Eugène Buland
Jean-Eugène Buland, né le à Paris et mort le à Charly-sur-Marne (Aisne), est un peintre français.
Il est le frère du graveur Jean-Émile Buland (1857-1938).
Biographie
Fils d'un graveur, Eugène Buland entre à École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel. Il débute par des peintures symbolistes figurant des scènes antiques, puis rapidement il se tourne vers la représentation de scènes de la vie quotidienne. S'inscrivant dans le mouvement des peintres naturalistes, il s'aidait de photographies pour peindre avec la plus grande exactitude.[réf. nécessaire]
Il expose au Salon des artistes français dès 1873[1] et obtient le second grand prix de Rome en 1878 et 1879. Sa participation au Salon est récompensée à plusieurs reprises : après une mention honorable au Salon de 1879, il reçoit une 3e médaille en 1884, puis une 2e médaille en 1887. Il est honoré d'une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889 ainsi que de la médaille d'or en 1900. Enfin, il est décoré de la Légion d'honneur en 1894[1].
Eugène Buland bénéficie de commandes publiques au bénéfice de grandes institutions, comme le musée du Luxembourg à Paris et divers musées de province. Il peint plusieurs panneaux du salon des Sciences à l'hôtel de ville de Paris et décore le plafond de l'hôtel de ville de Château-Thierry.
Le musée des beaux-arts de Carcassonne, qui conserve son œuvre Mariage innocent, lui consacra une rétrospective du au et édita pour cette occasion un catalogue. Cette exposition a été réalisée en relation avec le musée des beaux-arts de Chartres, le musée de l'Ardenne de Charleville-Mézières et le musée des beaux-arts de Quimper (30 octobre 2008 - 1er février 2009) qui possède Bretons en prière (commissaire André Cariou).
Collections publiques
- Bordeaux, musée des Beaux-Arts : Les Héritiers, 1887, huile sur toile[2].
- Caen, musée des Beaux-Arts : La Restitution à la Vierge le lendemain du mariage, 1885, huile sur toile[3].
- Carcassonne, musée des Beaux-Arts : Mariage Innocent, 1884, huile sur toile.
- Charly-sur-Marne, mairie : Portrait de Louis-Émile_Morlot, huile sur toile.
- Château-Thierry, hôtel de ville : plafonds.
- Château-Thierry, musée Jean-de-La-Fontaine : Le Repas du jardinier, 1899, huile sur toile[4].
- Douai, musée de la Chartreuse : Les Fiancés, 1881, huile sur toile.
- Le Havre, musée d'art moderne André-Malraux : Offrande à la Vierge, 1879, huile sur toile.
- Paris, musée d'Orsay :
- Propagande, 1889, huile sur toile ;
- Auguste au tombeau d'Alexandre, huile sur toile.
- Paris, Petit Palais, Musée des Beaux Arts :
- Le Christ chez Marthe et Marie, 1882, huile sur toile.
- Pierrelaye, hôtel de ville : Conseil municipal et commission de Pierrelaye organisant la fête, 1891, huile sur toile.
- Quimper, musée des Beaux-Arts :
- Bretons en prière, 1898, huile sur toile
- Troyes, musée des Beaux-Arts : Devant les reliques, 1897, crayon noir sur papier[5].
- Stockholm, Nationalmuseum : Un patron (1888), huile sur toile.
- L'Aumône d'un mendiant (1880), localisation inconnue.
- Mariage innocent (1884), musée des Beaux-Arts de Carcassonne.
- La Restitution à la Vierge le lendemain du mariage (1885), musée des beaux-arts de Caen.
- Un patron (1888), Stockholm, Nationalmuseum.
- Propagande (1889), Paris, musée d'Orsay.
- Visite à la Vierge de Bénodet (1898), musée des beaux-arts de Quimper.
- Le Bonheur des parents (1903), localisation inconnue.
- Le Christ chez Marthe et Marie (1882), Paris, Petit Palais, Musée des Beaux Arts.
- Portrait d' Émile Morlot, mairie de Charly-sur-Marne
Notes et références
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 217.
- « Les Héritiers », notice no 000PE022011, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « La Restitution à la Vierge le lendemain du mariage », notice no 000PE021560, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Le Repas du jardinier », notice no 07840000085, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Devant les reliques », notice no 00000082497, base Joconde, ministère français de la Culture.
Annexes
Sources
- Dossier de Légion d'honneur de Jean-Eugène Buland sur la base Léonore.
- Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs : portraits et biographies suivis d'une notice sur les Salons français depuis 1673, Paris : E. Flammarion, 1897, p. 83 (en ligne).
Bibliographie
- Cathy Pays, Eugène Buland 1852-1926 : aux limites du réalisme, Éditions Panama Musées, octobre 2007 (ISBN 2755702818).
- Noël Coret, Les peintres de la vallée de la Marne : autour de l'impressionnisme, Renaissance Du Livre, , 182 p. (ISBN 9782804603656, lire en ligne), p. 32.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- (en) Bénézit
- (en + sv) Nationalmuseum
- (en + nl) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- « Eugène Buland 1852-1926. Aux limites du réalisme », sur le site de La Tribune de l'art.
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