Forces navales : 3 000 hommes ;
  • Les Forces terrestres :30 000 hommes ;
  • La Gendarmerie : 15 000 hommes.

Les effectifs de cette armée avaient volontairement été limités par Félix Houphouët-Boigny qui voulait se prémunir d'un coup d'État. Cependant, l'instabilité provoquée par la crise économique et la crise de l'ivoirité ont mis l'armée sur le devant de la scène, avec notamment le coup d'État de Robert Guéï, ancien chef d'état-major, en 1999, et l'attaque des forces aériennes (constituées après 2002) sur le cantonnement des forces rebelles voisin des forces françaises d'interposition à Bouaké en novembre 2004.

L'armée ivoirienne disposait en 2010 d'un effectif de 60 000 militaires et 12 000 réservistes, les 15 000 gendarmes étant dorénavant rattachés au ministère de l'Intérieur. L'effectif réel, dans le contexte de la crise ivoirienne de 2010-2011, reste difficile à déterminer. À la suite de l'avancée des forces d'Alassane Ouattara sur Abidjan en mars 2011, le leadership des forces armées à ce moment est peu clair, certains médias ayant rapporté la défection de plusieurs gradés, dont le chef des armées Philippe Mangou, potentiellement remplacé par le général de brigade Bruno Dogbo Blé, commandant de la garde républicaine avant la chute de Laurent Gbagbo[5],[6]. De 2011 à 2017, le chef d'état-major de l'armée ivoirienne est Soumaila Bakayoko.

En 2017, les effectifs de l’armée s'élèvent à 23 000 hommes. L'armée ivoirienne souffre du nombre trop important de sous-officiers, qui représentent 70 % de ses effectifs, alors que ce ratio devrait être de 25 %. Ce déséquilibre est dû à la promotion d'ex-rebelles intégrés dans l'armée en 2011 et aux mutineries de 2014. Les anciens rebelles se mutinent à nouveau en 2017 pour demander des bonus financiers, ce qui accélère la mise en place d'un processus de démobilisation[7].

Organisation

Les Forces armées de Côte d'Ivoire sont composées :

  • des Forces Armées de Côte d'Ivoire (dépendent du ministère de la Défense) ;
  • de la Police nationale (dépend du ministère de l'Intérieur) ;
  • de la Police forestière (dépend du ministère de l'Environnement) ;
  • des Douanes ivoiriennes (dépendantes du ministère de l'Économie et des Finances).

Après la fin de la crise post-électrorale de 2010-2011, Alassane Ouattara unifie les forces armées de Côte d'Ivoire. L'armée ivoirienne rassemble désormais les Forces armées de Côte d'Ivoire (FACI), elles-mêmes composées des Forces nouvelles et des ex FDS de la précédente armée nationale (FANCI). Les forces armées de Côte d'Ivoire dispose de trois écoles militaires pour la formation de son personnel ses écoles sont l'Empt (École militaire préparatoire technique) situé à bingerville , l'Ensoa (École nationale des sous-officiers d'active) situé à Bouaké et l'Efa (École forces armées) situé à Zambakro près de yamoussoukro .

Régions militaires

La Côte d'Ivoire est divisée en cinq régions militaires, chacune sous la responsabilité d'un colonel.

La Ire région militaire

Elle concentre l'essentiel des effectifs, autour d'Abidjan. Les unités qui y sont basées sont :

  • le 1er bataillon de commandos parachutistes (1er BCP) ;
  • le 1er bataillon d'infanterie ;
  • un bataillon blindé ;
  • le bataillon d'artillerie sol-air (BASA) ;
  • un bataillon de commandement et de soutien (BCS) ;
  • du Groupement No 1 de la Garde Républicaine

La IIe région militaire

Son quartier-général est à Daloa. Elle dispose du 2e bataillon d'infanterie.

La IIIe région militaire

Son quartier-général est situé à Bouaké. Les unités basées sont :

  • le 3e bataillon d'infanterie ;
  • le 1er bataillon du génie ;
  • le bataillon d'artillerie sol-sol (BASS).

La IVe région militaire,

Son quartier-général est à Korhogo. L'unité basée en son sein est le 4e bataillon d'infanterie.

Bataillons de Sécurisation

Ils ont été créés après la crise post-électorale afin de constituer un verrou contre toutes menaces aux frontières du pays. Ils sont dirigés par un Lieutenant-colonel ou chef d'escadron. Ce sont :

Le Bataillon de Sécurisation du Nord Ouest (BSNO)

Il a pour mission la sécurisation de la frontière nord et ouest du pays son quartier général est basé à Odienné.

Le Bataillon de Sécurisation du Sud Ouest (BSSO)

Il a pour mission de sécuriser la frontière Sud Ouest du pays son quartier général est basé à San-Pedro.

Le Bataillons de Sécurisation de l'Ouest (BSO)

sa mission est d'assurer la sécurité le long de la frontière ouest du pays. Il est basé à Man.

Le Bataillon de Sécurisation de l'Est (BSE)

Il s'agit d'une unité parachutiste qui a pour mission la sécurisation de la frontière est du pays. Elle est basée à Bondoukou.

Forces spéciales

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La crise politico-militaire a favorisé le développement des forces spéciales ivoiriennes, leurs existence et leurs effectifs relèvent du secret défense. En 2011, Le président ivoirien Alassane Ouattara, par communiqué du gouvernement, indique que la nouvelle unité va renforcer le dispositif de sécurité mis en place dans le pays.

Sous le commandement du général de brigade Lassina Doumbia, les éléments de la force spéciale ivoirienne ont suivi des formations intenses dans des pays étrangers dont le Maroc, et, selon certaines rumeurs[réf. nécessaire], aux États-Unis et en Égypte. Les forces spéciales ivoiriennes ont fait leurs première apparition officielle le 7 août 2013 lors de la fête nationale. Leurs devise, « ultimum recursum », qui signifie « dernier recours ».

La force spéciale ivoirienne est un ensemble d’unités militaires spécialement formées, instruites et entraînées pour mener un éventail de missions particulières allant des opérations spéciales dans le cadre d’un conflit classique à celles relevant de la guerre non conventionnelle. Elle est composée d'opérateurs radio, de parachutistes, de nageurs de combat, de démineurs, de tireurs d'élite, etc. Ils sont issus de toutes les branches de l'armée. Elle participe à la protection du contingent ivoirien de la MISMA.

Une base militaire ivoirienne dans la sous-préfecture d’Olodio, dans le département de Tabou, a été attaqués par surprise dans la nuit du mardi 1er au mercredi 02 novembre 2015 par des individus non identifié venue du Libéria voisin. Bilan : 7 morts côté ivoirien (3 militaires, 4 membres des Forces Spéciales), 4 morts côté assaillants.

Le 13 mars 2016, des terroristes lourdement armés ont assailli une plage de Grand-Bassam ainsi que trois établissements hôteliers qui se trouvaient à proximité. 45 minutes après le début de l'attaque, les forces spéciales ivoiriennes interviennent et tombent nez à nez avec les trois djihadistes sur la plage. L'affrontement est bref, les 3 assaillants sont tués ainsi que 3 membres des forces spéciales (2 par balle et 1 par éclat de grenade).

Garde Républicaine (GR)

La Garde républicaine (GR) dépend du cabinet militaire de la Présidence de la République au même titre que le groupement de la sécurité présidentielle (GSPR) dont les éléments sont issus des forces terrestres.

La garde républicaine est chargée de missions de sécurité et d'honneur au profit des hautes autorités de l'État et des institutions.

Elle est la seule force armée autorisée dans les palais nationaux. Les gardes sont présents au Palais présidentiel à Abidjan, au Sénat et à l'Assemblée nationale de Yamoussoukro, au palais de justice, à la primature et dans les principaux ministères.

Dirigée par un général de corps d'armée, elle est composée d'un état-major, 2 Groupement : à Abidjan (le Groupement no 1)

et à Yamoussoukro (le Groupement No 2). Elle dispose de 2 500 hommes.

Service de santé

Deux hôpitaux militaires sont en service dans le pays, dont l'hôpital militaire d'Abidjan.

Programme de réarmement

Un rapport de l'ONU de 2009 signale un réarmement du pays créant de facto un certain déséquilibre militaire pouvant avoir des conséquences politiques et économiques[8]. Un rapport de 2013 le confirme[9].

Les forces armées de Côte d'Ivoire bénéficient d'un programme de réarmement conséquent depuis la crise militaire de 2002. L'Armée de terre aurait bénéficié de l'achat de :

Blindés
  • 13 VAB (véhicules de l’avant blindés) ;
  • des véhicules blindés Casspir ;
  • des véhicules blindés SAMIL 4x4 ;
  • plus de 500 véhicules ACMAT: VLRA et ALTV ;
  • 9 AMX (Hummer de SYLLA)
  • 13 BMP-1 ;
  • 30 BTR-60, et 6 BTR-80 ;


Artillerie lourde
  • des dizaines de missiles antichars type konkur ;
  • M46 (field gun) ;
  • 6 BM-21 (LRM) ;
  • obusiers automoteurs 122 mm ;
  • environ 5 000 obus de même calibre ;
  • 200 mortiers de 120 / 82 mm ;
  • une trentaine de canons de 20 et 23 mm ;
  • plusieurs dizaines de canons de 90 mm ;
  • milliers de grenades à main ;
  • des grenades à fragmentation et anti-véhicules pour bazookas ;
  • plus de 200 lance-roquettes type RPG-7 et RPG 28 en provenance pour la plupart de Chine ;
  • 100 mitrailleuses lourdes ;
  • 200 mitrailleuses légères Neguev ;
  • plusieurs dizaines de fusils de précision Dragunov ;
  • 5 000 fusils d’assaut (dont des Kalachnikovs et des 56-1) ;
  • des quantités importantes de munitions (notamment pour pistolet-mitrailleur, fusil d'assaut et mitrailleuses).
  • 200 camions de transport de troupes.
L'aviation a été équipée de

En janvier 2017, Le TITUS de Nexter (véhicule blindé 6X6) est présenté au salon ShieldAfrica organisé à Abidjan (Côte d'Ivoire) est testé à l’occasion d’une évaluation menée par les Forces ivoiriennes sur le champ de tir de Lomo-Nord, dans le centre du pays[12].

En mars 2019, un avion de transport casa C-295w était rendu opérationnel au profit des forces[13].

Notes et références

  1. Estimations 2002 [source insuffisante]
  2. (en) « country-data.com Ivory Coast : Defense Mission and National Policy », sur Country-data.com,
  3. (en) « World Navies Today: Other Africa Navies », sur Hazegray.org,
  4. « Marine nationale / Le ministre de la défense rend visite aux marins : Soyez des marins nouveaux », sur Abidjan.net (consulté le )
  5. « État major des Armées / Mangou s’en va, Dogbo Blé arrive ? », Le Jour plus,
  6. « Côte d’Ivoire : Philippe Mangou de retour chez Gbagbo », AfriScoop.net, (voir archive)
  7. « La Côte d'Ivoire a commencé le dégraissage de son armée », sur RFI,
  8. Philippe Balopion, « Un rapport de l'ONU s'inquiète du réarmement en cours en Côte d'Ivoire », Le Monde, (lire en ligne)
  9. rfi, « Côte d’Ivoire: les anciens «com-zone» plus forts que jamais », rfi, (lire en ligne)
  10. « Côte d’Ivoire – Togo le scandale des hélicoptères PUMA et le viol de l’embargo », sur Afrik 53.com : Média citoyen libre , média Africain libre , actualité Ivoirienne, nouvelle Afrique, info Côte d'Ivoire, news en côte d'ivoire, info Abidjan, info Africaine, Diaspora Africaine, femme Africaine, news africaine, politique africaine (consulté le )
  11. « Livraison au gouvernement ivoirien d’un hélicoptère AW139 (AgustaWestland ) », sur Intellivoire, (consulté le )
  12. AIP, « Côte d’Ivoire: Démonstration de « force » du Titus à Lomo-Nord (Toumodi) », sur rti.ci (Radiodiffusion télévision ivoirienne), (consulté le )
  13. Abidjantv, « Défense: La côte d’Ivoire se réarme. », Abidjantv, (lire en ligne)

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Raphaël Outtara, « Côte d'Ivoire », in Alan Bryden, Boubacar N’Diaye, Security Sector Governance in Francophone West Africa: Realities and Opportunities, Lit Verlag, 2011 (ISBN 978-3-643-80109-8), chapitre 4 [lire en ligne] [PDF]

Liens externes

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